lundi 31 juillet 2017

Encore la musique orthodoxe russe parce que c'est beau et que je t'allonge dans cette beauté, que je te déroule en ces notes qui bouleversent...C'est dans ce somptueux que je te pense ce soir.
Que je te pose en moi.
Pour qu'en me lisant tu écoutes ce monde nôtre, que ton regard prenne cette couleur qui me touche. Et pour que je devienne tes yeux et l'émotion en toi. Je t'offre mes mots et une musique amour mien. Ainsi j'ai l'impression d'être à tes côtés, de tenir ta main et d'écouter nos silences devenir notes.
Tu es dans ta vie là-bas, à l'autre bout de ma terre et je souffle doucement sur mes souvenirs pour qu'ils te parviennent.
Tu es dans chaque lettre, dans chaque syllabe, chaque consonne, chaque note, chaque voix. Tu es cet instant que je vole à l'absence pour te dire mon amour et l'entre-île.
Tu me manques terriblement. Me ferais-je un jour à tes absences? Je ne sais pas. Je suis juste là, atome perdu, atome tremblant. Je me suis faite désirs pour que tes mains me cherchent. Pour que tu respires un parfum, que tu caresses une épaule, que tu déposes tes yeux en un regard, pour que tu viennes en moi. Pour que tu entendes la musique que tu fais naître...
Je t'aime. Perdue mais je t'aime.
Je t'offre des horizons et mon amour. Je t'offre, dans ta vie si étroite, ma fragilité pour que tu sois fort et grand et toujours mon émerveillement, mon magnifique, mon étoile. Je t'attends. Tu es l'homme de mes vies, de celles qui viennent, de celle qui est. Tu as lavé la laideur et le mal. Tu m'as fait naître en tes mains. Tu m'as aimée et en m'aimant tu m'as rendue à moi et à nous.
Je t'aime. Tu es cet homme mien qui habite en moi, celui qui m'est écritures et tout ce qui est.
Je t'aime.
Tu dois dormir, là bas, dans ta vie où je ne suis pas. Je te regarde, je te regarde et je t'écoute dans ton sommeil. Je l'ai fait des heures, dans cet endroit qui me fut bonheur absolu. Je t'ai écouté te lever la nuit, je t'ai écouté bouger dans ton sommeil. Au petit matin, quand vous dormiez encore et que je me levais pour aller voir le jour se lever dans cet espace parfait, je te regardais. Et je ressentais une plénitude profonde, à vous regarder, toi et eux. Je te regarde, à l'infini. Mon regard ne meurt jamais.
Mon regard de toi.
Tu dors et moi je te regarde et je t'aime. Des mois après le début de la magie je t'aime. Rien ne faiblit, rien ne s'estompe. Ma merveille, mon merveilleux, mon amour d'homme.
Je t'aime homme mien, coeur mien, âme mienne.
Mon amour, mon amour, mon amour.
Je t'aime. Pose ma tête sur ton épaule et aime moi. Il y a tant d'étoiles à partager et de vents et d'ailleurs et de petits bonheurs à déposer en l'autre.
Je t'aime. Cette nuit tu viendras encore une fois habiter mes heures. Et j'aurai ta peau et ton odeur en ciel de nuit. Tienne. Infini... Atome mien.
Écoute la musique et rêve moi, rêve nous. Aime moi amour. Et pleure que je prenne tes larmes...

MMD




mercredi 26 juillet 2017

Dieu que ce fut bon, bon et doux. Et son rire et ton rire. Et cette joie simple. Et nous retrouvés.
Merci pour ce moment, ce temps où je t'ai presque touché.
Et le désir et l'envie de jouer et toi mon magnifique. La magie toujours là. Le frisson, le coeur qui bat.
Vous étiez là, à portée de mon amour. Merci à vous. Merci à toi mon âme.
T'aimer encore et encore, atome mien...
Je t'aime mon lumineux, ma belle évidence. Je t'aime. Merci. Amour. Tienne.

MMD
Je ne vais plus là bas tu sais. Pour le moment je ne suis que gardienne de tous ces moments : un lieu, une petite tasse à café posée près de l'eau et que je n'arrive pas à ranger, un dessin sur un mur, une statuette à effleurer, un objet qui me raconte un geste d'amour, une photo, une musique...
Je suis incapable de tout ceci. J'apprends ton absence. Elle est terrifiante. Pourtant, paradoxalement, tu m'habites de façon précise, profonde. Comme un dédoublement de moi.
Et toujours la musique, cette musique vitale, pour te tisser dans notre absence à nous, une île qui permet de rester debout...
Je t'aime. Tu manques à tout ici, à tout et à moi, femme perdue, femme paumée mais qui va tenir parce que si je ne tiens pas comment tiendras-tu? Si je ne tiens pas qui t'aimera, qui te portera, qui tiendra ta main quand tu seras si abattu que tu penseras baisser les bras?
Si je ne tiens pas qui t'aimera mon amour?
Si je ne tiens pas qui me tiendra?
Ton absence est cruelle. Mais je sais que tu es.
La douleur, le piquant amer de ces lointains qui nous séparent...
Je t'attendrai. Je t'attends. Fidélité peut-être absurde en ces temps du tout jetable, du tout consommable, du plaisir immédiat... Mais je te suis, et tu le sais, d'une fidélité absolue, non pas de cette fidélité des corps, mais celle de l'âme, la seule qui soit.
Comment pourrais-je être autrement, penser autrement?
Oh amour mien... oh amour mien...
Poser tous ces mots en tes yeux pour qu'ils soient ta vie.
Mon lointain, mon lointain, ma belle écriture. Tu me manques.
Mourir de l'absence de toi tous les jours et renaître tous les jours. Un pied après l'autre, une respiration après l'autre. Tenir...
Je t'aime.
Je t'écoute te lever la nuit, je te regarde allumer une cigarette, je te regarde conduire, je te regarde manger, je te regarde rire, je te regarde me regarder.... Je te regarde prendre ma main.... Ces milliers de regards que j'ai posés sur toi. Tu me fus regard infini... toujours, toujours là en mes yeux, posé en mon émerveillement de toi, en mon amour de toi.
Je te connais par coeur mais je découvrais, encore et encore, quelque chose de toi que je pourrais poser dans ma boîte à souvenir..
Je me disais " Regarde le, regarde le, cet homme magnifique, mon amour, cet homme mien, regarde le pour ne pas le laisser s'endormir dans un souvenir"...
J'ai vécu chaque geste de toi de façon précise, précieuse, intense.
Je te regardais marcher, ce balancement des bras, tes épaules qui racontent que tu as mal, ta façon d'occuper l'espace... Et je ressentais un amour fou, un amour si puissant... Et j'aurais voulu tuer la méchanceté et la moquerie... Dieu que j'ai aimé te voir marcher... Tu es si beau, par delà ton mal, par delà cette fausse image de toi qu'une perversité égoïste t'attribue... Tu es si beau...
Fragile et fort. Si humain. Et moi, là à t'aimer, à t'entendre...
J'aurais ouvert le monde en 2 à ce moment...
Mon beau fragile, mon mien, ma douceur, mon amour, tu me manques.
Je te regarde redevenir enfant dans la douceur d'une chambre. Enfant et homme et eux et le monde...
Je te regarde quand tu viens en moi. Je te regarde quand tu effleures mon bras. Je te regarde quand tu fais d'une musique partagée une île de nous...
Je te regarde, je te regarde... Et je regarde tous ces regards et je pleure.
Je t'aime. Tu me manques à en mourir mon amour, homme mien.
Et Pachelbel pour ce moment de toi, pour qu'à chaque mot de moi tu mettes une musique, pour que tu sois là en me lisant, en te lisant, en nous lisant.
Je t'aime.
Je t'attends.

MMD








mardi 25 juillet 2017

Schubert encore et toujours. Un piano et le souvenir de ma mère, pianiste et qui restera pour moi cette femme immense qui, sans piano ici, jouait dans l'air pour la petite fille que j'étais, en écoutant ce morceau... Et moi qui regardais cette femme là, magique et qui tournais dans ma tête...et qui regardais ces mains broder l'espace et offrir à une enfant le plus beau des concerts dans ce NKTT encore intime... Je revois sa tête penchée et son visage devenu lumineux... Et ses mains, oh ses mains. Et la musique. Et moi qui tournais, tournais...
Parce qu'il restera des musiques pour raconter cette première fois où j'ai pris ta bouche et que tout me fut évidence et que je savais que j'entamerai une Lettre Infinie qui serait nos mondes et l'amour et ta respiration, quand je t'ai pris en moi pour mon éternité . Et cette fois, là-haut sur la terrasse, où nous ne savions plus, où nous n'osions pas, où tu étais partagé entre partir et rester et où tu es resté... Et cette bouche, ta bouche, depuis, je l'ai en moi.
Tu me manques. Tu me manques...
Alors Schubert pour que tu fermes les yeux et que tu redeviennes cet homme qui m'a regardée me tresser les cheveux et qui m'a regardée dans l'amour et qui a entendu la musique que tu faisais naître par tes mains, et tes murmures et ta peau et ton odeur....
Je suis là amour mien, je suis là. Jamais loin de toi. Jamais. Je suis tes heures et tes voyages et la mer qui nous attend...
Tes yeux me manquent.
Je suis là... Tu me manques mon homme, mon bel bel amour.
Je t'aime.

MMD


Magnificat....

À cet instant suspendu dans l'entre-île, cet instant où je souffle sur mes mots pour les déposer en tes mains et en ton âme, la musique d'Arvo Pärt... Dans cette épure, cette note minimale qui porte en elle toutes les autres, cette simplicité d'un intime qui parle à Dieu, t'allonger, prendre les couleurs de la simplicité des choses. Et t'écrire comme une musique...
Mettre mon attente de toi en notes pour rendre supportable ce qui est, effacer le temps et les heures et devenir ces espaces où nous sommes, où tu es...
Toi ma note première, ma note profonde, celle qui m'écrit et me définit. Toi ma musique...
Fermer les yeux sur la laideur de mon monde et les rouvrir là-bas, ce lointain où tu es. Te retrouver dans la musique et me poser en tes yeux.
Entends-tu la beauté de cette musique, la porte qui s'ouvre sur l'âme, la respiration qui te ferait me rejoindre dans l'entre-deux, dans ce continent à la dérive que je suis devenue? M'entends-tu? Nous entends-tu? Entends-tu le dernier jour de la terre? Et le premier jour de la terre? Et tout l'amour en mes mots? Et toute la puissance d'un atome qui tourbillonne, encore et encore, dans la lumière de son amour?
Et cette évidence apaisée que tu es ma vie, l'homme de cette vie ci, mon familier, retrouvé siècles après siècles, dans la flamboyance de voyages aux confins de l'Univers...
Je t'aime.
Je t'aime mon âme. Homme mien.
Je t'attends. Je sais qu'un jour tu viendras me chercher et que nous irons ouvrir les horizons, que nous refermerons cette boucle ci, celle de ce temps, avant d'ouvrir une autre boucle... Atome mien, ma douceur, mon homme, mon amour...
Écoute, entends la musique. Entends la, pour que dans une inspiration tu me redessines...
Dans cette musique je t'offre le monde, et nous, et eux et l'amour et l'infini.
Je t'aime ma belle partition faite homme. Je t'aime, je t'attend....
Et ta vie si loin de la mienne. Et leurs rires comme une absence terrible. Et toi comme une lumière...
Je t'aime.
Entends la musique, amour, entends la... J'y ai posé tous mes mots, tout mon coeur, toute ma tendresse, toutes mes larmes, et toi. Toi mon intemporel, mon lointain, mon amant, mon lumineux, mon ciel et ma nuit.
Je t'aime.
Je te notes, je te absence, je te lointains, je te musiques, je te amour, je te espérance, je te envols, je te couleurs...
Je t'aime.

MMD




dimanche 23 juillet 2017

Parce que nous sommes libres dans nos mémoires. Parce qu'un jour tu relèveras la tête et que tu redeviendras l'homme que tu fus, que tu ne te laisseras plus porter par tes peurs mais par toi...
Parce qu'un jour tu t'envoleras, laissant les faux-semblant, les mensonges, l'atonie mortifère de ta vie, ce jeu de massacre " Une fois je te tape, une fois je te caresse", cette cruauté indifférente à la souffrance, cette violence toujours là, parfois cachée sous des paroles gentilles, cette brutalité, cet égoïsme, cet autoritarisme qui n'entend même pas des voix d'enfants et leur détresse...
Parce que tu existes toujours et que ton chemin de croix est ta façon d'avancer vers ta liberté et la leur...
Je t'ai aimé fragile, je t'ai aimé fort, je t'aime dans tes peurs, dans ton amour, dans ta tendresse, dans tes larmes...
Je t'aime ainsi et je te tiens, je te tiens parce que pour que je puisse vivre tu dois tenir. Parce que sans toi il n'y a rien.
Mon aimé, homme mien...
Cette nuit tu étais dans mon rêve et tu me parlais.
J'ai ta voix pour l'éternité et toi pour mon infini.
Mon amour, mon bel amour.
Et la musique pour tourner encore et encore, pour ne pas mourir du manque de toi, pour continuer cette respiration devenue syncopée, petits points par petits points.
Je t'aime.
Ferme les yeux et écoute ce que te racontent mes doigts sur ton visage....
Je t'aime.
Mon homme, mon lointain.
"Now we are free"........
MMD


samedi 22 juillet 2017

Dans ce baroque somptueux de l'Adagio d'Albinoni, dans cette profondeur, mettre mon instant présent...
Au bout de tout, que reste t-il, hormis la mémoire? Ne pas te désapprendre, mais te ré apprendre, te ré inventer... Te vivre autre pour que le monde reste tenable.
Te ré apprendre. Clair obscur de l'amour et de l'autre. Jeux de lumières pour ces absences et ce long chant amoureux que je pose en ce blog pour qu'il te parvienne....
Que deviens-tu? À quels mondes as-tu posé ton corps et tes tristesses? M'entends-tu dans tes sommeils? Quand une enfant se pose contre toi respires-tu ma présence?
Ne quitte pas ce rêve que tu m'as offert l'autre soir, ce bateau et cette musique, eux, toi et moi... Ce rêve est la seule île qui soit, la seule. Dans ce rêve nous sommes libres, libres, amour mien, si libres...
Il est nous. Simplement nous. Il est poésie de l'autre. Il est l'espace infini où deux atomes se percutent.
Je t'aime.
En mon instant précieux, mon instant de toi, celui que je mets en mots sur cette musique, il est ce phare qui, à l'obscurité, vient mettre ta nuit en pointillés de lumières... Clair obscur... Monde de la mer, le seul qui soit supportable, le seul qui sait raconter. La seule mémoire...
Et me voilà repartie dans un bruit de voiles, dans l'écume, dans le vent, dans la joie immense d'une découverte, dans l'odeur du sel, dans tes yeux, là-bas, sur cette mer posée contre une mer de sable....
Et ta voix comme guide, ta voix pour tresser l'amour en mes cheveux...
Je t'aime...
Ta main à jamais liée à mes doigts... Ton souffle à jamais écriture de ma vie. Tes yeux à jamais musiques.... Et une Lettre Infinie à jamais conte d'atomes, de deux atomes devenus merveilles et étoiles le temps d'une rencontre...
Je t'aime.
Tu tournes, je danse...

MMD




vendredi 21 juillet 2017

Schubert comme un poème inachevé, comme une histoire qui se déroule, encore et encore au fil de l'absence, dans cette vie qui est devenue mienne depuis que tu y as posé ton regard et ta présence.
Sans musique rien ne se ressent. Elle permet de déposer le mal à l'âme, d'endormir un peu la tristesse...
Ces mots ont la couleur de cette Sérénade que je t'envoies comme on jette une bouteille à la mer, à toi qui vis si loin de moi physiquement.
Tu me manques. Tu le sais. Tu es comme ce membre devenu fantôme.
T'aimer à en perdre le souffle... T'aimer, mon destin.
Alors je suis là, à essayer de te parler de ma vie et à tenter d'imaginer la tienne dans ta terre lointaine. J'écoute Schubert pour te vivre encore une fois.
Aimer, aimer un homme des grands lointains et le tisser musiques et notes afin de le rendre à lui, à sa beauté, à son âme et à ses rêves, à sa place d'homme...
Et dans la douceur de ces notes fermer les yeux et retrouver ton corps qui se meut en mes espaces, cette présence forte que tu transportes avec toi, même quand la tristesse ploie un peu ta nuque et noie tes yeux de brume.
J'ai refait le tour de ce lieu de vie que tu as mis en lumières et, du bout des doigts, j'effleure les murs. Ils parlent de toi. Ils ont gardé la mémoire de toi. Ce lieu où je reste est devenu cocon de toi.
Je t'aime. Écoute la musique, écoute la, pour que le lien soit là, pour vivre cet instant de nous rendu à la beauté par la magie de notes si belles.... Si je pouvais devenir ce piano, ce chant doux comme un souvenir, pour venir poser ma tête contre ton épaule, dans ce creux où j'ai trouvé ma place et qui était si important à mon amour... Si tu fermes les yeux entends moi dans ces notes qui naissent à chaque touche, en chaque note pose moi, pose nous, pose toi. Entends que l'amour est tout. Entend moi qui suis sur l'entre-île, à t'aimer et à faire vivre ta mémoire.
Je t'aime. Tu me manques. Je t'effleure dans ma douleur du manque de toi. Je te vis, souffle après souffle. Je vis. Au bout de mes doigts existent ton visage et ton âme. Et ta peau. Et tes yeux si tristes, si profonds quand ils accrochaient les miens avec tous ces mots des silences que tu déposais en mon regard et qui rendaient mon corps à la lumière, quand je devenais bulles...
Je t'aime mon atome de derrière l'horizon, là-bas, là-bas, ici, en moi.
Je t'aime homme mien, mon merveilleux...
Je t'aime.

MMD




jeudi 20 juillet 2017

Mon âme musicienne...













À mon âme musicienne
déposer mon âme familière
Ecouter le vent
il raconte une langue belle à pleurer

À mon âme familière
déposer mon âme musicienne

Chuchoter le désir
une île devenue mémoire
lieu ouvert
lieu de la mer
lieu des corps

À mon âme amoureuse
déposer mon âme infinie

Tisser la mémoire
âme musicienne, âme familière,
tisser le tapis des heures
prières
paupières closes sur le livre des atomes

À mon âme musicienne
déposer un mot

Mon âme familière
mon âme musicienne
mon âme amoureuse

Me déposer larme au coin de ta bouche
mon âme musicienne
mon âme infinie
me déposer larme

À mon âme merveilles
à mon âme lointaine
rendre le proche, le goût, le salé, le sucré
et les mots et la Lettre Infinie
celle qui s'endort en étoiles
Pléiades

À mon âme familière
petit garçon endormi homme en mon souffle
à mon âme musicienne
offrir une âme de la mer

À mon âme musicienne
à mon âme familière
et à nos mains
à nos chants
à nos absences
inscrire qu'un poète tourne, tourne

À mon âme lumière
écrire un bord de soi

Mariem mint DERWICH

(Artiste Ismail Rifai)







mercredi 19 juillet 2017

Merci pour la musique belle comme un bout du monde... Et pour tout ce que j'entends dedans et tes mots et ce que je reçois, moi la femme d'ici, celle qui attend, celle qui t'attend pour le reste de sa vie.
Merci d'être.
Mon Dieu... Mes mots sont pauvres. J'aimerais te dire tant et tant et je ne suis capable que de pleurer mon homme parti, mon homme envolé, mon homme qui est dans sa terre si lointaine...
Et cette musique comme ta main sur mes cheveux, pour apaiser la femme qui pleure son amour.
Naïveté puérile peut-être que mon Je t'aime pour l'infini, pour le restant de mes jours, pour ma vie qui a débuté en ton regard. Mais je n'ai que lui, homme mien, mon amour. Je t'aime.
Et la musique pour les frissons, pour le manque, pour t'entendre et te toucher.... Merci ma vie, merci mon étincelle, ma vague, mon lointain, mon lointain, mon lointain....
Je t'aime.
Orpheline...
Mon Dieu rendez le moi, rendez le à mes mains, rendez le à mes espaces... Mon Dieu regarde moi, regarde nous.
J'ai arrêté de respirer... Et je dois vivre ainsi, dans la mémoire d'un homme que j'habite et qui m'habite, d'un homme beau comme une poésie, d'un homme mien, mon homme.
Je t'aime.
J'écoute ta musique et je pleure. Oh mon Dieu....

MMD
Notre histoire est belle, étrange et belle. Si belle. Un Livre des heures rien qu'à nous, nous les malheureux, nous les fragiles.
Parfois j'aurais aimé partager les petits moments de rien, ceux qui font une vie de tous les jours, parler de choses banales, le frigo qui toussote, d'une facture, du sel, d'amis communs, de projets, de nos rencontres,  de vacances etc etc, tout ce qui rend un partage douceur...
Je ne sais rien de tout cela. Je ne saurai jamais ces liens qui lient un homme et une femme, jamais.
Jamais rien de ces appels pour juste dire le temps qu'il fait et " comment vas-tu?", et " n'oublie pas telle ou telle chose"... Le cocon des habitudes...
J'aurais aimé te vivre dans une maison, un lieu, un bateau,  où j'écouterais ta présence familière. Nous avons partagé des choses dans l'impermanence de moments mis en mémoires, dans cet espace où tout est possible, dans ce lieu de nous qui permet d'affronter le temps et les distances.
Je t'ai vécu lors de moments précieux, quand je te regardais dans tes occupations quotidiennes, ta façon de lire, ta façon de manger, ta façon de fumer, ta façon de regarder la télé, d'écouter une musique, de prendre un enfant dans tes bras... Je t'ai tellement regardé tu sais, afin de te construire une présence physique pour cette absence.
J'ai regardé comme on boit, ces petits gestes de toi, tes mains sur un volant, ta façon d'incliner la tête, cette douceur d'un geste tendre, ton regard qui effleure les choses, ton corps qui raconte ta souffrance et ma main qui meurt d'envie de se poser sur toi pour prendre ce mal, cet air concentré quand tu es devant l'ordi, cette tendresse bouleversante  sur ton visage quand un enfant s'endort contre toi, la lumière quand tu parles de tes passions, de la mer, du ciel, d'un bateau, d'un vol là haut, des noyés qui vivent sous les mers, d'un morceau de bois que tu travailleras, d'une musique, tes paupières fermées dans la paix d'après l'amour, tes silences qui sont Lettre infinie....
Je ne connaîtrai jamais une maison de nous, une maison où des objets raconteraient nos voyages et nos coups de coeur, une maison qui serait juste une vie.
Mais je sais une chose : j'ai de toi la plus belle part, toi, toi tel que tu es, homme bien, homme bon, cet homme qui attire vers lui et qui sait offrir, cet homme dont je me souviendrai qu'il a, un jour, entendu une vie dont personne ne se souciait...
Je t'aime mon homme de la mer, mon homme des nuages, mon hommes des voyages...
Ma vie. Ma Constellation des Pléiades.
J'aurais aimé prendre soin de toi, t'aimer pour ce que tu es, t'offrir de l'amour même dans un café partagé. J'aurais aimé vieillir prés de toi, effleurer du bout des doigts les changements dans ton visage, m'émerveiller tous les jours de ce cadeau que tu es, de cette bénédiction pour une femme, de cette chance. Te dire combien tu as grandi une femme, te dire combien tu es un bon père... J'aurais aimé, Dieu que j'aurais aimé...
Je vieillirai prés de toi dans l'entre-île...
Notre histoire si belle et si étrange...
Je t'aime.

MMD





mardi 18 juillet 2017

Tous les horizons...

Et encore une musique belle à pleurer pour te vivre, pour te toucher. Dans une note t'enfermer et laisser venir tous mes mots de toi.
Je suis là, dans cette nuit qui me raconte ta présence, ton absence. Ce soir j'écoutais parler de ta vie, celle où je ne suis pas, de ton autre vie. Et j'ai fermé mes oreilles pour m'enfuir en nous, ce nous qui est précieux, celui qui murmure, celui qui apaise. J'ai laissé la musique envahir ma tête pour te retrouver, là bas sur l'entre-île.
Comment ai-je pu vivre avant toi? Je ne sais plus.
Tu sais je t'ai tellement attendu, tellement de siècles. Je t'ai supplié de venir quand tout allait mal. Je t'ai parlé tout au long de mon chemin vers toi. Et, un jour, j'ai posé ma tête sur ton épaule, j'ai pris ta bouche. Depuis je me fais neuve à chaque respiration.
Il est une heure du matin, cette heure de la nuit où tu viens vers moi, dans la paix du monde qui m'entoure. Je ne t'ai jamais autant aimé que la nuit. Je ne t'ai jamais autant aimé que dans cette chambre, cette première vraie pénombre, quand tu as ouvert ce qui est en toi et que tu m'as parlé de ton père... Je suis là amour. Et de toutes mes forces je demande à la musique de me porter vers ton sommeil, vers ta peau, vers ton odeur, vers vous.
Je dessine du bout de mes mots qui se font doigts la ligne de ton cou, la douceur de l'attache de l'épaule, tes bras, la douceur de ta peau, tes jambes, la fragilité de ta nuque, le gonflé de ta bouche, ton nez, tes paupières, la force de tes mains, ta paume... Je dessine ton odeur, le salé léger sous ma langue, le goût de ta respiration et le goût de tes murmures. Je te lis en braille, en pointillés. Je t'ébauche à chaque fois, je te redécouvre à chaque fois familier et à chaque fois neuf...
Tu es mon âme musicienne. Tu es mon âme familière. Ma douceur, ma force.
Mon absolu.
Mon éternité.
Ma permanence, ma dérive, la vague et le vent.
Mon absence.
Je t'aime dans mon bout de terre et je parle à ton bout du monde à toi. Je te parle pour que tu restes debout, que tu entendes l'amour qu'une femme te porte, pour que tu vives aimé, espéré, attendu, mis en notes et en mots.
Mon infiniment aimé, mon infiniment précieux, mon infiniment beau...
Mon petit garçon endormi homme en mes bras.
Ma fierté.
Mien.
Je t'aime.
J'ai tous les horizons du monde pour t'attendre.
Je t'aime.

MMD






lundi 17 juillet 2017

Non je n'arrêterai pas de t'écrire. Tu es ma seule langue, ma seule parole. Je n'arrêterai pas de t'écrire. Vivrais-tu sans mes mots? Moi je ne pourrais vivre sans ton regard sur mes mots...
NOUS est belle histoire de musiques, de  mots, de notes, de regards, de cette attraction faite atomes.
Je t'aime.
Je relis tes mots et je pleure. Et j'entends tes larmes à toi. Et j'entends tout l'amour et toute l'absence et ces milliers de kilomètres qui disent que toi et moi sommes si loin...
J'aime comment tu te ré appropries un bateau et une musique et des moments parfaits. Comme tu reprends ton regard de marin. Et comme tu m'offres ton rêve et que tu me permets d'y habiter.
Oui mon amour, ma vie, il y aura un autre horizon et nous et eux et tout ce qui reste à rêver.
Je t'aime. Je t'écris, je te parle, je te parle... Je tiens ta main et je te parle.
Je te parle pour t'aimer, pour te chérir, pour te porter, pour te sentir. Pour faire que tes lointains deviennent mes intimes.
Tu m'as dit " tu es la note parfaite". Je te dis " Tu es Lettre Infinie", celle qui ne s'arrêtera jamais, l'infinie, chanson de deux atomes. Elle te suivra là où tu es, dans tes joies et dans tes peines, quand le mal de moi, quand le mal de toi, seront si âpres, si amers, si pointus... Pour dire à son autre qu'il est vie, centre, lumière. Qu'il existe un entre-deux où un homme et une femme ont déposé les armes et se regardent.
Je t'aime, mot fragile, mot pauvre mais mot premier. Je t'aime. Je te brode en ce mot. Je t'espère en lui. Je te mets en musiques en lui et par lui. Il est ma main et ma tête sur ta poitrine, et mes yeux qui te regardent, et le frisson en moi et tes doigts qui me caressent et ton souffle en mes cheveux et ton odeur et ta voix. Et tout de toi, ce tout auquel je suis attachée, enchaînée.
Tu m'es ce Je t'aime.
Tu es mon éternité et mon bel amour. Éternité...
Je crois aux belles histoires, au destin, à ces hasards qui ne sont que des évidences, je crois en l'amour fou, profond, inconditionnel. Je crois en toi, en nous. Je crois qu'un jour un homme regarde une femme et en fait une perle, un collier, une bulle de lumière, une poussière d'étoile. Et je crois qu'un jour une femme prend un homme en ses mains et le rend à l'atome qu'il est et à l'enfant qu'il fut... Je crois que le monde n'existe que dans l'amour...
Et je crois en ta peau et en l'homme que tu es. Et je crois en nous. Il le faut sinon rien n'aurait sens, rien.
Je t'aime mon bel amour, mon doux amour, mon aimé, ma vie et mon coeur. Mon sang...
Ce soir, cette nuit, dans la douceur un peu triste de mes heures, dans mon manque de toi, toi qui dors là bas, Fauré pour la beauté de ce violoncelle et de ce piano, pour ce pas de deux mis en notes parfaites... Et t'entendre, t'entendre habiter mon rêve à venir... Je t'aime... Dans une autre vie je t'offrirai un enfant qui sera nous mis en musique et qui rêvera, à son tour, d'un atome... Musiques, toi, mien, infini, infini... Le mot dernier : infini, mon amour, infini...
Je t'aime.

MMD





Parce qu'il y aura toujours des couleurs de toi à mettre à mes heures et à l'absence... Parce que tu m'habites, que je n'y peux rien, que je ne fais rien contre. Pourrais-je me battre contre mon évidence et cette chance immense d'avoir pu rencontrer mon atome, quand tant de femmes et d'hommes ne connaîtront jamais le leur, tout occupés qu'ils sont à se vivre sans vivre l'autre?
J'ai possédé un instant et j'ai possédé un homme, toi. 
Je ne lutte pas contre ça. Tu le sais toi, tu le sais, la magie, celle qui fait pleurer, celle qui donne des ailes, celle qui rend heureux... Tu l'as connue, nous l'avons connue, soif et faim de l'autre, regards étoiles, peaux devenues partitions, paroles et mots de l'amour...
Tu le sais... Et je sais ton amour et tes luttes intérieures. 
Je t'aime. Que ces mots soient ta force et ta lumière, qu'ils te rappellent qu'une femme d'un autre de tes mondes t'aime, qu'elle t'aime pour l'infini et que, pour elle, tu resteras le seul, l'unique, le magnifique.
J'écoute, comme à chaque fois, une musique pour pouvoir mettre ma bouche dans ton cou, te respirer pendant que mes mots de toi traversent tous ces espaces pour venir se poser dans tes mains. Je te respire, je te respire... 
Que deviens-tu dans ta vie? Est-ce que je t'accompagne dans ta tête, dans ton coeur? Est-ce que, parfois, tu me sens, me ressens? As-tu envie de moi? Ma bouche te manque t'elle? Tes doigts cherchent ils de temps en temps ma main et murmures-tu " Je suis bien avec toi"?
Y-a t'il un voyage que tu refais? 
Tu me manques. Je ne sais pas faire avec ce manque. Je ne sais pas faire. Mais je vis. Parce que tu vis, là bas, dans ce quelque part que je ne connais pas. Je vis, je te vis, je te porte amour mien...
Garde moi au plus profond de toi et appelle moi, de toutes tes forces, quand tu auras mal... J'entendrai ta voix. Et tu auras mes mots pour te dire de tenir, tenir encore, tenir... Tous ces mots pour t'apaiser parce que je ne suis plus là pour que ton regard puisse respirer dans le mien et dans une musique mystique...Tu me manques mon grand corps d'homme, mon étoile. Tu me manques.
Je ne te quitte pas. Je t'aime. Je t'aime. Je t'attends et je t'aime mon homme. Mon homme. 
Je t'aime. Et ne quitte pas l'horizon du regard : un bateau t'y attend ainsi qu'une entre-île et une femme en amour...
Je suis heureuse : je t'ai rendu heureux, je vous ai rendus heureux. C'est ma rédemption....
Ma Lettre Infinie, mien, mien, mien, mon lumineux...

MMD



vendredi 14 juillet 2017

À la particule de cet instant, s'ouvrir en présent...
Tu me manques. Heures de ma nuit où je suis dans un souvenir et où tu habites une musique...
Toi là bas, dans cet horizon qui m'échappe. Tu me manques. Je te sais en train de dormir et je suis là, à t'effleurer dans ton sommeil, à écouter ta respiration, à regarder ta poitrine qui se soulève. Je suis là... Comme je fus là bas, dans le bruit d'une marée montante et de pirogues, dans une nuit emplie de vent et que je t'écoutais dormir et où tu m'as laissée m'endormir sur ton épaule.
Tu me manques.
Tu es mon évidence. Je repars en ton odeur, en ton sourire, ce si beau sourire, en ton regard, en tes mains qui glissent sur mes hanches, en tes silences... Et je vais m'endormir femme en amour. Je t'aime. Tu me manques ma belle histoire, mon magique, mon bel bel amour...
À cette nuit dans mon bout du monde, musique de toi pour adoucir et pour que tu entendes, que tu entendes....
Je t'aime homme mien.
Bach pour cet amour de toi que je brode cette nuit, pour la beauté, pour la profondeur, pour ton bout du monde, pour toi ma merveille, mon atome, mon lointain... Tu me manques.

MMD


mardi 11 juillet 2017


Te voir... te voir, toi là bas, là bas si loin de mes mains. Et cette évidence à la hauteur de mon bonheur : Dieu que je t'aime.
Te voir et laisser mes mots de  toi, pour toi, sortir de moi, libérer ma parole devenue prisonnière de ma mémoire. Pleurer parce que c'est ainsi que l'on aime parfois : dans la déchirure d'un moment beau comme un début. Suivre des yeux ta bouche, ton visage, ton corps qui se mouvait parfois, ta façon de fumer. Retrouver, retrouver ton regard. Sans lui je ne suis rien, même pas un souffle, rien qu'un manque aigu.
Mon lumineux, mon amour, mon amant, mon âme, homme mien, homme mien... De tes larmes à mes larmes, aveux d'amour, aveux de détresse. Et mes bras qui n'attendent que ton corps, que toi et les merveilles... Vous habitez mes bras. Tu habites mes bras. Je te regardais et je n'étais que battement de coeur.
Merci pour ce moment d'amour entre un homme et une femme atomes, privés de l'autre, en manque, ce moment où tu me dis ton amour et que je te manque et où l'on se dit qu'il aurait été possible...
Je t'aime.
Je vais t'attendre. Cela tu le sais depuis la première fois où j'ai posé ma bouche à ta bouche, quand quelque chose a basculé en moi. Ce quelque chose qui me dessinait neuve, c'est toi.
J'écoute Rumi, parce qu'il le faut. Parce que cette musique restera ma respiration.
Je vais t'attendre. Je vais attendre car nous avons beaucoup d'amour à faire, des phares à voir, un bateau à vivre, une abbaye où aller nous poser et écouter des chants grégoriens, un de mes Sud à te faire connaître, des livres et des musiques à partager, des silences et des caresses, des présences, des habitudes et tant de choses qui font une histoire, tous ces mots... Et encore tant de voyages de nous à entamer... Et tant de fois où refermer les bras sur l'autre.
Je vais t'attendre, t'attendre. Un jour tu reviendras contre moi, tu poseras tes doigts sur mon épaule, dans la paix d'après l'amour, et j'écouterai ton murmure et tes silences, femme émerveillée et en amour d'un homme magnifique.
Je vais t'attendre. Parce que c'est ainsi depuis tant de siècles. Parce que j'ai marché vers toi des milliers d'années. Parce que je dois accompagner le reste de ta vie, t'aider, t'aimer, te porter.
Je vais vivre et t'attendre.
Ma lumière et ma vie... Je vais t'attendre pour que tu ne sois pas seul. Pour toi et eux, pour cet amour en toi, pour tes peurs, pour tes courages, pour ton corps, pour nous, pour le rêve...
Tu es là bas. Si loin et si proche. J'apprends ton absence. Je t'aime. Ce sentiment qui ne perd rien de sa puissance et qui me permettra de t'attendre. De t'aimer et de t'attendre.
Tu m'es... Amour mien, homme mien, mon bel bel amour, mon homme de ma vie, mon unique, mien, mon doux, ciel et espaces, mon étoile, ma belle Lettre Infinie...
Je vais t'attendre.
Je vais continuer à tourner, tourner, atome mien. Je vais continuer à danser. Vis. Aime moi.
Ce soir je te pleure et je t'aime. Cette nuit je vais te retenir le temps d'un sommeil et tu vas, comme toutes les nuits, venir habiter mon rêve.
Je suis là homme mien, toujours là. Me sens-tu? M'entends-tu? Je suis là et, du bout de mon absence, je vais vous regarder dormir. Je vous ai regardé quand nous étions là-bas, si heureux, si en paix. Je vous ai écouté dans vos sommeils. Je t'ai aimé là bas, dans la nuit étoilée et ouverte aux vents. Je t'ai aimé. Je vous ai aimés.
Quand le manque devient dur et cruel je pars là-bas... Et je te laisse clore ma bouche dans le plaisir...
Et je te regarde te réveiller.
Je t'aime, mon merveilleux. Je t'aime. Je vais t'attendre car je ne t'abandonnerai pas. Tu auras mes mots, mes mots qui te parleront de moi et qui te diront qu'une femme t'attend à l'autre bout de la terre.
Je t'aime. Ne change pas, ne change rien. Ma merveille et ma lumière.

MMD


Pour toi, pour la magie, pour la beauté, pour la musique qui a toujours été trame de nous et de notre Lettre Infinie.... Parce qu'il y aura toujours, toujours, une musique à mes mots de toi...


Je te entre-île...

Le manque... Ce dragon que je pensais avoir, non pas vaincu, mais endormi, pendant ces semaines où tu nous as appris à nous détacher... Il est là, toujours là, malgré ma bataille. Pourtant je croyais, naïvement, que je pouvais te désapprendre, dans ces jours où je ne fus que souffrances, arc boutée à mon " Laisse le partir, rends lui sa vie", toute acharnée que j'étais à ne t'offrir qu'un visage lisse et détaché, là où je n'étais que ravages et atome perdu....
Tu me manques. Comment pourrait-il en être autrement? Comment?
Je ne suis pas encore capable d'aller là bas.
Tu me manques. Dans cette vie qui est la mienne, dans ce bord du monde qui écrit à ton bord du monde à toi, tu me manques.
Tout me manque de toi, ta voix, ta façon de marcher, ta main qui effleure ma peau, ton sourire, tes yeux - oh tes yeux, ce regard que tu as repris avec toi -, tes murmures quand tu es en moi, ton odeur, la lumière de ton visage quand tu parles de ce bateau que tu rêves morceau par morceau, tes mains sur le volant quand tu m'emportais au bout du monde, là bas, ce sentiment fugitif sur tes traits quand tu écoutes nos musiques...  Je te dessine dans ma mémoire, là où tu habites désormais.
Cesserai-je jamais de t'écrire, sur ce blog qui est notre histoire? Je t'aime. Tu me manques. Membre amputé. Continent à la dérive. Orpheline. Veuve. Femme de marin. Tempêtes. Femme en amour. Femme tienne.
Tu m'as dis " j'ai été aimé". Oui et même plus : tu as été consolé, apaisé, rendu à toi-même lors de petits instants, tu t'es retrouvé avant de te perdre à nouveau, avalé par ton autre vie. Je t'ai aimé, inconditionnellement, profondément, sans deal.  Je t'ai écouté, toi l'homme que l'on n'écoutait plus. Je t'ai aimé, toi l'homme que l'on n'aime plus. Je t'ai caressé, toi l'homme fragile. Je t'ai porté pour que tu te portes. Je t'ai dis " continue à rêver, un bateau t'attend...". Je t'ai offert des mots d'amour et une Lettre Infinie à toi l'homme à qui on ne s'adresse plus qu'avec colère, méchanceté, cris, tensions, amertume, violences. Je t'ai regardé pleurer. Je t'ai regardé dans l'amour. Je t'ai désiré toi l'homme qui n'es plus désiré. Je t'ai dis " tu m'es lumières et envies et désirs et plaisirs". Je t'ai mis en mots pour que tu saches que je suis là, que je serai toujours là, pour que ces mots soient ton espace à toi, à nous, celui dans lequel tu peux venir te poser quand tu te souviendras....
Je t'ai aimé. Je t'aime. C'est écrit depuis l'avant-monde. Tu es mon atome.
Je t'aime. Tu me manques. Peut-être qu'un jour tu refermeras tes bras autour de moi. Je n'en sais rien.
Je sais une chose : je t'aime. J'ai toujours ma tête posée sur ton épaule et j'entame notre Lettre Infinie....
Je t'aime mon bel amour, ma puissance, mon homme, mon atome, mon lumineux, ma merveille.
Je t'amour, je te mots, je te distance, je te vents, je te mer, je te partir, je te entre-île, je t'aime.

MMD

jeudi 6 juillet 2017

Est-ce que je t'habite comme toi tu m'habites?
Dans ton ailleurs entends- tu mes mots?

Ma Lettre Infinie, mon amour, homme mien te souviens-tu de cette nuit là, cette nuit où mon poing s'est ouvert, cette nuit où tu as posé tes rêves au creux de mes mains et où, mots d'amour après mots d'amour, tu as dessiné un bateau, celui qui te rendrait à toi-même et qui ferait de la mer ton seul horizon, toi le prisonnier, toi le malheureux, toi le fragile, petit garçon qui joue à l'adulte presqu'austère parfois...?
Te souviens-tu? Mes souvenirs habitent-ils tes souvenirs?
Tu es là-bas...
Je t'aime. Je suis là , je reste cette femme qui t'aime et qui te dit qu'elle reste tes mots et la lumière dans tes yeux, qu'elle est là, qu'elle sera là pour les jours où tu étoufferas, les jours où tu viendras te déposer un instant en son amour. Je suis cette femme là qui va vivre pour que tu vives.
Je t'ai dit un jour, dans cette écriture de toi qui me venait à la nuit, quand tu rentrais chez toi, que nous vieillirons ensemble.
Nous vieillirons ensemble homme mien. Une mémoire se fait vie, vie pas comme les autres, mais une vie où nous nous parlerons par delà les distances, parlerons cette langue faite de silences et d'évidences. Tu me l'as apprise cette langue, comme tu m'as appris une Lettre Infinie nôtre, ce livre de nos heures... Nous vieillirons ensemble parce que c'est ainsi et que tu es l'homme de ma vie. Nous vieillirons ensemble sur l'entre- île....
Oh mon atome, mon bel amour, mon tendre amour, ma peau, mes mots, mes yeux, mon tout, tu me manques....
La manque, ce foutu manque que l'on n'apprivoise qu'à moitié...
Alors je m'en vais là-bas, dans la perfection d'un moment rare, sous une voûte étoilée et le chant des pirogues dans la nuit. Je m'en vais vers cette magie quand un homme et une femme ont regardé la nuit, allongés sous une couverture, qu'ils ont partagé un instant précieux et que tu m'as offert les Pléiades.
Je m'en vais là-bas. Je sais que tu y es encore, que nous y sommes, atomes apaisés, moment précieux.
Je m'en vais là-bas et je vais t'écouter dormir la nuit et te regarder te réveiller.
Je m'en vais là-bas, tu y es...
Je t'aime mon amant, mon amour, ma merveille, mon étoile, ma mer et tous les vents, mon homme d'éternité.
Je t'aime.
Ta main....

MMD

mercredi 5 juillet 2017

De tes eaux à mes sables...




















Continent à la dérive,
un instant devenu mon éternité

Au bout de tout, un autre tout,
frontière 
et un atome tournoie,
le voix-tu?
Infini...

Continent à la dérive
là bas, dans le sel, dans la mer,
dans le vent dans une voile,
un rire
tes yeux
et une femme devenue étoile

Continent de l'aube,
à ton corps
aux murmures
ancrages
voyages

un amour s'est fait terres lointaines,
fin des pierres, fin du monde,
fin des terres

Et moi, en mon royaume des sables
un amour couleurs des immensités
fin du monde
et, au bout, un Océan en partage

L'entends-tu?
J'ai posé sur les vagues mes chants
une Lettre Infinie
un bord de moi 
mes mains orphelines
et tout ce qui fut
et tout ce qui est
et une Constellation
des histoires de marins
et une aube dans les ailes des pélicans

De tes eaux à mes sables
les Pléiades....

Mariem mint DERWICH

(Artiste : Alexander ARCHIPENKO)


samedi 1 juillet 2017