mardi 31 octobre 2017

Nous aura toujours cette couleur, le toucher de ces musiques qui nous lient, qui nous disent, qui nous écrivent. Du plus loin que ma mémoire te parle tu existes en ces musiques que nous écoutons ensemble... Tu es et resteras ma note première, ma note profonde, ma note belle, ma note mienne en laquelle dansent mes mots de toi.
À l'infini de nous tournent nos musiques; notre histoire...
Je t'aime.
Et quand nous manquons à l'autre, quand nous manquons de l'autre, repartir en la musique pour le retrouver, pour le regarder, pour qu'une absence ne soit pas que cruelle mais aussi, parfois, magie.
Je t'entends en t'écrivant. Je t'entends dans cette musique qui habite notre appartement. Je t'entends, là, à côté. Je t'écoute en l'écoutant.
Je t'aime en toutes ces musiques. Je t'aime pour elles, pour le frisson sur la peau, pour la beauté qui est notre et que nous déroulons au fur et à mesure des mois qui passent. Pour tout, pour tout.
Je t'aime pour hier soir, je t'aime pour tes petits mots des lointains, je t'aime pour la paix en moi et tout ce bonheur qui m'habite . Je t'aime pour vous, merveilles miennes. Je t'aime.
Et la musique... toujours la musique.
Celle qui est née au bout de tes mains et de ton odeur en cette nuit première, cette nuit où mon plaisir est né en notes, en vague sensuelle, en portée musicale... Musique et lumière, musique et feu, musique et éternité...
Musique qui a fait d'une rencontre entre 2 improbables une permanence en nous, une évidence que nous avons su entendre.
Et un poète persan qui a tournoyé pour nous, pour l'eau dans tes yeux de brume, pour la houle en moi, pour ce qui se tissait, pour ce qui venait, ce qui nous engloutissait et tout ce qui nous réveillait à l'autre et à nous...
Musiques pour nos nuits, pour nos voyages, pour nos mains qui se cherchent, pour ton regard en moi, pour des enfants heureux qui venaient habiter mes bras, pour la douceur, pour l'élan, pour la paix...
Musique pour ta voix, pour les moments de nous où mon coeur bat, bat... Comment n'entends-tu pas tous ces battements quand tu me parles? Comment n'entends-tu pas mon coeur battre la mesure de l'univers quand ta voix s'étale à mes oreilles, prend possession de moi, me rend lumineuse et bulles légères?
Comment ne m'entends-tu pas danser pour toi, comme j'ai dansé cette musique là, yeux fermés?
Et mes mots accrochés à tes rires, à tes silences soudains, à ce truc que tu as dans les yeux quand tu es heureux...
Je t'aime.
Hier nous étions ensemble et je reprenais possession de tes bras et de tes désirs. Je t'aime.
Cette nuit je vais te regarder dormir en cette musique et m'émerveiller encore et encore de ton grand corps d'homme, de toutes tes forces et de toutes tes fragilités. Et j'enfermerai en mes mains une constellation pour la déposer en mon cou afin que des étoiles fassent de ma nuit une présence de toi, amour mien, si mien.
Je te ferai collier à ma peau. Je poserai mon épaule à ta bouche et à ton odeur et ton souffle dessinera les nuits qui nous attendent. Et je pourrai, enfin, dormir.
Je t'aime mon si bel homme mien, mon magnifique, mon tout, ma vie.
Un jour nous nous offrirons une nuit d'étoiles et, allongés sous l'infini, nous écouterons toutes nos musiques. Mon atome, mon atome d'éternité, mon atome aimé...
Je t'aime.
Regarde nous : nous sommes beaux de tout ce qui nous lie, nous sommes beaux de toute cette histoire magique, nous sommes le monde et une nuit. Une nuit. Une musique. Une femme et son homme. Une note parfaite.
Tu me manques.

MMD




dimanche 29 octobre 2017

Mon si amour...

Pour tes mots de nous, tes mots de moi, tes mots du manque et d'un lointain, ces notes et mon amour que je dépose en elles, mon amour que je mets en Lettre infinie, tout mon amour que je porte à ta mémoire.
Je t'aime.
Tu me manques tellement. Tu manques à ma vie ici, à ma vie tout court. Pourtant je te porte en moi seconde après seconde. Mais ton corps, tes rires, ton humour, tes yeux, tes mains pour rendre l'espace respirable, ton odeur, ta présence, ton intelligence, ta tendresse, tout me manque.
Et quand le manque est trop pointu je m'arrondis en nous, je me coule en tes bras, je mets mon nez dans ton cou et je repars sur l'entre-île, la notre, celle qui nous habite. Ne pas quitter l'espace de tes bras, ta présence, ne pas quitter ton regard et rendre le monde, mon monde, plus acceptable.
À la nuit refermer la porte sur nous, laisser le monde dehors et rentrer en ma mémoire, celle où tu marches et où tu m'aimes et où je t'aime et où un regard, un geste ébauché, un murmure deviennent un infini amoureux et sensuel.
Je t'aime amour mien. Et je roule en moi mon " Homme mien"; homme de mes merveilles, homme de mes miracles, homme si mien...
Poser mes doigts à l'attache de ton épaule, à la douceur forte de ton bras, à la tendresse de ta poitrine, à la puissance de tes hanches, à l'arrondi de tes lèvres, à ta voix, à ta façon particulière de poser certaines lettres, à tes yeux qui lisent un livre, à tes mains qui empoignent l'espace, à ton odeur allongée sur ma peau, à ton rire, à un cadeau de toi... Tienne en tout ceci. Si tienne.
Accomplir tous ces petits gestes des quotidiens et t'y inscrire... Me coiffer et sentir tes doigts en mes cheveux, dessiner mes yeux et t'offrir mon regard, boire un café et devenir goût et légère amertume sur ta bouche, poser un parfum entre mes seins et devenir sillon odorant pour toi, lire et te sentir pas loin, m'allonger chez nous, en notre chambre et des frissons font ma nuit, écouter nos musiques et t'entendre me toucher en toutes ces notes qui nous émeuvent et qui nous disent mieux que toutes les paroles... Tu es mes heures et mes jours et mes nuits.
Je t'aime.
Tienne, femme tienne et j'aime cet abandon à toi, ce lâcher prise à toi et à nous, à ce que tu as permis et que tu permets. Femme tienne.
Mon si beau fragile, mon si tendre, mon si amour, tu me manques.
Et toute la douceur de nous, toute cette douceur... Nous est douceur et liberté. Et demain. Et cette nuit. Et ce tout de nous que nous avons tissé ici et qui danse, à chaque fois familier et à chaque fois nouveau.
Je t'aime mon bel amour mien. Mon homme qui m'a apportée un sentiment de sécurité  neuf pour moi. Je t'aime tu sais, je t'aime si fort que je peux enfermer le monde entre mes mains et te l'offrir.
Je t'attends et je t'attendrai. Tienne, femme tienne, femme à toi.
Seul l'amour est. Laisser aux morts en sentiments la fadeur et la tristesse de leurs vies étroites et ne vivre que l'amour. Aimer, être aimé. Je t'aime. Seul cela compte. Nous. Et toi pour étoile mienne, pour mon ciel, pour nos rêves et nos espoirs. Tu es ma force. Tu es mon amour.
Je t'aime.

MMD



vendredi 27 octobre 2017

Mon amour, mon lointain. Merci pour la belle surprise ce matin. Si belle surprise que j'enferme dans ma boîte mémoire, ma boîte de nous, celle qui dit tant de choses et qui permet que ma vie continue.
Je te regardais et c'est comme si je touchais ton sourire et ta voix. Je vous regardais et j'étais rentrée à la maison.
Je t'aime pour tout ça : nous n'aurons pas eu toute une vie à vieillir ensemble mais nous avons tellement plus,  nous avons, nous possédons un instant d'éternité. Nous n'aurons pas eu d'enfants à déposer dans le coeur et les mains de l'autre mais nous avons la magie et nous aurons cette magie pour tout le temps du monde qui s'en vient. Il reste la joie d'un homme et d'une femme qui se regardent et qui s'aiment, qui ont noué leurs mains, qui brodent des absences pour mieux faire naître une présence. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime pour le miracle que tu es pour moi, ce miracle fait homme mien, dans les yeux et la voix duquel je me noie.
Mon si bel amour... Mon si tendre. Mon si mien, mon si aimé, mon si attendu. Mon homme, ma fierté, mon bonheur, ma tendresse, ma passion, mon amour de si loin...
Tienne. Tellement tienne. Entièrement tienne. Juste tienne, tienne pour ta vie, tienne pour tes mains, tienne pour tes yeux, tienne pour ton corps, à ton corps, tienne pour ta voix, tienne pour tes frissons, tienne pour tous tes manques...tienne pour les années qu'il nous reste; tienne pour t'accompagner.
Femme tienne. Et, jour après jour, sans te nommer, je te présente au monde, je lui raconte combien tu es mon homme, combien tu es ma lumière et mon étoile. Je lui dis que je t'aime et que j'en ressens une joie profonde. Combien je suis fière d'être ta compagne d'âme et d'amour, ta compagne de désirs, ta compagne de coeur. Et combien tu as transformé ma vie. Et combien je me suis inscrite en ta mémoire.
Ma belle histoire, mon ange... nous entends-tu? Entends-tu ce qui fut et qui est ma mémoire maintenant? Entends-tu cette nuit là bas, entre mer et sable, où tu étais sorti dans la nuit et où, avant d'aller te recoucher, tu es venu prendre ma bouche endormie, fort, si fort? Et moi qui me suis rendormie avec ta chaleur sur mes lèvres et enroulée dans la paix de ce geste amoureux?
Entends-tu? Sens-tu ma bouche contre ta bouche?
Je t'aime. Ouvre ta main que j'y dépose notre histoire, que j'y allonge tendresse et douceur, que j'y dessine un murmure de désir, un murmure de plaisir, que j'y inscrive mon nom et mes mots de toi... Ouvre ta main et pose la sur ma peau. Tienne en cette main. Tienne en ton nom.
Tu m'as écrit des mots qui me brûlent : oui je suis ton manque, ta vibration, ton pétillement, ta douceur, tes courages, tes espoirs, ton amour, ta femme. Je suis tout ça et tellement plus encore : je suis ton atome ma belle profondeur, mon amour si fort, ton atome.
À ton"Oui" je pose mon "Oui". Oui homme mien. Ce Oui qui contient tant de belles choses et une vie à venir, une vie où nous serons.
Aujourd'hui je suis à l'aube de toi. Il me reste toute une vie à te vivre, à nous vivre, à oser, à respirer, à apprendre. Je suis à l'aube de toi.
Il y a tout l'amour du monde à faire et à porter.
Je t'aime.
Cette nuit j'ai allongé mon corps sous tes mains... et je me laisse emmener là où tu veux. Je suis note de plaisir. Je suis note du manque. Je suis ta note.
Je t'aime mon si fort, mon si doux, mon magnifique.
Je t'aime.
Dormir dans ton odeur... J'en rêve, je le vis nuit après nuit. Et, parfois, quand le sommeil refuse de venir, je t'écoute bouger dans ta nuit, respirer et je remercie le ciel pour la douceur de ces moments.
Je t'aime. Tiens tes bras refermés sur moi, fort, fort... Tiens moi, je suis une femme heureuse. Je suis là... Je te désire; je t'aime; je suis à toi. Tienne.
Amour mien.

MMD








mercredi 25 octobre 2017

Te souviens-tu de toute la douceur qu'il y eut entre nous, de cette douceur qui aplanissait le monde, qui faisait d'un moment un partage et, en même temps, une paix en soi?
Te souviens-tu combien nous fut doux amour mien?  Même ton regard qui me dessinait soudain, qui m'empoignait, murmurait, en plus de ton amour pour moi, qu'entre nous s'éveillait cette douceur tendresse...
Te souviens-tu homme mien? Et de ces noeuds qui se déverrouillaient, de toutes ces heures où toi et moi, même au milieu d'autres, n'habitions que cette douceur, qu'elle nous habitait aussi? Cette douceur et cette familiarité si belles, cette attraction des atomes, ce lien invisible qui nous rendait plus grands, qui nous rend plus grands...
Te souviens-tu mon amour?
Te souviens-tu de ton doigt posé sur ma bouche? Te souviens-tu de ta voix qui s'abandonnait?
Te souviens-tu de mon regard quand tu déposais quelque chose de toi en moi?
Te souviens-tu comment ils ont habité mes bras, eux part de toi, et combien mes bras les ont aimés, vous ont aimés?
Te souviens-tu de ton geste, dans la voiture, pour mettre nos musiques et rendre nous partie pleine du voyage, de la balade, de l'espace?
Te souviens-tu de toi tournant la tête vers moi alors et ce que racontaient tes yeux?
Te souviens-tu mon aimé?
Te souviens-tu de l'homme qui s'est posé en mes mains, si fragile, si émouvant, si perdu et qui a accroché ses larmes à tout ce que j'avais à lui offrir?
Te souviens-tu de mon nez dans ton cou et moi qui écrivais notre histoire?
Te souviens-tu de ta poitrine sous ma tête, du creux de ton épaule où j'ai brodé ce qui nous lie?
Te souviens-tu du premier poème, de ma première lettre vers toi?
Te souviens-tu de mon premier plaisir, de ma naissance à ton corps, de mon envol en tes mains?
Te souviens-tu de tes Je t'aime soudain murmurés au détour d'une phrase, pudiques mais si puissants?
Te souviens-tu bel bel amour si mien?
Tu me manques. Je t'aime.
Tu me manques à en pleurer une musique, celle que tu m'as fait découvrir et qui est en trame de mes mots de toi aujourd'hui.
Je suis là mon magnifique. Je suis là. Et tu es là, en cette douceur, en ces notes.
Tu m'habites mon homme. Tu m'habites.
Je t'aime.
Enfouie en ta douceur...

MMD




dimanche 22 octobre 2017

Tu me dis que mon écriture ce n'est que moi, qu'elle est en moi. Oui. Mais elle ne se peut que parce que ton regard lui a permis de sortir de cet espace où elle tourne depuis tant d'années, cet espace où j'ose tout, où je peux tout. Tu écris avec moi cette histoire devenue Lettre Infinie. Tu écris avec moi. Mon écriture, ton écriture. Notre écriture. Tu m'as offert cette Lettre... Toi.
Et parce que je crois aux mots d'amour, à ces musiques qui le disent, aux mille petits trucs qui sont sentiments et expressions amoureuses, parce que je suis ainsi tu le sais, ce duo qui chante la passion, la folie d'aimer l'autre... Je suis ta passionnelle, ta passionnée, ton amoureuse. Et toi mon grand amour. Tu m'as éveillée ainsi. Charnelle, vivante, enfin entendue, enfin regardée, enfin aimée, enfin acceptée, enfin touchée, enfin rendue au plaisir et à mon corps, enfin femme de... femelle de... femme pour...
Je t'aime.
Tu m'as dit " tu es belle" et je suis devenue belle. Tu m'as dit " tu as un si beau sourire" et je suis devenue ce sourire. Tu m'as dit " je voudrais mordre ta bouche" et je suis devenue cette bouche. Et je suis devenue tes mots du désir, tes mots du manque, tes mots, tous tes mots...
Et tout ce qui danse en moi, tout ce que je danse, comme je l'ai dansé hier soir lors d'une soirée où j'étais invitée. J'ai dansé pour toi, dansé à en perdre le souffle, à en perdre l'absence, à retrouver ton regard qui me suit comme lors de cette soirée il y a maintenant plusieurs mois. Dansé à me perdre et à te poser dans mon espace. Tu m'as rendue belle par tes mots et par ton amour pour moi alors j'ai dansé d'amour. Je t'aime. Je t'aime d'amour fou mon bel bel homme mien. Je t'aime à me sentir lionne, à me sentir maîtresse du monde, à me battre pour toi, à me battre pour nous, pour tout ce qui compte.
Je t'aime à me sentir tellement de choses, à regarder le monde en face, enfin. Je t'aime à t'aimer pour les années qui restent, pour les années à inventer, pour l'infini après, pour la danse des atomes dans le soleil, je t'aime à écrire un poème sans fin, je t'aime à te rêver des enfants à poser en tes mains, je t'aime pour tout l'amour qu'il nous reste à faire, pour tous les voyages, je t'aime pour t'aimer... Je t'aime pour tous les mots de l'autre jour qui brodent ma vie dans la tienne, pour les projets en commun, pour ce qui raconte un homme et une femme.
Tu me manques. Je t'aime. Et je suis heureuse de n'être qu'à toi, pour toi. Tienne.
Je sais que dans le cynisme très contemporain il parait bête de dire des choses pareilles, mais... Mais je t'aime, j'aime t'appartenir, j'aime n'être que tienne, j'aime cette soumission à ton regard, j'aime n'appartenir qu'à tes mains, j'aime n'appartenir qu'à ta mémoire, j'aime n'appartenir qu'à ta vie, j'aime ça...
Fleur bleue? Sûrement... et amoureuse d'un homme magnifique.
Je t'aime.

MMD














vendredi 20 octobre 2017

Amour mien, grand amour mien, bel amour mien. Mon éternel, mon immortel, mon infini.
Ce soir je n'étais que lumières, grand frisson. Ce moment de nous me fut précieux. Il m'est précieux.
Te voir, t'entendre, t'effleurer avec mon regard fait yeux et coeur, te reconnaître mien, toujours et encore, me reconnaître tienne, toujours et encore. Merci.
Tes mots d'amour, tes mots du manque, je les ai emmenés avec moi en cette nuit magique. Je suis allée avec des amis à l'extérieur de la ville, assez loin, dans un espace de nuit, un espace ciel étoilé, un espace de souffles.
Là bas je pouvais enfin voir les étoiles, comme si le ciel était plus proche. Ce fut magique.
Et, allongée sur le dos, mes yeux ont trouvé les Pléiades, juste en dessous du Taureau. J'étais heureuse comme seule une femme amoureuse peut l'être. Ces étoiles que tu m'as offert un jour et que je porte pour l'éternité, merveilleux cadeau, ces étoiles que tu m'as offert pour l'absence, pour ton absence, pour notre absence... Elle est belle cette constellation. Amas d'étoiles féminines qui me rend lumineuse. Et proche, si proche de toi.
Dans cette nuit parfaite il y a eu aussi des étoiles filantes. Et tous mes voeux, toutes mes prières, tout ce que je lançais vers toi, tout ce qui frissonne en tes mains et sous ton regard, tout ce qui danse en ton amour de moi. Ma nuit magique, ma nuit de toi, ma nuit lumières accrochées à la nuit...
Je t'aime.
Comment pouvons nous respirer, comment pouvons nous être nous mêmes dans cette absence qui dit le manque, l'amour, le désir, la douceur? Oh mon ange...
Nouer mes doigts aux tiens, embarquer dans la Lettre Infinie, écrire à deux, rendre l'autre à lui, lui parler d'amour, seule chose qui compte, seule chose qui compte...
Écriture duelle pour un même battement de coeur, pour un même désir... Tu es là, tellement là. Tellement là mon homme. Tellement toi. Tellement mon amour.
Je regardais ta bouche et tout tremblait en moi. Je te regardais dans tes silences soudains et plus rien n'existait au monde que tes yeux, tes paupières, ton visage de l'urgence, ton sourire qui me rend si sensible.
Je t'aime.
J'aime un homme magnifique, un homme qui me convient, qui rend mon monde paix et poésie, un homme que je dessine mot parfait. Il est mien. Il m'a prise dans ses bras et a tissé une belle histoire. Il me dit que je suis belle et je deviens immense, je danse. Il me dit qu'il me désire et mon corps se fait fluide, amoureux, sensuel, parfum, juste pour ses mains, juste pour son odeur, juste pour sa bouche, juste pour sa peau, juste pour lui, juste pour lui, à lui. Il m'invente partition amoureuse. Et je lui appartiens, corps et âme, plaisir et désir, amour et lointains. Il dépose des étoiles en mon ventre et en mon cou. Il écrit sur ma peau que le monde est un homme et une femme qui s'aiment et se cherchent par delà les grands lointains. Je lui raconte qu'il nous reste une vie à vivre, une vie de nous, que je vieillirai à ses côtés, que je le regarderai encore et encore, en émerveillement de lui et de nous. Que je l'aimerai jusqu'à mon dernier souffle dans ce cycle là. Il m'apprend des silences à mettre en musiques dans une lettre si infinie... Il me dit des mots d'amour pour que je les accroche à ma mémoire et à mon manque de lui. Il est mon piano, ma note amoureuse, ma note sensuelle, ma note fragile, ma note première. Il est tout ce qui vient. Il prend soin de moi et me rêve dans sa vie. Il est ma vie, toute ma vie. Je l'aime. Les mois ont passé et je l'aime comme au premier jour. Je le lui dis pour qu'il entende qu'une femme l'aime d'amour fou. Il est mon homme, mon si bel homme, mon amour. Mon sourire, ma déchirure, mes yeux, mon coeur, mon âme musicienne, mon si bel amant, ma tendresse, mon sensitif, mon absolu, mon homme rêvé, mon homme revenu vers moi, qui m'a retrouvée depuis les confins de l'univers...
Je t'aime. Tienne, uniquement tienne. Pour toi, à toi, rien qu'à toi. Pour toi. À toi. Je ne suis que pour toi.
Je t'aime.
Merci pour la découverte musicale. Un jour nous aurons un lieu de nous que nous remplirons de toutes ces musiques et une mer à écouter dans toutes ces notes et un monde de nous qui sera musiques. Et nous deviendrons alors souvenir pour nos enfants et petits enfants... Souvenir amoureux qui dira que nous avons aimé et été aimés. Absolu.
Tienne. Tienne.

MMD




mercredi 18 octobre 2017

Merci d'avoir lu. Merci pour ce "regard double" sur la Lettre Infinie.
Je mourais de peur que tu n'aimes pas... J'y ai mis toute ma force en ces mots, tout moi. De moi tu n'ignores rien. Ni de mon amour pour toi.
Et je regrette tant d'avoir manqué ton appel. Ta voix me manque. Parler avec toi me manque. T'entendre est toujours aussi merveille.
Pour nous cette nuit repartir dans l'adagio de Samuel Barber pour donner une couleur à l'absence, la rendre regard tien et émotions et cette tendresse que tu allongeais en moi en me regardant.
Et toujours autant de frissons...
Pour toi amour mien.
Pour moi. Pour ce que je porte en moi, pour tes rêves. Pour un silence. Pour une absence.
Pour tes mots.
Pour ce que tu as permis par ta seule présence, par ton regard, par ton amour, par ta tendresse.
Pour ce qui est.
Il y aura toujours ces moments musique qui auront brodé ce Nous ici, dans cette ville où je suis devenue étrangère à moi parce que tu n'y es plus.
Je t'aime. J'ai pris en moi ton " Je t'aime si fort". Je l'ai enfermé en mes mains et je le dessine à mon corps, à mon âme, à mon coeur. Je l'ai enfermé là où tu habites, là où tu vis, là où je t'écris.
Et de mon ici à tes lointains ces mots que je lance vers toi pour que je continue à vivre en toi, à exister dans ta mémoire et dans ton présent.
Tu me manques. Je te le dis et redis, tout au long de ces mois qui passent, depuis ce départ qui m'a laissée orpheline de mon grand amour, à l'étroit dans ma peau. Tous ces mois sans toi et je me demande comment je vis avec, avec tes lointains que j'imagine, que tu as partagé avec toi...
Vivre avec toi, vivre sans toi, vivre.
Vivre.
Et toi si loin...
Se lever tous les matins, effectuer ces petits gestes qui racontent une journée qui vient. À la nuit qui s'endort me dire que j'ai survécu à une autre journée. Gagner sur le temps, battre le temps.
Me dire que, peut-être, j'entendrai ta voix.
Beaucoup de silences et en eux je nous ré invente.
Je t'aime.
Tu me manques.
Je n'ai pas beaucoup d'espaces de toi, si peu. Parfois, à la nuit, quand dans ma tête tournent toutes ces idées dans la solitude de mes heures qui savent que le lendemain je ne te verrai pas, que tu ne seras pas dans mes parages, je me demande quand tu as perdu le chemin de ma voix et de l'envie de me parler. Je ne sais pas. Je préfère ne pas y penser, ne pas me piéger dans ces questions auxquelles je n'ai pas de réponses.
Alors je repars dans la Lettre Infinie pour te parler, pour t'aimer, pour ne pas entendre certaines choses.
Je t'aime.
De toi il me reste ces mots, ce "roman", cette force que tu as mis en moi en m'aimant. De toi il me reste ceci.
Et mes nuits à ne pas dormir ou si peu toute enroulée dans tout ça pour me consoler.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime tant.
Je repars dans l'urgence, en ces temps où le besoin de l'autre, la faim de l'autre parait les heures de cette impatience qui dit le sentiment amoureux.
Je te regarde et je t'apprends encore et encore.
Je t'aime. Merci pour tes mots d'aujourd'hui. Ils me sont lumière.
Cette nuit je retourne dans ce moment où nous avons tracé la route vers là bas, où tu nous a menés vers cet endroit où, vraiment, profondément, j'ai atteint la paix. Dans ces kilomètres et la musique dans la voiture. Et moi en train de regarder ton profil, tes mains sur le volant, la ligne de ton cou. Et ta présence si forte auprès de moi, toutes ces heures que j'ai volé au temps pour t'aimer quand tu ne serais plus là. Chaque geste de toi imprimé en moi, chaque mouvement des muscles...
Est ce que j'aime trop? Est-ce que je t'aime trop? Aime t'on trop?
Je ne crois pas. Nous n'avons pas l'immortalité en nos vies sur terre. Nous ne possédons que l'urgence de ce temps terrestre qui  raccourcit si vite. Alors je refuse la tiédeur. Je refuse les habitudes. Je refuse ce qui tue l'amour. Je refuse le besogneux.
Nous ne possédons que l'immortalité des atomes et de l'infini. Tu es mon immortel, mon éternité.
Je t'aime dans ma passion de toi, pour toi.
Je t'aime. Prends soin de toi mon bel amour.
Et la musique pour te ré inventer... Je t'aime. Je te notes. Je te manque de toi, je te effleurer, je te sommeil tien, je te rêves, je t'amour à en perdre tout. Je t'aime homme mien.
Entends moi dans cette musique, entends nous. Entends nous. Rêve nous; ne laisse pas la raison tuer ce qui nous lie. Ne laisse pas un lointain m'emprisonner dans ma solitude. Ne laisse pas d'autres habitudes me rendre transparente et inutile.
Regarde nous : nous sommes si vivants. Ne suis-je pas ton amour? N'es-tu pas mon amour?
À toi, mien, si mien, si aimé mien, si amant mien, si amour mien. À toi et à ce qui danse en toi.
Et pardon pour la phrase maladroite que je t'ai écrite cette après midi, celle qui explique sûrement ton silence de ce soir.
Je t'aime.

MMD











































lundi 16 octobre 2017

Remplir ma nuit de cet "Hymne des Chérubins", encore et encore, toujours. Il est des musiques à n'écouter que dans cette parenthèse ouverte dans le manque et dans l'absence.
Pour respirer, te respirer et me souvenir du moment où tu as écouté ce morceau. Tu étais ici, dans cette ville si étroite, si sclérosante. Tu écoutais, en cette matinée ( en cette matinée où je réalisais soudain que tu allais partir et où la douleur s'est installée) et je te regardais. Comme je te regarde toujours.
Et je devenais ton regard qui entrait en toi, cette émotion sur ton visage. Je te dessinais du bout de  mon amour déposé en mes yeux. Et j'écoutais...
T'aimer ainsi : dans la musique et le bouleversement, dans ce beau qui nous ramène à l'âme, à l'esprit de ce qui est en nous. T'aimer ainsi et t'aimer.
Je t'aime.
La splendeur de ces voix pour aller vers toi, vers ce qui est sensible en toi, ce qui entend, ce qui écoute. Et t'effleurer dans tes lointains où je ne suis pas.
Je suis prisonnière de toutes ces distances. Et prisonnière du manque de toi, de ce vide en moi qui te pleure et t'espère et qui te rend mémoire infinie... Prisonnière de moi, piégée dans mon corps, piégée dans cette vie.
Bel amour mien, mon si bel amour.
M'entends-tu dans tes lointains? M'entends-tu dans ta vie? M'entends-tu?
Tu es si loin... Si loin. Tellement loin.
Je t'aime. Comme je peux, comme je peux. Je ne sais que t'aimer. Cela doit paraître étrange mais je ne sais faire que ça et j'en suis heureuse. Aimer en pointillés, n'aimer que par morceaux n'est pas aimer, c'est s'aimer et aimer que l'on soit aimé.
Moi j'aime, je t'aime. Tu es ma vie. Et je te donne tout mon amour. Je te donne tout, mes langues, mes mots, mon écriture, ma présence quotidienne sur ce blog, ma lettre infinie pour que tu ne sois pas seul en ton coeur et que tu me poses auprès de tes autres amours, les merveilles. Depuis notre première fois je suis là, toujours là. Je te dis, nuit après nuit, mots après mots... Je me donne à toi par tout ceci. Tout ce qui est moi pour toi. Et j'apprends la patience mais aussi l'impatience et le manque. Moi la passionnelle, moi qui irais au bout du monde si tu me le demandais, moi qui me battrais pour toi, qui pourrais déchirer le ciel pour toi et eux.
Et toute cette impatience en moi, ce fourmillement permanent, ce manque de toi jamais apaisé, mon amour si présent, chaque seconde, chaque minute, chaque heure... Une respiration qui a ta couleur et que je t'envoies désespérément via ce blog, dans cette lettre infinie qui calme ton absence, un peu...
Je t'aime ainsi : je suis vivante. Seul cela compte.
Pas de demi mesures dans mon amour de toi et pour toi. Être entière. Tu es mon tout, mon horizon, mon histoire, mon rêve d'homme. Pas de faux semblants, pas de mensonges ( tu sais que je te dis tout, même quand ça te lasse ou te désarme), pas de stratégies. Non. Juste mon élan pour toi, mes frissons que je suis, cette voix en moi qui me répète que tu es mon homme des lumières, mon amour amant si fort, ma belle espérance, ma vie et le reste de mes années.
Je ne sais pas t'aimer autrement. Je ne sais pas.
Et je ne veux pas apprendre une autre façon d'aimer. Je t'aime ainsi. Avec mes manques de toi mais aussi avec mes pleins de toi. Avec tes silences et avec tes présences soudaines. Avec ce que je ne sais pas et ce que tu me laisses partager parfois. Je ne cloisonne pas ma vie. Je te l'offre, dans ses petits bonheurs et ses grandes peines souvent.
Alors je vais continuer ainsi, à écouter tes messages, à te relire, tous ces petits bouts de toi, quand ta voix me manque, à te ré inventer présence, à t'aimer fort, si fort que tu me rends charnelle. Si vivante.
Je t'aime.
Notre belle histoire si étrange, si...intime, si différente. Mais elle nous appartient. Elle est nous. Elle permet la vie qui bat, là, en cet espace en nous qui nous rappelle que nous sommes, que nous pouvons voler, que nous pouvons empoigner le monde, que tant de choses nous attendent. Tout ce qui est à oser, tout ce qui est à aimer, tout ce qui se doit d'être avant que nous mourions.
Je t'aime. Je suis là homme mien. Je suis là et je t'aime.
Tu es si loin... tu es dans ta vie, dans tes vies. Tu vas rejoindre une autre vie.
Et moi je m'invente une vie de toi, une petite vie, pour remplir cet appartement et toutes ces heures où je t'attends. Et où je n'ai que moi.  Je t'aime pour ne pas mourir prisonnière. Je t'aime, homme mien à aimer.
Je t'aime étoile mienne.
Je te nuit, je te musique, je te aime moi, je te absence. Je t'aime.

MMD






samedi 14 octobre 2017

Homme mien, amour mien. À cette nuit qui te contient, à cet instant où tu me lis, lier la douceur d'une guitare qui raconte le paradis perdu, un adagio dentelles, une histoire qui se fait immobile et mémoire.
Comme la notre en ces mots. Ma belle absence, ma belle présence, mon si bel amour.
Jour après jour tu m'offres une terre et une mer, une vie en toi. Et jour après jour, nuit après nuit, je lie mes doigts aux tiens et je reviens dans notre lettre infinie pour te raconter l'absence, le manque, ce qui est en moi et tout ce qui est toi, toi en moi, toi en mon regard, toi en mon souvenir, toi si loin, si loin et que, pourtant, je respire.
Mon Je t'aime et tous mes Je t'aime et tous mes mots pour toi mon amour. Et tout ce qui me fait et tout ce qui tournoie en moi.
Tu me manques ma douceur, tu me manques.
Alors je laisse la musique combler cette absence. Je te rends à une présence dans ces notes. Je repars en souvenirs de toi. Pour que tu te souviennes que tu as fait de moi une musique étalée sous tes doigts, une note parfaite. Pour que tes mains n'oublient pas qu'elles m'ont rendue portée et chansons et douceur et tendresse. Et amour. En amour. Amour.
Amoureuse de toi, ton amoureuse.
Tu as bouclé la boucle. D'une petite fille de 5 ans déchirée par un homme tu as fait  une femme, tu lui as rendu son corps, sa féminité, ses désirs, le désir de l'autre, la lumière qui naît à chaque fois que tu la touches ou que tu lui parles. Tu es mon premier. Tu es mon premier. Tu es ma note première, celle que j'ai cherché toute ma vie, ce son qui vient de si loin et qui rend une femme à un homme et un atome à l'infini de l'autre.
Quand tu vacilleras rappelle toi que tu as créé une femme, que tu lui as permis ses poèmes amoureux, son long long chant d'amour. Quand tu auras mal, à l'étroit dans ta vie, malgré ta force morale, ta force intérieure, quand tu pleureras regarde moi et regarde ce que tu as permis en moi, ce dessin d'une belle histoire, cette trame de nous qui se construit dans nos lointains, si proches, si loin...
Rappelle moi à ta mémoire, reviens dans ta main qui cherche la mienne, reviens dans mon plaisir de toi, reviens dans mes mots de la nuit, reviens respirer mes cheveux, offre moi ton cou pour que mon nez te respire et fasse de ton odeur un poème à venir.
Souviens toi, quand tu es triste ou quand tu es gai, qu'une femme a levé la tête vers toi, une nuit douce douce ici, qu'elle tremblait tellement qu'elle ne pouvait plus penser, qu'elle a pris ta bouche pour ne pas s'enfuir et qu'elle t'a murmuré en elle " Sois doux, sois tendre, viens et rends moi à la vie". Souviens toi d'elle qui a découvert le plaisir profond et ta peau dont elle a fait les pages sur lesquelles elle écrit.
Souviens toi qu'elle est tienne, absolument tienne, qu'elle t'attend et t'attendra parce que c'est notre histoire et que nous devons l'écrire telle qu'elle fut à l'aube du monde.
Ne pas briser le cycle des atomes.
Je t'aime. C'est ma prière. Je t'aime.
Cette nuit je parle de toi aux étoiles, je parle de toi au ciel, je parle de toi à ce lieu que tu m'as offert, je parle de toi pour que la mémoire de nous reste en ce monde, pour que nous vivions des milliers d'années dans la lumière de nous, pour qu'un jour nos enfants et leurs enfants racontent que nous fûmes, que nous avons aimé et été aimés, que nous avons été atomes dans l'infini. Pour nous permettre de repartir et de nous percuter à nouveau.
Je parle de toi en cette lettre infinie pour que tu restes mon immortel, mon éternité, mon homme, mon amour, mon roc, mien.
Je t'aime mon ange. Tu me manques. Tu me manques.
Alors je vais attraper ton regard de brumes et n'être que cette femme qui frémit sous tes yeux et qui, depuis des mois, dépose en toi tous ses mots et tout son amour de toi.
Je t'aime. Tu vas venir arrondir ton corps si aimé à mon corps orphelin et tu vas me permettre le sommeil.
Je t'aime. Je t'aime mon si bel amour, mon homme, mon homme.
Je suis là. Regarde moi amour mien. Écoute moi dans cette musique. Referme tes bras sur moi...
Je t'aime ma note première, ma note parfaite, ma note intime, ma note unique, la plus belle. Je t'aime.

MMD











vendredi 13 octobre 2017

Amour mien. Retourner dans la simplicité amoureuse de Cabrel, la poésie qui dit, qui raconte...
Écouter, t'écouter, souffler sur les paroles de la chanson pour qu'elles se déposent en toi, en tes mains.
"Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai."
Je t'aime. Et ton Je t'aime pour m'endormir en toi, pour que tes bras me tiennent, pour que mon nez retrouve le chemin de ton odeur. Et tout ce manque de toi, ce manque si immense. Tout ce manque qui est aussi notre histoire et l'entre-île .
Je t'aime.
Te parler cette après-midi a permis que j'expulse ce foutu manque, cette absence, tout ce qui fait mal, tout ce qui me laisse à genoux, étouffant dans mes pleurs.
T'aimer ainsi homme mien, t'aimer ainsi. T'aimer à en perdre la respiration. T'aimer...
Tu m'as dit " Tu fais partie de ma vie" et quelque chose s'est ouvert en moi, là dans cet espace où je pleure parfois.
Et remercier le ciel encore et encore pour toi dans ma vie, toi en moi. Pour t'avoir retrouvé. Pour l'homme que tu es, si humain, perfections et imperfections, douceur et tendresse, force et fragilités.
T'aimer comme aucune femme ne t'a jamais aimé parce que tu es homme à aimer, mon amour, mon homme d'éternité, homme de ma vie, mon centre... Me déposer à toi.
Je m'ennuie sans toi. Je suis à l'étroit dans ma vie, dans mon corps, dans ce monde qui m'entoure.
Je m'ennuie tant loin de toi.
Tu as fait de ma vie une histoire belle et triste aussi parfois, une histoire où mon atome est venu et où ma vie a pris un sens nouveau. Il y a eu mes fils. Et tout l'amour que je leur porte. Et il y a eu toi. Il y a toi.
Et tout l'amour que je te porte. Mes 3 hommes, indissociables de moi, que je porte.
T'aimer dans le battement de mon coeur quand j'entends ta voix, quand je lis un message, quand je vois un signe de toi, t'aimer dans cette houle que tu lèves en moi.
T'entendre à nouveau et toujours cette magie, cette puissance de ce que j'éprouve pour toi.
Je t'aime mon ange, ma passion, mon éternel.
Et tous mes petits mots naïfs, mes mots d'amour, mes mots du désir pour marcher auprès de toi.
Je t'aime non pas pour que tu combles mes vides mais parce que tu me permets de renaître sans te moquer de moi, sans rire de moi, sans moquer l'étrange que je suis. Je t'aime de me laisser t'accompagner.
Et moi l'amoureuse, ton amoureuse, ton amour, partie de ta vie, je lève les yeux vers toi et je te regarde.
Amoureuse, amour.
Et, secondes après secondes, je nous bâtis un endroit de nous, un endroit où tu serais libre, où tes peurs s'estomperaient, où des enfants viendraient habiter tes bras et ton amour d'eux, un endroit où tu serais libre de poser ta main sur moi et où je pourrais te voir marcher, vivre, respirer, dormir...
Un endroit où je pourrais mettre de la musique et où je pourrais danser, danser... Cet endroit je te l'ai offert en mes mots. Il y a un lit où je t'écoute dormir, des pièces et des murs à qui offrir une mémoire et une bienveillance, un souvenir de nous pour ceux qui viendront après.  Il y a toutes ces petites choses qui sont vie. Un gentil désordre qui serait vie... En cet endroit je t'aime à ma façon. Je t'y regarderais vieillir.
Il nous faudra des jours et des jours pour nous apprendre à deux, pour nous vivre à deux, pour des balades à deux, pour des heures à deux. Il nous manque un temps de nous, pour nous.
Il viendra ce temps. Il viendra. Tout est déjà là, en nous. Ce temps viendra.
Je t'aime mon si bel amour, mon si beau rire, mon homme humour, mon homme sourire, mon homme soupirs, mon homme urgences parfois.
Mon homme. J'aime le goût de ce "mon homme" en moi. Je le roule en mon amour, je m'émerveille.
À toi tous mes serments, tous mes présents, tous mes futurs.
Je te l'ai dit tout à l'heure : je t'aime toi, toi homme mien, toi mon lumineux. Toi. Entièrement toi, entièrement tienne. Tienne. Et j'aime cela. Tienne. Ma belle évidence.
Je suis là. Je serai là. N'es-tu pas ma vie?
Je t'écris pour qu'en mes mots tu respires, pour que ta mémoire se dessine à mon image, pour que tu tiennes quand tu retrouveras le temps des crises, des mots violents, des gestes violents, des mots qui blessent, des mots utilisés pour "tuer", quand tu retrouveras le non amour.
Je t'écris pour que tu vois l'homme que tu es, que tu te souviennes que tu es un homme particulier, multiple. Un homme à l'intelligence fine. Un sensitif qui pleure parfois. Un homme qui entend la musique et la beauté. Un homme parfois rendu au petit garçon qui regarde droit devant lui.
Je t'écris pour t'aimer à en perdre la parole et que mes mots deviennent tes silences et le rêve d'un bateau qui t'attend et toi qui m'apprendras les gestes de l'eau, les gestes des vents et des vagues...
Je t'écris pour te dire que j'irai au bout du bout du monde avec toi, que je t'attendrai parce que c'est écrit depuis des siècles. Et pour te dire que je marcherai avec toi. Crois en nous comme moi j'y crois, même si parfois mes fantômes reviennent et mes peurs et mes terreurs. Ils reviennent de loin en loin, moins souvent qu'avant. Tu m'aides à les rendre à l'obscurité et au néant. Tu me redonnes une vie.
Crois en moi. Je t'attends.
T'aimer, t'aimer, t'aimer... Merci.
Merci pour tes petits gestes, ces images de tes lointains, ta voix dans le vent d'un bord de mer, ta vie, ta maison que tu m'offres en partage. Merci pour tout cela et pour plus encore.
Merci d'avoir fait de moi une vie de toi.
Je t'aime amour mien, si mien, si mien.
Je vais aller dormir en toi. Il y aura la pénombre, une musique, ton corps en mes mains, ton odeur comme ciel de nuit, un murmure de toi pour étoiler mon sommeil.
Je t'aime.

MMD





mercredi 11 octobre 2017

Là où je t'aime...





















Encrer mes yeux à tes yeux
rendre le monde en nous
et te dire :

je ne veux plus de l'étroitesse du monde
je ne veux plus des larmes
je ne veux plus partir et encore partir
chercher ma silhouette derrière les horizons
j'ai tant marché, tu sais, tant marché

J'ai allongé mon amour en tes mains
j'habite maintenant où tu m'aimes
et où je t'aime
de tes murmures j'ai bâti une île
j'ai posé des rideaux de couleurs
j'ai mis la table
une robe s'oublie sur une chaise
un parfum a ta voix

j'habite où tu m'aimes

Au bord de l'eau de ton regard
dans la brume qui raconte tant
je frissonne à des rires d'enfants,
et tes souffles et tes mains et la poésie

j'habite où je t'aime

il y a l'odeur du café et l'odeur de la nuit
la lumière qui entre par les fenêtres
des draps froissés
un livre qui attend notre âme
des après midi et des jours, des pluies et des lunes,
des soleils, une mer qui appelle
il y a des miettes faites petits plaisirs
et un baiser dans le cou

j'habite où tu m'aimes

Je prends tous tes silences, tous tes murmures, tout ton amour
j'en fait mes bracelets de chevilles
un collier que je porte à mes hanches
un parfum pour orner mes cheveux
des mots abandonnés sur un mur
et des mots à cacher dans tes poches

j'habite où tu m'aimes

Me voilà, moi la voyageuse, moi l'évadée
sur le pas de chez nous, sur le pas de chez toi
je compte les battements de ton coeur
le soleil se lève au mitan de l'infini

j'habite où je t'aime

Je suis arrivée sur l'île
j'ai posé ma valise et libéré les secrets et tous mes fantômes

J'habite là où je t'aime

Je suis là où tu m'aimes
je suis là où je t'aime

Identité

T'aimer.

Mariem mint DERWICH

(Artiste, Gustav KLIMT)

mardi 10 octobre 2017

Mon amour... " Toucher le son du silence", toucher le son de tous les silences. Pour toi cette chanson et cette voix si rauque, si frissons, pour toi cette belle reprise, pour tous les silences qui nous font, pour tous ces silences qui te font et qui sont ta langue, tes mots, ta parole intime, celle qui te permet tout, surtout les envols...
Pour nous, pour moi qui redeviens plage silencieuse après chacune de nos "rencontres", qui redeviens celle sur les lèvres de qui tu poses un doigts tendre et qui efface la parole pour n'entendre plus que la profondeur silencieuse qui est tout.
Je t'aime.
J'écoute cette chanson en boucle, cette voix qui me met les larmes aux yeux et des frissons sur la peau. Entendre une voix pour écouter un silence...
J'ai touché le "son" de tes silences dès notre première fois, ces murmures à qui tu permettais d'habiter une chambre et mon corps pour que je rencontre tes intimes... Je l'ai touché quand tu laisses la musique redessiner ton visage et que la parole est inutile. Je l'ai touché dans la pénombre, dans la lumière, dans la langueur après l'amour, dans un geste ébauché.... Je l'ai touché et je l'ai déposé en mes mots, en mon écriture.... Tu as toujours été mon homme murmures, silence fait son chuchotis...
Je t'aime. J'aimais tes silences quand tu étais dans mes parages. J'aimais cette paix sur ton visage. J'aimais tant la paix sans bruit. Et je te regardais... Le son de tes silences et, en miroir, le son de ta parole. Et, au milieu, moi, toute en ressentis, toute en paix, toute en arrondis bonheur...
Comme là bas, là bas où nous avons écrit une page de notre livre d'histoire amoureuse...
À tes silences j'accroche des musiques, j'accroche des étoiles, j'accroche une lettre infinie.
À ta voix je dessine un frisson au plus profond de moi.
À ta présence je m'invente infinie.
À ton amour je mets au monde le livre de toi.
À ton rire je rends ma joie d'être tienne.
Et à toi je dépose mon amour....
Je t'aime. Tu me manques, tu me manques.
Dans ma vie extérieure je ne suis que sons pour les autres, obligatoires de par mon métier.
Dans ma vie intérieure, celle où tu es, celle où tu marches, je coupe ma langue et je te lègue mes mots écritures de mes silences pour que tu écoutes au plus profond de toi ma chanson amoureuse, ma passion de toi....
Toi, mes mots de toi, une musique.... et je t'aime.
Regarde moi : j'ai les mains posées sur l'horizon, ouvertes pour que tu poses tes paumes sur les miennes et que dans ton regard tu me recrées... Regarde moi, porte moi en toi, laisse moi habiter ta mémoire, ne retiens rien... Les chaînes ne sont que pour ceux qui n'aiment que la servitude... toi tu es mon oiseau libre, celui qui rêve si fort qu'une femme a percuté ses rêves.
Amour mien, si bel amour mien. Mon homme d'éternité, mon homme de l'instant et de l'absolu, mon homme de l'infini et du moment présent, mon homme mien, ma maison...
Je t'aime.
Tu me fascines encore et toujours, même dans le manque, même dans l'absence, même dans le cruel.
Je tombe en toi, à chaque fois, à chaque fois.
Mon ange, mon ange.
Ce soir je te regarde marcher. J'aime ta démarche, même si elle dit ta douleur. J'aime cette épaule un peu plus basse qui raconte que tu fus vivant et que tu as été au bout du ciel; elle est toi. J'aime ce roulis léger des hanches que tu as; il parait que les marins marchent ainsi. Je ne sais pas. Mais tu marches comme si tu étais un peu en déséquilibre, sur un sol peu sur ; léger léger roulis qui te rend unique. J'aime cette façon que tu as de poser ton regard au loin, d'un coup, de relever la tête pour fixer quelque chose que toi seul voit.  J'aime le mouvement de tes bras, un peu écartés du corps, toujours cette impression que tu es en équilibre... C'est ainsi que j'imagine, que j'ai toujours imaginé la démarche des hommes de la mer : être sans être, roulis du corps, force pour s'harponner à la terre...
Je t'aime ainsi, dans ce corps aussi, ce corps qui raconte à qui sait écouter tout ce que tu as fait, tout ce à quoi tu rêves, tous tes renoncements... Dans cette douleur que je voudrais prendre sur moi, effacer.
Je t'aime ainsi, malmené mais si vivant, en tous cas plus vivant que ne le sont la plupart de ceux qui n'ont jamais eu pour horizon qu'une vie sclérosée et misérable, arc boutés à leurs murs et à leurs peurs.
Je t'aime. Je ne "romantise" pas ta douleur. Mais elle est toi. Elle est l'homme que tu fus, l'homme qui, en lui, vole là haut, l'homme qui, en lui, navigue quelque part... C'est pourquoi je ne t'ai jamais dit qu'il te fallait te "soigner" ou que tu devais changer... Soigne t-on des rêves et des aventures passées? Soigne t-on un corps qui porte sur lui tout ce qui fut? Soigne t-on pour devenir "normal"? Je sais tes douleurs. Mais seul toi peut décider de ce que tu veux en faire, comment tu dois vivre, comment tu peux vivre avec...Toi seul. Moi je prends le tout, toi et ce qui te fait. Le tout. Sans découpages, sans négociations, sans reproches. Et comme tu vis je vis. Et comme tu es, je suis.
Je t'aime. Et je t'aimerai tel que tu es, en pleine forme ou malade, riche ou pauvre. Je t'aime et je t'aimerai.
Tu me manques mon aimé, ma force. Je t'aime et tu me manques....

MMD






dimanche 8 octobre 2017

Viens...











Viens,
je te raconterai les histoires d'enfants heureux
les horizons si lointains qu'une brume les endort
je te dirai qu'il existe une île entre toutes les îles
une île unique
elle est maison sans portes
elle est ouverte aux vents

Viens,
je te danserai les nuits et les infinis
les étoiles endormies
les gestes que l'on ose, les gestes que l'on n'ose pas
pas de deux
une musique qui nous dessine
un regard déposé dans une constellation

Viens,
je t'écrirai que l'amour est cet arbre et ces feuilles
qu'il est la terre au bout de la mer
je te murmurerai qu'avec les lettres d'un nom
je peux écrire les mondes
viens,
je t'écouterai dans mes bras

Viens,
je tisserai pour toi une image, un tapis, des couleurs,
j'inventerai une dune et encore une dune
et des vents qui viennent de tous les univers
je te raconterai ce qui s'entend et ce qui s'écoute
des chants si vieux
des chants si neufs

Viens,
je tatouerai à tes yeux tout l'amour du monde
les mains qui se lient
une amante allongée dans ton cou
les vagues et les plages, les ressacs ,
tous les phares
les ports et les ancres à lever

Viens,
Je ferai d'un lit un voyage
je te soupirerai les corps et les plaintes
et l'eau et la poésie
viens,

Et quand tu seras là, ici, ailleurs, là bas, en moi
homme mien, homme mien,
j'ouvrirai les fenêtres d'une maison des couleurs

Tu seras rentré chez nous.

Mariem mint DERWICH

samedi 7 octobre 2017


Merci pour ces instants de ta vie, pour les couleurs, pour la lumière, pour cet univers si beau et qui m'est et étrange et familier. Merci de m'avoir emmenée avec toi, avec vous. Merci pour ces futurs que tu dessines en nous, pour nous, pour tout ce qui nous reste à faire et à danser, toutes ces vies qui nous attendent, toutes ces vies à vivre.
Ces vies de terres, ces vies de mers, ces vies de ciel, de vents, ces vies qui racontent des histoires multiples et nous pour nous rendre à l'autre.
Je t'aime.
Nous nous rêvons, nous nous vivons : nous sommes vivants, si vivants...
Je sais qu'un jour tu prendras ma main et que tu me m'offriras ta terre du bout de la mer et tes rêves.
Et des endroits de nous et un lieu où terminer ce cycle avant que nous repartions aux confins de l'Infini et ré entamions nos danses des atomes et que nous nous percutions à nouveau...
Je t'aime mon si tendre, mon si présent, mon si aimé.
Chavirée en toi, bouleversée en toi, aimante en toi, sensitive en toi, femme en toi, pour toi, juste pour tes mains et tes yeux.
Je t'aime homme mien, unique mien.
Merci pour le beau beau cadeau qu'est ta vie déposée en mon amour. Merci d'être.
Merci d'être mon étoile et ma maison et mon amour et mon lit et mon coeur et ma poésie amoureuse et mon sang et tout ce qui est.
Je t'aime.

MMD






vendredi 6 octobre 2017

Cette nuit, cette nuit si chaude, cette nuit où mon corps est électrique, je te joue en mots, je te roule en mots, je t'espère en mots...
Tu es mon sucré, sucré salé, sucré douceur, sucré Je t'aime, sucré amour, sucré coeur, sucré tendresse, sucré pensées, sucré bouche, sucré corps, sucré musiques, sucré tes yeux, sucré ta voix...
Refaire le chemin de tes yeux à mes mains, de ton coeur à ma peau, de ton odeur à ma mémoire et t'aimer pour entendre cette vie qui bat en moi. Je t'aime.
Et à des notes sur un piano te rendre à moi, touches blanches, touches noires, juste pour mes mains et mon manque de toi. T'entendre dans toutes ces musiques qui accompagnent mon souffle de toi; t'effleurer pour que mes doigts reprennent la route de ta peau, y arrondir des baisers, y déposer ma bouche, y écrire mes mots, laisser mon nez te respirer, te murmurer mes soupirs, les allonger doucement dans ton cou et à tes épaules, caresser tes cheveux avec un parfum mis juste pour que ta mémoire se fasse odeurs aussi, te lire en aveugle, ouvrir les yeux pour regarder ton plaisir, inspirer ton frisson.... et devenir aveugle pour n'ouvrir les yeux qu'en toi...et entendre ce cri en moi qui vient du plus profond.
Je t'aime.
Mon si bel amour mien d'une absence, de ce petit peu de toi rendre une poésie au monde qui m'habite...
Tu me manques. Tu me manques et je t'aime.
Lier mes doigts aux tiens, te tenir fort, tellement fort que rien ne peut m'arriver. Tu es ma force.
Tu es là, si proche si loin. Je sais qu'en tendant ma main je peux te toucher là, dans la fragilité émouvante de ton cou, là dans la force tendre de ta nuque, là dans ce délié sensuel de la courbe de tes reins, là dans le plein de ta cuisse, là dans cette ombre sur tes joues, cette ombre dorée, là dans la moiteur de ta poitrine, là dans ta bouche entrouverte, là dans l'ombre de tes cils sur ta joue, là dans tes mains abandonnées au sommeil, là sur ta paume et tes doigts, et là et là, le velouté de ton ventre, là dans ton souffle qui rythme mes nuits, là dans la tendresse de ton dos, là dans le creux de tes reins, et là et là, dans la blondeur des poils sur tes bras, là dans ton sexe si fragile endormi, si émouvant endormi... Je peux te pianoter et m'inscrire à tes rêves. Je peux tendre ma main et la laisser te murmurer une histoire d'amour, de présences et d'absences, une histoire magique... Je peux...
Tu habites mes nuits; tu habites mes jours; tu habites mes heures; tu habites ce qui est beau en moi.
Je t'aime amour mien, je t'aime.
Ouvre les yeux et regarde moi : je suis là face à toi, j'ai abandonné mon regard dans le tien. Regarde moi, mon beau murmure, mon bel amour, mon magnifique amour, mon homme, regarde moi. Je suis là....
Je t'aime.

(Tu n'as pas lu mon message d'hier après midi et me voilà inquiète. S'il t'arrivait quelque chose comment le saurais-je? Je n'arrive même pas à penser à ça sans ressentir une sensation d'étouffement et de détresse profonde... Alors je vais faire comme les enfants et me blottir dans la pensée magique, celle qui éloigne le malheur...)

MMD











Mon amour est bleu











Mon amour est bleu
il est si bleu qu'en fermant ses paupières j'allume une aube
Mon amour est bleu
le coeur invente un poème
un bleu des mers
un bleu de l'âme
un bleu des vents

Mon amour est bleu

Il est une balade
un bleu des brumes
un bleu d'un phare
un bleu d'un infini

Mon amour est bleu

Des nuits endormies aux jours des couleurs
je porte mon amour bleu en bracelets de nuages
bleu des lointains
bleu d'un horizon
bleu des silences

Mon amour est bleu
si bleu, si bleu
une étoile s'invente flamme
elle ouvre les yeux

bleu d'une musique
bleu d'un parfum
bleu d'un crépuscule

Mon amour est bleu

Et de tant de bleu en moi allongé
je redessine un ciel
pour mon amour si bleu, si bleu
j'y épingle des voiles et des constellations
des feux et des vagues
des chants des profondeurs
des sables
des bateaux à jamais disparus

Mon amour est bleu

Je lui dis Viens il nous reste toutes les mers à colorier
tous les bleus des mondes
tous les bleus amoureux
tous les bleus tendresse
tous les bleus écumes

Mon amour est bleu

Mariem mint DERWICH

( Artiste ZAO WOU KI)


jeudi 5 octobre 2017

Amour mien, amour si mien...

Merci pour la pensée de ce matin, pour cette chanson qui a mis des papillons dans mon ventre, qui a répondu à mon désir de toi.
Merci.
Où trouver les mots pour te dire mon manque de toi, mes envies de toi, mes absences de toi? Tous ces mots qui raconteraient et qui rendraient des absences supportables, ces mots pour toi et pour moi, petits mots devenus forts et grands afin qu'ils entrent en toi et fassent de moi une vie de toi, pour toi...
Me calfeutrer en ce tableau, cette lettre infinie qui te ressemble, qui est toi et refuser de refermer les yeux afin que mon regard soit brûlé par ta présence... Vivre ainsi, vivre ainsi. C'est ma vie de toi.
C'est ma vie en toi. C'est ta vie en moi. Et jour après jour je défais les couleurs pour en inventer d'autres. J'y pose des musiques, les tiennes, les miennes, les nôtres. Pour t'entendre, entendre qu'un silence du bout du monde m'est poème amoureux et homme mien. Qu'un murmure lointain m'est main tendue et doigts orphelins. Pour écouter le chant amoureux d'un homme que j'aime et qui vit si loin de ma peau et de ma vie.
Je t'aime.
Tu m'habites, tu es en moi. Je n'ai pas de maison à t'offrir, pas d'abri, pas de lieu que nous partagerions; je n'ai que mes bras et mon coeur et mon âme et mon amour, tout mon amour. Ils ne sont pas grand chose mais ils t'aiment, ils t'ont reconnu comme amour mien, ils sont ma force et ma tendresse.
Le manque et l'absence sont si cruels parfois.
Se perdre à soi pour retrouver l'autre, se perdre et renaître, créer quelque chose de neuf, quelque chose qui dirait une histoire d'amour...
Mon amour, mon si bel amour, mon si indispensable amour.
Repartir dans notre musique, cet instant suspendu qui a notre odeur, qui est notre éternité et nos  bouches qui se prennent pour la première fois. Venir vers toi dans cette merveille qui embrume ton coeur et ton âme, me tenir face à toi pour que nos yeux se prennent et que nous déposions nos prisons et laissions ce qui nous lie nous rendre lumière et atomes.
Ma nuit a la profondeur de ces notes. Elle me ramène là bas, dans nos premiers élans, quand nous ne savions pas encore que rien ne serait plus jamais pareil.
Elle me ramène à cette première nuit et à ce que tu as rendu possible par ton corps, par tes mots, par tes murmures, par tes mains, par ta salive, par ce lent mouvement de ton corps qui me ramenait des confins de l'univers. Être à jamais notre histoire et la découverte du plaisir et reconnaître ta voix, la reprendre en moi.
À chaque blessure du manque je repars en nous, je refais nos chemins : tes doigts qui effleurent mon dos, tes yeux qui me disent, ta voix qui me murmure un Je t'aime, ton odeur abandonnée sur moi, ton goût sur ma peau, tes fragilités déposées en moi pour que je les apaise, pour que je t'entende, pour qu'une femme t'entende enfin et te ramène à toi. Je t'aime.
Te souviens-tu de cette journée et de cette soirée où j'ai reçu un homme malheureux, si triste, si empli de manques? Te souviens-tu de l'attraction? Moi j'entends encore ta voix se casser, j'entends tes larmes, j'entends tes histoires terribles, la peine des semaines précédentes... Je t'entends encore soudain enfant en mon espace, homme-enfant perdu, homme-enfant non aimé, homme-enfant qui avait tant à donner et qui demandait juste à être regardé et aimé et chéri et respecté. 
J'entends ta voix me dire "Enfin tu me regardes dans les yeux", à moi qui soudain, assise près de toi, s'effrayait de ce qui se tissait dans la pénombre. Oh oui je t'ai regardé, tellement regardé. Tu ne le voyais pas mais je te regardais et je sentais ce qui se déliait en moi, ce désir de toi qui enflammait mon ventre et faisait battre mon coeur à grands coups, cette panique soudaine devant sa puissance, sa force, son électricité. Et comme une houle en moi, et eau, et lumière et chaleur.
Tu me murmurais ta vie et je tombais en toi, vertigineux voyage. Je ne pouvais plus m'arrêter. Tu m'étais devenue attraction vitale.
Et je ne savais pas, je ne savais pas. Je ne savais plus les gestes de l'amour, les gestes pour un homme. Alors, dans ma chambre, je t'ai laissé me guider et, pour la première fois, j'ai abandonné tout à un homme et laissé la musique que tu déposais en moi envahir mon corps, mon coeur, mon ventre.
Pour la première fois, à ma manière qui n'osait pas encore, je t'ai signifié " me voilà, apprends moi, ouvre moi, réveille moi, je me dépose à tes mains et à ton désir, je ne suis que plaisir. Prends moi".
Je t'aime mon beau lointain, mon homme, mon amour, mon étoile, je t'aime à l'infini, à l'éternité, pour une éternité. Que serait mon éternité si tu n'étais pas venu vers moi?
Je t'aime et je re dessine à la hauteur de ce qui danse en moi. Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
Et quand je pleure de toi je lève la tête et je regarde les étoiles. Une constellation m'apaise et, alors, j'arrive à atténuer l'absence.
Je t'amour d'amour fou homme mien, d'amour irrationnel mais l'amour n'a pas de raison, n'a pas de cerveau. Il est, juste il est. Il est coeur. Il n'aime pas les regrets. Il n'aime que ce qui se tisse, ce qui se construit, ce qui s'espère et ce qui se vit.
Je t'aime mon bel amour mien, mon désir et tous mes mots, mon homme, mon homme.
À toi mes nuits et mes jours, mes heures et mes vies. À toi mon écriture...
Tienne.
Je t'étoile pour que tu penses à moi, je t'amour pour que ton coeur me chante, je te nuit pour que ton corps ait faim du mien, je te ciel pour qu'un poème devienne notre langue, je te chérir pour que tu sois heureux, je te désir pour que tu te rappelles que tu es beau, je te sucrer pour que ta bouche revienne sur ma peau, je te écriture pour que tu m'allonges dans ta mémoire, je te infini pour que tu saches que l'amour est tout et peut tout, je te musique pour l'eau de tes yeux, je te voix pour que ton oreille m'entende dormir au creux de ton épaule...
Je t'aime. Tu me manques. Terriblement.

MMD














mercredi 4 octobre 2017

Mon tendre


Entamer ma nuit et venir te rejoindre dans notre lettre infinie, laisser les choses à la porte du monde, ouvrir la frontière et entrer en nous, là où tu es, là où je suis, là où un homme et une femme qui s'aiment peuvent enfin se dépouiller de l'inutile et se regarder. Je t'aime.
La belle musique, la belle prière de Bruch pour mettre un sens à mes mots pour toi, à ce que tu lis en ce moment, à tes yeux qui regardent mon âme t'écrire.
Laisse mes mains te dire la douceur, laisse-les te murmurer les histoires que tu fais naître en moi.
Laisse mes yeux te raconter que tu me grandis, que tu es immense, tellement immense que mon regard ne suffit pas à te rendre à ce que tu es. Laisse mes mots pour écrire l'amour de toi et te remercier de m'avoir dessinée à la profondeur de ton amour. Et notre lettre si infinie pour toute ma gratitude et mon émerveillement, pour mon merci si pauvre, si pauvre...
Tu es dans ma vie, miracle, miracle mien, homme mien. Tu es ma vie. Ma vie.
J'ai fait de ta voix un collier que j'endors entre mes seins, près de ce battement de coeur qui s'enfuit à chaque fois que je t'écoute. Depuis que je te connais, depuis que je suis tienne, absolument tienne, intimement tienne, j'ai le coeur immense, si grand. Il te porte, il te parle, il t'aime, il te dit toutes ces petites choses amoureuses, ces mots qui rendent une histoire à la magie, à la permanence d'un sentiment fort. Je t'aime et mon coeur chavire à chaque fois... Je chavire à chaque fois.
Je pensais avant, dans cet avant où je te cherchais mais ne t'avais pas encore  retrouvé, dans cet avant amer, que l'amour s'épuisait de lui-même au fur et à mesure du temps. Je découvre que l'amour, en tous cas mon amour pour toi, ne faiblit pas, que je suis aussi amoureuse qu'au premier jour, que je ressens la même émotion, le même frisson, la même attraction vers toi. Je t'aime.
Je te regarde me lire et j'ai envie d'effleurer ta bouche du bout des doigts, juste effleurer le gonflé de ta lèvre inférieure, juste pour la tendresse de cette lèvre.
J'ai les mains orphelines de ton corps. J'ai ma vie comme amputée de sa part vitale. J'ai mon regard devenu une mémoire et qui chérit cette mémoire.
Je t'aime. Je t'aime.
Garde nous. Ne me laisse pas partir, ne me laisse pas redevenir rien, néant. Garde nous, garde moi.
Je t'aime ma tendresse, mon homme, mon amour. Mon amour.
Je vais, comme toutes mes nuits, m'enrouler dans tes silences d'après l'amour; tu vas venir adoucir mon corps; je vais me caler contre toi et te respirer, te respirer, te respirer pour que mon sommeil t'emporte en moi.
Tu poseras ton bras sur moi et, alors, je serai à l'abri de tout. Près de toi j'ai toujours eu la sensation d'être protégée. Tu m'as permis ça aussi : la sécurité, de me sentir protégée, entourée, aimée.
Je t'aime et il ne me suffira pas du reste de ma vie pour te dire tout ce que je ressens pour toi.
J'ai tant d'amour de toi en moi qu'il me faudra l'éternité pour te le raconter.
Je t'aime. Je suis femme amoureuse de son homme, femme qui pourrait tomber à genoux devant lui, qui l'aimera encore et encore, jusqu'au bout de sa vie, qui l'aimera parce qu'il est son homme à aimer, son bel amour, sien.
Elle te regarde la lire cette femme, elle sait ce qui traverse ton visage, elle sait que ses mots te sont vie et forces; elle t'aime...
Je t'aime.
Je sais qu'il me suffira de fermer les yeux pour qu'à nouveau tes bras m'enveloppent et que ma tête retrouve le creux de ton épaule et ton odeur et ton corps si familier et tes murmures qui rendent ma peau et mon âme frissons.
Tu es mon amour. N'en doute jamais. Ne vois-tu pas que je suis tienne? Que tu es mon unique?
Entends que plus jamais un autre homme ne posera ses mains sur moi ni son amour en moi. Je t'aime. Et j'aime ma nouvelle vie : tu y es.
Oh mon ange, mon coeur, mon amour... Je donnerais tout pour te voir ne serait-ce que 5 minutes, pour pouvoir prendre ton si beau visage entre mes mains et poser ma bouche contre la tienne. 5 minutes pour que tes yeux de brume empoignent les miens dans la douceur et la magie d'une musique qui n'appartient qu'à nous, offrande du monde, offrande d'un poète soufi... 5 minutes pour tisser une vie. Je t'aime.
Ferme les yeux mon amour et revis nous : nous sommes là bas, dans cette chambre d'un appartement anonyme; tu es allongé sur le dos, la tête un peu hors du lit; j'ai mon oreille posée à ta poitrine, sur le côté et j'écoute ta voix résonner en moi et je pleure doucement. Tu me racontes tes rêves, tes voyages, tes vols, tes mers, un bateau qui t'attend, les tiens, tes blessures, ta vie fragile, moi, nous. Je viens de m'abandonner en toi, complètement, pour la première fois. Je ressens la puissance et la folie de mon amour pour toi. Je suis bien et j'ai peur aussi. Mais il y a une évidence : tu es mon homme, mon amour, mon homme.
Et je t'aime, je t'aime dans ton "Je t'aime"... Tu es alors mon sentimental, mon amoureux, mon tendre, ma douceur, mon désir, mon fragile, mon enfant, mon homme, mon paumé, mon tout.
Tu me manques.
Je t'aime.
Là bas....

MMD


lundi 2 octobre 2017

Hier soir j'écoutais ta voix et je me disais que j'aurais pu tomber amoureuse que d'elle, sans t'avoir jamais vu. Ta voix est faite pour poser des frissons sur ma peau et me rendre heureuse. Elle est faite pour moi, sa tessiture, ta façon si particulière et qui m'émeut à chaque fois d'appuyer sur certaines syllabes, ce petit souffle parfois, cette brisure d'un mot au détour d'une phrase, ce rauque qui apparaît soudain... Comment pendant ces mois où nous ne nous sommes pas regardés ai-je pu ne pas entendre ta voix? J'étais si occupée à me détruire que je n'avais aucune oreille pour autre chose... Il aura fallu ce moment où j'ai reçu de toi tant de désespoir, tant de fragilités pour que j'ouvre les yeux, enfin, et mon âme et que j'accepte l'idée que l'on pouvait m'aimer pour moi, simplement pour moi, sans chercher à me briser... Et, depuis, je porte ta voix en moi, celle de tous les jours et celle de l'amour et celle du sexe et celle de tes silences...
Je t'aime. Je t'écoutais et je recommençais l'histoire, émue comme la première fois où nous avons vraiment parlé toi et moi et où nos mains se sont croisées. À chaque fois quelque chose qui s'ouvre en moi, un vertige dans le corps, la sensation de tomber... Je t'aime. Je t'aime en te voyant, je t'aime en t'écoutant, je t'aime dans tes mots.
Et ton absence qui se fait alors piquante, comme une démangeaison qui s'étend, s'étend... Douloureuse, si douloureuse. Maudire la distance, manquer de toi à en perdre tout sens commun, à n'être plus que sensations. Je t'aime ma belle étoile, amour mien.
Manquer de toi. Manquer de toi, ma vie, mon magnifique et, pourtant, mettre un pas devant l'autre, chaque pas me rapprochant de toi. Manquer de toi...
Tu me dis aussi que je te manque. C'est une belle et douce déclaration amoureuse de ta part, toi mon homme silences, mon homme qui ne sait pas dire parfois.
Mon homme que j'aime à me perdre en toi, dans l'acceptation de ce que tu as éveillé en moi, dans cette évidence si simple, si simple : je t'aime. Rien d'autre n'est.
Nous ne vivons pas ensemble alors je n'ai pas le temps de la banalité et de la joliesse d'une vie partagée quand on s'aime; je n'ai que le temps de toi et de mon amour pour toi, celui de l'urgence, celui de la faim, celui du manque, celui des désirs de mon corps qui t'appartient, celui de mon coeur qui bat au rythme de tout ce qui vit en moi de toi. Je n'ai pas le temps.
Nous l'avons touché du bout des doigts ce temps des quotidiens, ce temps des choses qui se mettent en place sans aspérités, ce temps des familiarités, ce temps de la pause et du découvrir l'autre en ses intimes... Nous l'avons eu là bas... Là bas où une part de moi est restée dans le bruit de l'eau, de rires d'enfants, dans ta respiration dans mes nuits, dans tout ce qui a raconté un possible... Là bas... Et toi, toi... Toi pour moi, toi dans ton regard le matin, toi dans ton corps abandonné au repos, toi en train de conduire et de me faire découvrir des endroits, toi en train d'endormir un enfant contre toi, toi et ma tête sur ton épaule sous les étoiles et mes larmes silencieuses quand tu m'as offert des étoiles magnifiques, si féminines...
Dieu que je t'ai aimé là bas, puissamment, profondément, sans questions, sans doutes. Dieu que je vous ai aimés... Je t'aime.
Maintenant je n'ai plus que le temps de l'amour fou et de l'absence. De la distance et de toutes ces heures sans toi. Mais il me fait vivre ce temps, il me rend à tout parce qu'il signifie que tu m'es belle bataille, bel amour, bel amant de coeur et de corps, homme mien, si mien... Il dit que l'amour est, qu'il est la seule chose qui aide à vivre, qu'il est lumière entre une femme et son homme, qu'il est évidences et acceptations. Alors oui j'ai mal mais je suis si heureuse aussi. Je t'aime, je t'aime.
Sois en persuadé. Et je t'attends. Je n'ai pas d'autre vie que toi. Je t'attends et je t'aime.
Je t'amour fou, je t'amour à en perdre la respiration, je t'amour à en vivre.
Et ne me laisse pas seule dans ma nuit ici, offre moi à nouveau tous les mots que tu m'as permis, ne me laisse pas seule ici; ici je suis emmurée sans toi.
Je t'aime.
Je t'aime mon beau murmure, ma passion, mon homme de ma vie, mon amour, mon unique amour, mon unique amant, mon ami de coeur et de peau et de sentiments, mon musicien, mon sensible, mon tendre. Et ma vie allongée en tes mains, en l'absence de moi, en pensées de moi...
De ta fin de terre à mon bord d'ici, nous, rien que nous, juste nous. La vie.
Je t'aime. Tu m'es si magnifique, si coeur...
Et entendre un moment pour nous, de nous, dans Fauré, dans cette musique qui ne devrait s'écouter que dans une nuit faite silences et corps et l'autre... Je t'aime.

MMD