vendredi 6 octobre 2017

Cette nuit, cette nuit si chaude, cette nuit où mon corps est électrique, je te joue en mots, je te roule en mots, je t'espère en mots...
Tu es mon sucré, sucré salé, sucré douceur, sucré Je t'aime, sucré amour, sucré coeur, sucré tendresse, sucré pensées, sucré bouche, sucré corps, sucré musiques, sucré tes yeux, sucré ta voix...
Refaire le chemin de tes yeux à mes mains, de ton coeur à ma peau, de ton odeur à ma mémoire et t'aimer pour entendre cette vie qui bat en moi. Je t'aime.
Et à des notes sur un piano te rendre à moi, touches blanches, touches noires, juste pour mes mains et mon manque de toi. T'entendre dans toutes ces musiques qui accompagnent mon souffle de toi; t'effleurer pour que mes doigts reprennent la route de ta peau, y arrondir des baisers, y déposer ma bouche, y écrire mes mots, laisser mon nez te respirer, te murmurer mes soupirs, les allonger doucement dans ton cou et à tes épaules, caresser tes cheveux avec un parfum mis juste pour que ta mémoire se fasse odeurs aussi, te lire en aveugle, ouvrir les yeux pour regarder ton plaisir, inspirer ton frisson.... et devenir aveugle pour n'ouvrir les yeux qu'en toi...et entendre ce cri en moi qui vient du plus profond.
Je t'aime.
Mon si bel amour mien d'une absence, de ce petit peu de toi rendre une poésie au monde qui m'habite...
Tu me manques. Tu me manques et je t'aime.
Lier mes doigts aux tiens, te tenir fort, tellement fort que rien ne peut m'arriver. Tu es ma force.
Tu es là, si proche si loin. Je sais qu'en tendant ma main je peux te toucher là, dans la fragilité émouvante de ton cou, là dans la force tendre de ta nuque, là dans ce délié sensuel de la courbe de tes reins, là dans le plein de ta cuisse, là dans cette ombre sur tes joues, cette ombre dorée, là dans la moiteur de ta poitrine, là dans ta bouche entrouverte, là dans l'ombre de tes cils sur ta joue, là dans tes mains abandonnées au sommeil, là sur ta paume et tes doigts, et là et là, le velouté de ton ventre, là dans ton souffle qui rythme mes nuits, là dans la tendresse de ton dos, là dans le creux de tes reins, et là et là, dans la blondeur des poils sur tes bras, là dans ton sexe si fragile endormi, si émouvant endormi... Je peux te pianoter et m'inscrire à tes rêves. Je peux tendre ma main et la laisser te murmurer une histoire d'amour, de présences et d'absences, une histoire magique... Je peux...
Tu habites mes nuits; tu habites mes jours; tu habites mes heures; tu habites ce qui est beau en moi.
Je t'aime amour mien, je t'aime.
Ouvre les yeux et regarde moi : je suis là face à toi, j'ai abandonné mon regard dans le tien. Regarde moi, mon beau murmure, mon bel amour, mon magnifique amour, mon homme, regarde moi. Je suis là....
Je t'aime.

(Tu n'as pas lu mon message d'hier après midi et me voilà inquiète. S'il t'arrivait quelque chose comment le saurais-je? Je n'arrive même pas à penser à ça sans ressentir une sensation d'étouffement et de détresse profonde... Alors je vais faire comme les enfants et me blottir dans la pensée magique, celle qui éloigne le malheur...)

MMD











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