lundi 16 octobre 2017

Remplir ma nuit de cet "Hymne des Chérubins", encore et encore, toujours. Il est des musiques à n'écouter que dans cette parenthèse ouverte dans le manque et dans l'absence.
Pour respirer, te respirer et me souvenir du moment où tu as écouté ce morceau. Tu étais ici, dans cette ville si étroite, si sclérosante. Tu écoutais, en cette matinée ( en cette matinée où je réalisais soudain que tu allais partir et où la douleur s'est installée) et je te regardais. Comme je te regarde toujours.
Et je devenais ton regard qui entrait en toi, cette émotion sur ton visage. Je te dessinais du bout de  mon amour déposé en mes yeux. Et j'écoutais...
T'aimer ainsi : dans la musique et le bouleversement, dans ce beau qui nous ramène à l'âme, à l'esprit de ce qui est en nous. T'aimer ainsi et t'aimer.
Je t'aime.
La splendeur de ces voix pour aller vers toi, vers ce qui est sensible en toi, ce qui entend, ce qui écoute. Et t'effleurer dans tes lointains où je ne suis pas.
Je suis prisonnière de toutes ces distances. Et prisonnière du manque de toi, de ce vide en moi qui te pleure et t'espère et qui te rend mémoire infinie... Prisonnière de moi, piégée dans mon corps, piégée dans cette vie.
Bel amour mien, mon si bel amour.
M'entends-tu dans tes lointains? M'entends-tu dans ta vie? M'entends-tu?
Tu es si loin... Si loin. Tellement loin.
Je t'aime. Comme je peux, comme je peux. Je ne sais que t'aimer. Cela doit paraître étrange mais je ne sais faire que ça et j'en suis heureuse. Aimer en pointillés, n'aimer que par morceaux n'est pas aimer, c'est s'aimer et aimer que l'on soit aimé.
Moi j'aime, je t'aime. Tu es ma vie. Et je te donne tout mon amour. Je te donne tout, mes langues, mes mots, mon écriture, ma présence quotidienne sur ce blog, ma lettre infinie pour que tu ne sois pas seul en ton coeur et que tu me poses auprès de tes autres amours, les merveilles. Depuis notre première fois je suis là, toujours là. Je te dis, nuit après nuit, mots après mots... Je me donne à toi par tout ceci. Tout ce qui est moi pour toi. Et j'apprends la patience mais aussi l'impatience et le manque. Moi la passionnelle, moi qui irais au bout du monde si tu me le demandais, moi qui me battrais pour toi, qui pourrais déchirer le ciel pour toi et eux.
Et toute cette impatience en moi, ce fourmillement permanent, ce manque de toi jamais apaisé, mon amour si présent, chaque seconde, chaque minute, chaque heure... Une respiration qui a ta couleur et que je t'envoies désespérément via ce blog, dans cette lettre infinie qui calme ton absence, un peu...
Je t'aime ainsi : je suis vivante. Seul cela compte.
Pas de demi mesures dans mon amour de toi et pour toi. Être entière. Tu es mon tout, mon horizon, mon histoire, mon rêve d'homme. Pas de faux semblants, pas de mensonges ( tu sais que je te dis tout, même quand ça te lasse ou te désarme), pas de stratégies. Non. Juste mon élan pour toi, mes frissons que je suis, cette voix en moi qui me répète que tu es mon homme des lumières, mon amour amant si fort, ma belle espérance, ma vie et le reste de mes années.
Je ne sais pas t'aimer autrement. Je ne sais pas.
Et je ne veux pas apprendre une autre façon d'aimer. Je t'aime ainsi. Avec mes manques de toi mais aussi avec mes pleins de toi. Avec tes silences et avec tes présences soudaines. Avec ce que je ne sais pas et ce que tu me laisses partager parfois. Je ne cloisonne pas ma vie. Je te l'offre, dans ses petits bonheurs et ses grandes peines souvent.
Alors je vais continuer ainsi, à écouter tes messages, à te relire, tous ces petits bouts de toi, quand ta voix me manque, à te ré inventer présence, à t'aimer fort, si fort que tu me rends charnelle. Si vivante.
Je t'aime.
Notre belle histoire si étrange, si...intime, si différente. Mais elle nous appartient. Elle est nous. Elle permet la vie qui bat, là, en cet espace en nous qui nous rappelle que nous sommes, que nous pouvons voler, que nous pouvons empoigner le monde, que tant de choses nous attendent. Tout ce qui est à oser, tout ce qui est à aimer, tout ce qui se doit d'être avant que nous mourions.
Je t'aime. Je suis là homme mien. Je suis là et je t'aime.
Tu es si loin... tu es dans ta vie, dans tes vies. Tu vas rejoindre une autre vie.
Et moi je m'invente une vie de toi, une petite vie, pour remplir cet appartement et toutes ces heures où je t'attends. Et où je n'ai que moi.  Je t'aime pour ne pas mourir prisonnière. Je t'aime, homme mien à aimer.
Je t'aime étoile mienne.
Je te nuit, je te musique, je te aime moi, je te absence. Je t'aime.

MMD






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