dessiner aux murs du ciel
Dans la paix première, celle d'avant les lames de fonds, les grandes tempêtes,
vagues mousseuses, venues de derrière l'horizon,
revenir, respirer, reprendre ce lent battement du coeur
Il y a les vents ocres qui dessinent les sangs
Je pose mes doigts sur la voix qui murmure,
celle qui me dit.
Je l'enferme dans ma paume
Je souffle dessus
J'y grave les notes endormies du frisson sur la peau
Dans ma maison aux murs de papier
j'ai ouvert la porte et le vent, le vent qui vient de l'autre côté des mondes,
le vent me raconte les histoires des enfants heureux
et rend à la langue ce que la bouche a oublié
Absolu
Dans cette minute suspendue allongée au creux de mon cou
je pose ma mémoire et ton rire
Mariem mint DERWICH
(Artiste : Gerhard RICHTER)
(Artiste : Gerhard RICHTER)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire