samedi 31 mars 2018

Homme mien,

À la nuit viens mon amour. Viens pour que ma nuit ne soit pas misère. Viens pour tes bras autour de moi. Viens pour ton souffle qui berce une pénombre. Viens pour que mon espace ait ta silhouette.
Mon amour. J'aime à le dire, à aimer la rondeur de ce Mon amour dans ma bouche et dans mon coeur.
Mon homme, mon lointain.
Je suis sortie ce soir assister à un concert. Et j'ai repensé à une autre soirée où j'assistais pour la première fois à un concert près de toi. Qu'est-ce que j'ai aimé cette soirée là, la tendresse entre nous, le plaisir de l'autre. Je te percevais si fort, toute repliée sur ma mémoire à remplir de toi pour les moments durs. Ce fut une belle soirée. Elle fait partie de ma vie, la vie que j'aime, pas la noire.
Elle était toi. Ce partage. Cette plénitude à être à tes côtés, cette fierté d'être à toi. Beau moment amour mien.
Il est en moi, auprès de tant d'autres souvenirs. Là bas. Ici. En voiture. Et tous ces instantanés de toi gravés à jamais en moi. Un geste précis. Une odeur. Tes doigts. Ta bouche. Ton visage penché sur un livre. Ta jambe qui se croise sur l'autre. Ces milliers de toi que mes yeux ont bu. Ta main soudain sur mon sein. Ton souffle dans le plaisir. Tes yeux qui deviennent eau et brume quand tu es ému. Tes bras qui se replient sur un enfant endormi. Ta tête qui se penche un peu alors, cet arrondi de tes épaules, cocon. Ta paume dans mon dos. Ton sourire heureux quand tu me fais un cadeau. La lassitude de ton corps dans la douleur. Cette crispation sur ton visage. Ton abandon dans le sommeil, mes yeux voyageant sur ta peau pendant que tu dors, mon immobilité pour ne pas gâcher un instant paix. Tes yeux fermés après l'amour. Ton profil dans la nuit venteuse et froide de là bas. Ton regard qui attrape le mien et, d'un coup, nous sommes seuls parmi tous ces gens qui nous entourent.
Je t'aime. Ma douceur mienne. Tu es sens de mon aujourd'hui et de mes demains. Tu m'es sens.
J'attendrai ton regard revenu, celui qui me fait frissonner quand nous nous parlons de loin.
Mon destin ? Ton regard et toi homme lumière mienne. Oui tu es mon destin.
Tu es là mon magique, mon tendre, mon amour. Tu es là.
La nuit nous attend. Et tous les désirs, et tous les jeux et tout ce qui se brode entre un homme et une femme qui s'aiment et qui se désirent. Toutes les audaces. Tous les mots. Tous les murmures. Tous les " Prends moi, ouvre moi, ploie moi, joue moi, joue nous"... Mon corps que tu rends chaleur.
Je t'aime. Tu es là.
Je t'aime. Tu es la voix dans ma nuit qui me murmure " Je t'aime". Merci d'être mon amour.
Oh mon miracle aimé... Ma merveille d'homme.

MMD


vendredi 30 mars 2018


JE T’AIME. Tout est dans ce mot : je t’aime. « Jet’aime », un seul mot pour dire toute l’immensité du sentiment. Je ne sais rien dire d’autre.
Je aime toi et ce toi permet ce Je. 
Tu me dis qu’il me faut apprendre à vivre pour moi et non pas au travers des autres. Je ne sais pas faire. Je n’ai jamais su faire. Mais vivre pour et avec les autres, les protéger, les aimer c’est ma vie. C’est ainsi que je suis humaine. Pourquoi m’auto centrer sur moi? Mon bonheur c’est moi et ceux que j’aime. Et en les aimant et en les protégeant je suis bien. Les autres et moi. Pas moi toute seule. Que serait une vie où l’on ne penserait qu’à soi? Quel don? Quel partage? Quels liens?
Je ne sais que t’aimer, vous aimer, aimer tous ceux qui me sont chers. Et je n’éprouve pas de besoin de ne penser qu’à moi. Mais en vous aimant ainsi, à ma manière qui te parait parfois étrange, je m’aime et je pense à moi. 
M’occuper, prendre soin, dire l’amour est ma joie, ma plénitude. 
Je t’aime. Et je vis. Je vis ma vie. J’ai eu 2 vies : celle de mes enfants, ces miracles qui me furent offerts et celle de maintenant. Et ces 2 vies sont intimement liées. Je n’ai jamais été aussi heureuse qu’en portant et en élevant mes fils, en les aimant et en les protégeant comme je pouvais et en t’aimant, en vous aimant. Quand je repense à avant ce furent, ces vies mes garçons, des moments lumineux. Et t’aimer est aussi un moment lumière. 
Alors ne me retire pas ce qui me rend heureuse. 
Il y a des gens qui ne font que prendre, d’autres qui donnent. Et d’autres qui partagent. 
Je ne sais pas où je suis. Mais ma paix passe en vous.
Comme mes mots… Tu n’acceptes pas que je te dise que tu m’as offert mes mots et qu’ils sont toi aussi, qu’ils sont ta part dans ma poésie. Et pourtant c’est ainsi. 
C’est bien parce que tu as eu un coeur avec moi, que tu as su pleurer devant moi, que tu t’es allongé en mon amour que j’ai pu écrire ce qui est venu. Et c’est ma plus belle écriture, celle qui a le plus de sens. Alors prends ce qui t’appartient : ma poésie, notre poésie.
Elle n’est belle que parce que tes yeux y sont, que tu y es, que tu me la murmures…
Tu es encore si pétri de cette éducation rationnelle à l’occidentale, si arrimé à tes fractures, que tu ne veux pas entendre ce « 2 » qui est. J’écris, tu écris. Et l’écriture naît.
Je te le dirai jusqu’à mon dernier souffle : nous écrivons à 2. 
L’unique dans le deux… Cette symbiose qui est l’essence même de l’atome.
Si tu penses que mon écriture n’appartient qu’à moi, ne vient que de moi, alors tu en retires le sens. Une écriture vient d’où? Du sentiment, quel qu’il soit. Du sentiment en nous, du sentiment du monde, du sentiment du questionnement. Et qu’est-ce le sentiment sinon ce que l’on éprouve, ce que l’on reçoit, ce que l’on perçoit, ce que l’on partage.
Toute ma vie j’ai cherché mon atome, je l’ai attendu. Je savais que quelque part tournoyait mon atome, dans une autre vie. Je savais qu’il viendrait et que je le reconnaîtrai. Pour permettre à la magie de s’accomplir, pour l’intelligence retrouvée, pour l’élan, pour tout ce qui porte quelqu’un vers un ou une autre. 
Quand je te dis que je ne m’ennuie pas avec toi, que je suis bien avec toi, que tu me permets tout, entends le.
Tu n’es pas derrière moi, juste spectateur. Tu es à mes côtés, entièrement. Mes mots sont les tiens. Ceux que tu as murmuré dans une pénombre, ceux de tes gestes, ceux de ton regard, ceux de tes sourires, ceux de ton corps en mon corps, ceux des caresses, des effleurements soudains… Tous ces mots que ton éducation et tes autres vies ne t’ont pas permis, tu les as. Et je les pose avec les miens dans l’écriture. Je te rends tes mots. Tes mots et les miens. 
Notre écriture. 
Lors de mes interventions sur ma poésie ici je dis toujours que j’écris à 4 mains, à 2 coeurs,  à 2 âmes… Toujours. Je n’ai pas l’amour solitaire, je l’ai duel. Et en te rendant à toi même je me rends à moi, à nous.
Sais-tu toute la poésie qu’il y a dans certains de tes gestes, dans certains de tes regards? La poésie entendue dans un baiser dans le cou? La poésie dans ta main qui prend la mienne? La poésie dans un moment partagé? La poésie quand tu m’offres une musique? La poésie dans tes Je t’aime?
À ta poésie faite texture j’offre ma poésie mots… Ainsi naissent mes poèmes. 
Oui nous écrivons à deux. Et nous aimons à 2. Et nous aimons les nôtres. Et nous sommes constitués de tous ces amours. Nous sommes poésie de l’autre, des autres. 
Nous vivons une histoire particulière, belle dans son dénuement et dans le manque, tous les manques. Nous vivons et nous aimons. Je t’aime ainsi. Je nous aime ainsi. Et je t’ai pris en tout ce que tu es, en tout ce qui te constitue. Tout. Aujourd’hui dire ceci est presque moqué. Mais je crois en l’attachement, en la promesse à l’autre, en la fidélité à l’âme de l’autre. Je suis peut-être à l’ancienne. Mais je suis profondément attachée à certaines choses simples qui sont le contraire de la violence de ce que l’on nous enseigne aujourd’hui : la paix, l’amour, l’honneur, la foi, l’honnêteté, la douceur, le partage, le don, l’autre, le courage, le don de soi, le refus d’  être simple spectateur, l’action, la musique, la plénitude, l’entraide. Aimer et aimer… Ne jamais cesser. 
Alors je suis venue à toi avec cette « morale », tu ne l’as pas moquée toi l’homme sacrifices. 
Je t’aime. Je t’aime et je vous aime. Vous tous qui me constituez, qui me faites, qui me rendez humaine, simplement humaine. Et c’est l’humain qui permettra ( et je prie Dieu à chaque instant pour ça) A. Et c’est l’humain qui sous tend chacun de nos gestes à l’autre. Et c’est l’humain que nous recherchons quand nous prions Dieu. Juste l’humain : pas des plans de carrière, pas des fonds de retraite, pas des calculs permanents, pas des obligations à une pseudo réussite sociale. Je ne dis pas que nous n’en avons pas besoin. Mais ils ne sont pas primordiaux. Avant il nous faut réussir d’abord à vivre notre humanité. Sinon nous ne sommes qu’enveloppes corporelles, peau, sang, excréments. Pas d’âme. Pas d’amour. Juste un « business plan », un relevé de banque, une sommation à la « normalité » imposée. Un peu de sexe parce que le corps réclame…L’enfer…
Je t’aime. Tu es l’homme de ma vie, de mes vies, de mon âme, de mon corps.
Je t’aime.
Je suis si peinée de ne pas avoir su trouver les mots pour que tu t’entendes, que tu entendes que tu es partout dans ce que j’écris, que tu écris avec moi, à ta manière. J’ai mis, pourtant, toute ma force, toute ma persuasion, tout mon amour à te faire voir l’homme que tu es.
Je t'ai écris des  dizaines de lettres, celles-ci sont miennes. Des dizaines. Et je fus heureuse et suis heureuse d'un petit mot sur watsapp. Même 4 mots. Je ne t'ai jamais demandé que tu m'écrives. Même si je n'ai jamais reçu une lettre d'amour dans ma vie. Oh, je mens. J'en ai reçu une, de toi, le recueil que tu as fait de nos poésies et la belle belle belle préface tienne. Je la garde précieusement ma lettre d'amour. Je la relis souvent. Je la connais par coeur. 
Peut-être t’ai je mal aimé. Peut-être t’ai je mal écrit. Peut-être, tout simplement, tu es si prisonnier de tes passés et de tes peurs, de toutes tes histoires, que tu ne peux entendre celui que tu es. Peut-être. Je ne sais pas. 
Mais je sais que la force de mon amour a échoué là, sur ce point. J’ai échoué là où toi tu as réussi avec moi : à me faire m’accepter, tant bien que mal, à me faire croire en moi, à me faire grandir dans la lumière, à t’aimer tel que tu es. J’ai échoué. Mais je n’ai pas échoué avec les merveilles. Elles savent ce que je te dis, le perçoivent de façon instinctive : tout se qui se crée n’est que liens et partages. Ils ne se posent pas de questions. Ils entendent. 
Peut-être aussi que je t'aime plus que tu ne m'aimes. Surement. Une sorte de déséquilibre. Peut-être me manque t'il quelque chose à tes yeux. Peut-être que je suis tellement éloignée, physiquement par exemple, de tes goûts. Peut-être que tu n'es habitué qu'à la force, qu'au rapport de force, qu'au déséquilibre qui voudrait un dominant et un soumis. Je ne peux te le reprocher. À chacun son histoire, à chacun ses peurs. Je n'ai pas fait mieux. Mais, au contraire de toi, le père de mes garçons ne m'a jamais dominée. C'est ce qui le mettait en rage. Je ne cédais pas. Je ne cédais pas. Je tenais tête. Même sous les coups... Je n'obéissais pas. Je ne pliais pas. Je refusais les ordres. À chaque bleu j'étais plus forte. Jusqu'à mon départ. 
Peut-être que tu es attiré par moi mais aussi rebuté par quelque chose en moi. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Je sais juste que je t'aime et que cela ne suffit pas pour que tu t'aimes et que tu nous aimes profondément. Je t'aime et je me serais voulue autre, belle, sexy, attirante, mince. Pas seulement une intelligence. Mais ce truc que tu aimes. Peut-être.  Je ne sais plus. Ces heures ci je doute. Grand écart entre la confiance en toi et le doute de toi. Et, corollaire à ce doute, le doute sur plein de choses que je suis. La seule chose dont je ne doute pas c'est de mon amour pour toi. Il ne demande rien. Il accepte tout. Il accepte tout. Tout. La vie cachée, l'impossibilité de te vivre, la solitude. C'est mon choix. C'est ma vie. Parce que je t'aime. Voilà ma force. Même quand je pleure parce que tu ne partages rien ou si peu avec moi, que tu partages avec l'autre, que tu parles avec l'autre, que tu vis avec l'autre. Que tu soignes l'autre. Que tu t'occupes de l'autre. Que tu l'écoutes. Que vous avez une vie, vilaine vie, mais vie quand même.
Qu'elle peut t'appeler. Qu'elle sait que tu seras à la maison quand elle rentrera. Qu'elle sait que tu seras toujours là, parce que tu crois encore que tu peux sauver quelque chose même s'il n'y a plus rien à sauver, sauf l'apparence de vos mensonges mutuels. Que je ne te fais pas signe parce que tu as besoin d'espace, cet espace qu'elle ne te laisse pas. Et là, si j'étais de celles qui ne vivent que pour elles, que crois-tu que je ferais? Non. Je ne vis pas que pour moi. Je vis pour nous 2. Je pense à l'autre, toi. Je vis l'autre. Et je ne suis pas là à te harceler.  Voilà ce que j'essaie de te dire. Je ne m'oublie pas. Je nous vis. Et ce "Je nous vis" implique de prendre en compte l'autre, pas seulement soi. Et je vis, à travers toi, pour toi, pour moi, pour nous. Comprends-tu pourquoi je réagis mal à tes mots? 
Alors, mon amour, homme mien,  je continuerai à écrire à 4 mains, à 2 coeurs,  à 2 âmes. Et je continuerai à être celle que je suis, aux autres et à moi, à toi et à moi. Et c’est ma force, pas ma faiblesse. La faiblesse elle est dans la sommation à la « normalité », elle est dans le confort de l’individualisme, dans la prison de l’âme. Moi je suis forte. Ne le sais-tu pas encore? Ne le sais-tu pas encore? 
Je t’aime.
Tienne, inconditionnellement. Tienne.
Je t'aime tellement fort.
Et quand je t'ai fait ma demande l'autre jour je ne voulais juste que mettre une texture à ton absence... Me consoler. Tu as ri de ça. J'ai eu honte tu sais. Honte de moi, de mon foutu sentimentalisme, de ce truc bête que j'ai eu besoin de te dire, de te demander, comme une ado. 
Sais-tu que personne, même pas le père de mes enfants, ne m'a jamais fait ce genre de demande? Personne. Je suis naïve parfois. Mais j'ai cru qu'un jour un homme me dirait ce genre de choses un peu bêtes mais qui ont sens... Je l'ai fait. Tu as pris ça pour une répétition. Je m'en excuse.
Je t'aime. Tu es mon homme. À jamais. Fais en ce que tu en veux. Mais moi je t'aime, toi et pas un homme découpé. Toi. 

MMD

PS : sais-tu que quand je parle de la poésie, de notre poésie, devant un public, je dis toujours que j’écris à 2? Et que je remercie l’homme qui écrit avec moi (sans dire ton nom bien sur. Là je suis dans la protection de toi… Te protéger… Pas me protéger. Te protéger parce que je t’aime…)?
N’est-ce pas cela une histoire d’amour : une histoire que l’on écrit à 2?


mercredi 28 mars 2018

Amour, mon amour,

dans ce temps lent qui bat entre nous je pose ce qui vit en moi. Comme une prière... Tu sais, ces prières enfantines que nous faisions, quand ne restait que la Foi pure, simple, l'espoir magique de nos mots lancés vers un au-delà que nous ne percevions que de façon imprécise.
Tu es ma prière amour mien. Tu reçois mes mots, tous mes mots. Je te parle comme on prie. Beauté de ce "dialogue" que j'ai avec toi. Ainsi un lointain devient une présence, une absence présence, charnelle, vivante, chaude, humaine. Tu es mon lointain si présent.
Ce soir, chez notre ami, je ne pouvais m'empêcher de te revoir là bas, ta présence près de moi, tes rires, nos rires, un café partagé. Assise dehors je te revoyais assis dehors, là, ta façon de croiser les jambes, ta main tenant une cigarette.
Tu as toujours donné une texture particulière à mon espace, à l'espace que tu habites. Est-ce ton coeur, est-ce ton empathie, est-ce ce truc qui te fait et qui te rend aux autres? Ta gentillesse? Ton humour? Tes savoirs? Je ne sais pas. Mais tu rends mes heures belles, si belles.
Tu les as rendues belles. Tu les rends belles.
Je suis rentrée chez nous, dans ce chez nous que tu as "construit" pour moi afin que j'ai un endroit où me poser. Je n'y suis plus en transit. J'y suis. J'y suis parce que tout parle de toi. Parce que tu es partout. J'y suis parce que je peux me lover en ce lieu pour te respirer.
Tout à l'heure j'ai eu une pensée affreuse : je me suis imaginée comment ça serait si tu n'existais plus pour moi, si tu mourrais avant moi. Pensées terribles. Je ne te survivrai pas si tu partais avant moi.
Et je t'interdis de partir avant moi, de me laisser sur cette terre sans toi. Je te l'interdis.
Je n'arrive même pas à concevoir une vie où tu aurais décidé de ne plus m'aimer. Alors le grand départ pour le cycle prochain... le grand départ sans moi. Non, non.
Alors je prie Dieu.
Comme je le prie tous les soirs avant de dormir et que je lui demande de te protéger, de t'aimer, de vous protéger. Toi, les merveilles et mes fils. Cela te fait-il sourire? Cela te parait-il enfantin et naïf?
Mais je n'ai que mes prières.
Et mon amour, cet amour immense en moi.
Je t'aime.
Je vais fermer les yeux et je vais entendre ta clé dans la porte et mon coeur va battre, battre. Et tu vas entrer, de cette démarche qui me chamboule, ce sourire dans les yeux que tu as, cette force que tu émets. Et je serai la femme la plus heureuse au monde. Émerveillement sans cesse renouvelé.
Je vais fermer les yeux et tu vas apporter la musique qui te fait, que j'entends en toi.
Mon amour, mon lien, mon tout.
Tu me manques. Quel ennui que ma vie sans toi.
Je t'aime. Merci mon ange. Merci pour être venu en moi, en ma vie. Merci pour l'amour. Merci pour eux. Merci pour mes prières. Merci pour toi, mon magnifique, ma lumière amoureuse, mon sensuel, mon sexuel, mon doux, mon homme.
Ta femme de coeur, ta femme d'amour.
Tienne.
Je t'aime.

MMD














mardi 27 mars 2018

Il y a la douceur de ses mots, de cette voix qui raconte une peine profonde et qui dit l'amour. Et il y a toute la tendresse. Et mon émotion. Et cet amour immense en moi même si je sais que...et mes bras encore habités... Merci pour ce moment si doux, si fort, si amour... 
Et il y a toi, toi qui es là avec ce que tu exprimes, ce que tu me dis, à demi mots et tant d'amour en toi. De cet amour qui nous rend beau et qui permet aux mots de sortir de l'intérieur.
Je t'aime mon bel amant, ma passion, mon homme, mon multiple, mon unique. Je t'aime tant. Toi et ceux qui te constituent, qui sont ta beauté, ta force. 
De mon bonheur d'être ta compagne je fais ma vie. Je te ma vie. À jamais. À jamais. À ce jamais infini qui me rend à ce que je suis et qui donne un sens à ces longues années sans toi. À jamais.
Tu m'as arrimée à la vie, patiemment. Et j'ai des rêves maintenant. Des rêves simples ( le bonheur est si simple tu sais), des rêves de "femelle", des rêves d'amoureuse... peut-être est-ce mon éducation "africaine" ( et si mixée en même temps) mais je rêve de prendre soin de mon homme, de ceux que j'aime, des rêves de petites banalités comme des plats partagés, des musiques, des films à regarder, des balades à faire, des dessins accrochés aux murs, des jouets qui s'amusent un peu partout, de tendresse, de corps à ouvrir, de désirs, de Je t'aime, de Prends moi, de Ta peau, de toutes ces choses qui nous rendent humains, à soi et à l'autre.
Et toutes les poésies à écrire, te dire en mots, vous dire en livre infini.
Je t'aime amour mien. Miracle que ton amour. Ma plénitude pour te dire tout ce qui me porte vers toi.
Je t'aime.
Je t'attendrai. Je vous attendrai. Quand tu auras poussé l'horizon de tes peurs il y aura une femme qui sera là, quelque part sur cette terre. Je t'attendrai. Tu n'auras qu'à pousser la porte. Je t'ai offert ma vie. Ma vie. 
Je t'aime.
Tu me lis. Je connais ton regard de mes mots. Rejoins-moi derrière tes paupières. Je suis là mon tant amour. Dans la musique ( cette musique que tu m'as offert un jour), dans la force douce de l'espoir. Je suis là dans cette musique de mes mots ce soir. Et tu es là. Vous êtes là.
Je peux affronter ma nuit et ce lit qui me parle de toi dans l'obscurité. Ouvre les bras, tiens moi fort, serrée. Ne dis rien. Laisse moi juste là, en toi. Et laisse le désir de toi monter en mon ventre. Comme à chaque fois. Ce charnel si puissant que tu déclenches en moi. Tu vas fermer les yeux et prendre ma bouche. Une autre histoire se dessinera alors... Et il y aura tes murmures... Et moi perdue en toi, perdue à toi, perdue à moi et juste femme en plaisirs et en jeux.
Je t'aime. 
Seigneur que ton grand corps d'homme me manque. Que tu me manques. Que vous me manquez.
Je t'aime. À jamais. 
Tienne.
Oh mon ange...

MMD



samedi 24 mars 2018

Oh Seigneur amour mien. T'aimer et t'aimer, même avec mes mots tellement usés qu'ils en perdent tout sens. Pourtant je n'ai qu'eux.
T'aimer. Te regarder et t'écouter, dérouler ta voix en moi, l'enfouir là où tout est beau et paix. Et te recevoir comme cadeau. Encore et encore. Les autres disent que le temps use l'amour. Je ne crois pas. Je le pensais avant, avant toi, avant nous. Maintenant je découvre que le temps est amour, inépuisable. Peut-être est-ce l'absence et le manque qui rendent mon amour si ...neuf à chaque fois. Ou, peut-être, tout simplement que je t'aime de cet amour vrai, celui que nous ne lisions que dans les livres. En tous cas je t'aime et tu me chavires à chaque fois. Faim de toi. Faim de nous.
J'écoutais ta voix aujourd'hui et je t'aimais, t'aimais.
Je sais que je pourrais vivre mille ans à tes côtés et que je ne m'épuiserais pas à t'aimer. Je le sais de façon si claire. Cette évidence qui rend nous à ce qu'il est, un joli miracle.
Mon homme tu me manques. Tous ces moments qui nous manquent. Tous ces instants qui font une vie, des photos, des partages, des silences, l'autre en nous et l'autre rendu aussi parfois à lui seul. Tout ce qui ne se fait pas et que nous vivons comme nous le pouvons. Ce temps qui file entre nos doigts, si vite. Tous ces mois à nous espérer. Tous ces mois où je construis une attente et un chez nous.
Pour que ta vie prenne un autre sens, après le sens de tes enfants. Pour que tu ne sois pas condamné à l'ennui d'une vie où tu n'es qu'un objet peu important pour une perversité qui jouit de ta "soumission" pour se sentir "bien".
Il y a les hommes que l'on a aimé et l'homme que j'attendais. Tu es ce dernier. Mon homme pour moi, fait pour moi. Je t'aime ainsi mon bel amour. Je t'aime ainsi.
Je t'aime mon homme mains, mon homme bon, mon amour.
Je t'aime. Merci pour ta présence et pour eux et pour toi.
Je suis si loin, tu es si loin. Tuer le manque et t'aimer.
Je t'aime.
Je meurs du manque de ta bouche et de ton odeur et de ton corps et de tout de toi...
Ma musique de toi cette nuit, en cette heure particulière où tu viens et où tu vas arrondir ton corps à mon corps pour le sommeil et où je vais t'écouter respirer, émerveillée et heureuse et, enfin, m'endormir... Émerveillée... tant de mois après.

MMD




jeudi 22 mars 2018

Amour mien, mon homme,
je t'écoute rêver un rêve à nous et j'ai mon amour pour toi comme une fulgurance. Et je sais que tu es bien mon homme de ma vie, que je ne t'ai pas rencontré par hasard. Tu es beau dans tes mots, tu es beau dans ce manque en toi à qui je m'efforce d'offrir l'apaisement et la douceur de ce que tu es.
Je t'aime. Je t'aime tant que je t'écris en permanence dans ma tête, que je te parle. Je t'aime à en être heureuse, si heureuse. Je t'aime à te remercier d'être l'homme de ma vie, dans ma vie, dans chacun de mes souffles, dans tout ce que j'imagine, dans toutes ces batailles pour nous.
Je t'aime mon si doux, mon si amour, je t'aime.
Ce soir j'ai relu mes premiers mots de toi et j'ai recréé du bout de mes doigts et de mon manque de toi ces instants précieux à jamais où tu te dessinais en moi et où je percevais, émerveillée, le bout de ma route. J'ai repris ma place douce en tes bras, cet espace qui abolit ce qui fut et qui apaise, qui éveille, qui illumine ma respiration. Tu es mon bijou de coeur, mon poème infini. Ma solitude et ma présence. Tes bras me manquent. J'y suis si bien, si en harmonie, si...lissée. Quand tu les refermes sur moi j'irais au bout du monde et je sais alors que je suis tienne, femme tienne.
Je t'aime ma présence tendresse amour.
Je vais bien. Oh je sais qu'il y aura des moments de peine, de désespoir, des moments où je m'enroulerai en moi pour te pleurer, comme on pleurerait un mort. Mais ils se font de plus en plus rares. Non pas que j'aime ma vie actuelle, ma vie où tu es si présent et en même temps si absent. Cette vie où je ne sais pas, où je ne partage pas avec toi, où tu ne me racontes pas à moi mais à l'autre... Mais j'ai atteint une forme de plénitude après une année terrible, terrifiante d'âpreté et de solitude. Tu connais ceci. J'ai eu le courage de t'en parler. Et, le faisant, je me suis déchargée d'un poids qui m'empêchait de respirer. Je vis. Je te vis, je nous vis. Je crois en nous. Je crois en toi parce que je me suis déposée en tes mains pour que tu me guides, pour que tu marches avec moi, à mes côtés dans ce temps qu'il nous reste dans ce cycle. Pour être ta compagne. Pour être partage de nous. Pour le désir. Pour les silences. Pour les rires. Pour nos disputes parfois. Pour tout cet amour en nous.
Je t'aime mon coeur, mon lointain.
Cette nuit, dans la douceur de tes musiques, de nos musiques, dans la perfection de mon instant amoureux, je te regarde et je te fais à nouveau ma demande amoureuse : en tout amour, en tout coeur, en tout vie, en tout musiques, en tout nous, acceptes-tu d'être mon compagnon, acceptes-tu de m'accompagner, acceptes-tu de nous aimer?  En tout offrande, en tout ce qui vient, en tout prières, en tout Je t'aime, acceptes-tu?
En tous cas moi je n'ai que ces mots à te dire, même si mots parfois usés par d'autres, éparpillés : je te reconnais comme homme de ma vie et je t'offre ma vie.
Je t'aime.

MMD

Chanson simple...























Il y a de la musique
une note et une note
et un oiseau posé à ma fenêtre

Il y a un sourire
un frisson dans le vent
fermer les yeux face au soleil
les rouvrir dans la lune
une étoile se murmure confidences

Il y a le souvenir d'un enfant qui joue
un chat qui ploie sous la caresse
la douceur de mes mains repliées sur une odeur

Et un bleu de ciel, un bleu de nuit
sourire
le monde soudain qui danse
il y a un livre qui s'endort en un regard
une virgule, un mot, une chanson, des lettres

Effacer la trace de ses pas
refaire le chemin
tendresse

Il y a les mille petites choses qui adoucissent l'âme
le vent dans un arbre
le sable qui estompe l'horizon

Petits bonheurs
là sur ma bouche entrouverte
boire les nuages
le coeur comme une mer infinie
le battement de ce qui brille

Et s'émerveiller encore
s'enfouir dans une ronde douce
aimer
offrir
rendre
partager
reprendre
ouvrir ses mains

Un instant fait l'éternité

Il y a tout ça chez nous
au bout de ton monde
au bout de mon monde
des dessins aux murs
et la mémoire qui valse de pièce en pièces
une écharpe pour le bonheur simple

M'asseoir par terre, m'arrondir au bonheur,
écouter le bois d'un coffre, les histoires d'une femme,
la lettre amoureuse d'un homme allongée dans une offrande

et la musique toujours, toujours, toujours

Il y a tout ça chez nous
l'odeur de la mer le soir
le parfum de ta peau
mes doigts pour jouer l'espace

Respirer

Mariem mint DERWICH

(Artiste Alexander Archipenko)





samedi 17 mars 2018

Que diront-ils?

Que diront-ils quand je t'allongerai entre mes seins
que de mes hanches naîtra un poème amoureux
Que diront-ils à la musique des doigts
au souffle déposé sur tes cils?

Quels mots me lanceront-ils quand je dis Je t'aime?

J'ai ouvert la porte de ta bouche pour que ta langue revive
mots anciens, mots neufs
le long long chant de l'homme qui dort en mes yeux
plainte frissons

Que diront-ils quand je t'écris les mots des amantes
et les mots des enfants?
Inscriront-ils les murs de ma peau déjà tant tatouée?

Que peuvent-ils faire de mon coeur?
Entendront-ils que j'ai enfoui mes mains en tes murmures?
Auront-ils les mots pierre, les mots blessures?

Que peuvent-ils à l'amour mon amour?

J'ai dormi en ton épaule
là où le creux chaud et odorant raconte un homme et sa femme
l'infini du désir et d'un rire qui rebondit contre l'oreiller
ton épaule à mon odeur inscrite

Que diront-ils de l'amour mon amour?

J'ai repris les vents vers l'entre-île
là-bas je t'aime, ici je t'aime
que peuvent-ils à l'amour?

Regarde tes mains au creux de mes reins
homme mien, homme mien
regarde ma chair danser
inscris mon nom à ta nuque
tresse mes cheveux
entends le lent chemin de mes lèvres sur ta paume
raconte moi les histoires du monde à effleurer sur mes cuisses
ploie mon cou
à ton âme murmurer une lettre infinie

Que diront-ils de l'amour mon amour?

Ils diront que je t'aime et que je suis devenue mer en ton regard

J'ai posé mes mains à ton dos
je me suis faite eau et feu

Et, depuis, je regarde le monde
tu y es.

Mariem mint DERWICH











vendredi 16 mars 2018

Ce fut doux, ce fut tendre, ce fut sensuel que ce réveil ce matin sous ton regard. J'aimerais finir ma vie ainsi : ouvrir les yeux et mon premier regard qui serait toi, m'endormir le soir et t'emporter sous mes paupières et dormir en ton odeur. Mon dernier regard qui serait toi... pour m'apaiser, pour me rendre chaude et douce.
J'aimerais tant...
Juste aimer son homme, l'homme de sa vie, simplement.
J'aimerais tant de matins ainsi.
Merci pour ce moment privilégié, cet instant de nous, dans le désir de nous, dans l'amour de nous. Pour mon coeur qui s'emballe sous ton regard et ma peau qui devient envies, toutes ces choses du ventre, ce sentiment de plénitude absolue qui annonce le désir fou et l'urgence du goût de l'autre.
Je t'aime homme mien.
Jouer, aimer, regarder, assoiffée, le gonflé de ta lèvre inférieure qui me dit que tu me veux.
Je t'aime. Je t'aime.
À l'amour qui nous lie, au manque qui nous raconte et nous tient debout, à toi qui me rend si femme, au désir, au sexe, à la tendresse, à l'urgence, à cette moiteur qui soudain se fait plaisir, à toi...
À toi qui m'écrit " femme de ma vie" et, soudain, le monde s'éveille couleurs.
À toi mon amant amour, mon homme.
Je t'aime.

MMD

samedi 10 mars 2018

Mon tendre amour,

 L'absence n'est qu'un long long chant amoureux. Pensais-tu un jour vivre une histoire pareille, notre histoire? Pensais-tu qu'un jour une femme allait t'aimer, juste t'aimer, pour toi, cette entièreté si particulière, si douce?
T'aimer à en perdre le coeur, l'âme, la raison, la folie. T'aimer à te reconnaître comme son homme d'infini, celui pour qui elle est née et a marché tout au long de ces années. T'aimer à en vivre.
Mon bel amour, mon si bel amour, si beau, si beau. Beau dans tes gestes, beau dans tes yeux, beau dans ta bouche, beau dans tes peurs, beau dans tes élans. Si beau.
Je suis là, toujours là et tu es là, dans cet adagio de Samuel Barber que j'écoute. Après il y aura Pergolesi. Pourquoi ces 2 en particulier? Parce qu'ils sont ton émotion et ton coeur musiques.
Mes mots vers toi ont toujours eu une musique. Nous sommes musiques.
Dans nos mondes durs, nos mondes si cloisonnés, si ineptes, nous sommes là, miracle, preuve que l'amour est tout. Nous ne sommes pas les autres. Les autres ont fait mal. Ils ont été, cependant, le chemin à vivre pour que nous nous retrouvions.
Nous sommes nous, une femme et un homme face à face et qui ont lié leurs mains. Compagnons. Amants. Amours.
En tous cas c'est ainsi que je te ressens : comme mon homme, mon unique, mon amour, ma vie.
Comme mon compagnon. Comme mon âme musicienne. Comme mes mots.
Même quand tu m'écris tout s'illumine en moi. Elle est toujours là la lumière de ces couleurs. Elle est toujours là. Toujours là. Cela t'étonne-t'il? Pas moi. Moi je crois que l'amour, le profond amour, rend l'autre à sa musique et à la lumière. Me trouves-tu trop sentimentale?
Peut-être. Mais je manque tant de toi et de vous que je n'ai que mes mots pour effacer cette foutue distance, cette absence qui mord souvent.
Alors dans la musique de cette nuit, tu es assis là, sur le canapé, le chat sur tes genoux. Tu as ce geste particulier en portant ta cigarette à la bouche. Je suis bien. Je sais que je vais mettre mon nez dans ton cou et te respirer. Ton odeur je la connais par coeur. Elle m'apaise. Je l'aime. Je t'aime.
Tu es là. Le sens-tu? Me sens-tu parfois, au delà de cette absence? Me sens-tu comme moi je te sens, présence si physique?
Tout à l'heure tu vas fermer les yeux en m'embrassant, le visage un peu avancé. Et moi je vais garder les miens ouverts pour voir ce regard enfui derrière tes paupières. Cela me touche. Je vais garder les yeux ouverts avant que le désir de toi et le plaisir que tu fais naître en moi effacent toute conscience en moi qui ne soit pas ces sensations brûlantes.
Et puis, après la magie de tes mains et de ton corps, ta façon si abandonnée et en même temps qui dirige, qui ouvre, qui prend, qui donne, il y aura ce temps des silences alanguis, tes bras autour de moi.
Et je serai là, femme tienne, femme d'un homme magnifique, femme heureuse, femme heureuse.
Femme tienne.
Nous allons la vivre notre histoire particulière. Nous allons la vivre et ne pas la laisser mourir.
Nous allons la vivre. Moi j'y crois intensément.
Je t'aime. Je t'aime.
Homme mien, mon amour, sais-tu que je regarde les images de nous tous les jours, le soir dans mon lit avant de m'endormir? Sais-tu cela? Puis je mets ton écharpe autour de mon cou et, ainsi, je peux m'endormir.
Et que j'écoute tous les jours des musiques de nous et que j'en ai les larmes aux yeux?
Heureuse de t'aimer et d'être aimée par toi. Homme immense. Mon homme amour.
Peut-être un jour nous oseras-tu. Peut-être que non. Même si cela me fait mal, ce non, qu'importe. Je t'aime. Tu n'es pas interchangeable. Tu n'es pas un objet. Tu es MON amour. Mon seul amour qui puisse être. Alors oui, qu'importe le manque et la douleur, la colère parfois. Je t'aimerai encore et encore. Comment pourrais-je faire autrement, dis moi? Peut-on aimer et désaimer? T'aimer et te désaimer? Non.
Tienne. Et dans la plénitude de mon appartenance à toi.
Tu me manques. Vous me manquez. Cruellement.
Je t'aime.

MMD

L'enfant qui joue le monde...

Il attrape les nuages
et tous ses secrets
et toutes les histoires
et tout ce qui est

Au bout de ses yeux
là où tout brille
là où tout est mouvement
il dépose un conte

C'est un petit garçon de l'ailleurs

À mon oreille
il raconte des batailles magnifiques
des rires
des peurs
des larmes

Il me dit que le monde est par-delà le ciel
tout là-haut
tout là-haut
et que pour ne pas avoir peur la nuit
il faut guerroyer

Il enferme mes mains en ses paroles
il court
il court
il a un arc-en-ciel à rêver
Écoute moi
écoute moi

Il est un enfant de la lune et un enfant du soleil
petit garçon
il me regarde soudain
tait sa parole
et, alors, il s'en va

À quoi rêve l'enfant qui bataille?

Il brode l'espace
il devient le bâton ramassé sur la route
l'oiseau
le caillou
le vent allongé sur son cou
l'eau est sa prière
il tresse les brins d'herbe
le monde est son tambour

À qui rêve l'enfant qui joue au bord de mes yeux?

Et, à la nuit tombée, il redevient l'enfant endormi
il dépose les armes
un songe l'attend
Il rêvera qu'il est immense
il tuera ses peurs
il sera Roi et Prince
Il enfermera les monstres derrière la nuit

Au petit jour il recommencera

Un enfant joue dans ma mémoire
Je dois vous laisser
il a un secret à me chuchoter à l'âme

Mariem mint DERWICH


mardi 6 mars 2018

Amour mien,
tes larmes de ce matin ne m'ont pas quittée. Te regarder dans ton émotion et n'être que ressenti pur de tout cet amour dont nous parlons, que nous partageons dans ce rêve qui s'en vient, dans cette vie que nous nous donnons, même imparfaite.
Oh mon lumineux, mon homme d'infini... Se dire parfois que tout est injuste, cruel. Puis décider de n'écouter que l'amour. Je t'aime et je t'aime.
Je t'aime de tout ce que nous rêvons. Je t'aime pour ta sensibilité. Je t'aime parce que tu m'offres ainsi la plus belle part de toi, la plus intime, la plus bouleversante. Je suis ta compagne. Ta compagne.
Tienne, entièrement tienne.
Et tu es mon compagnon.
Dans ce nous qui nous lie s'en vient un autre souffle. Une émotion nouvelle. Un amour qui se partage.
Homme mien, si mien, si mien.
Je t'aime comme au premier jour. Cela est merveille. Seul cela compte.
Et tes larmes. Et ton amour. Et ta vie. Et notre vie. Et elle. Et eux.
À toi mon amour, mon seul amour.
Je t'aime.
Rêve nous. Crois en nous.
Je t'aime.

MMD

dimanche 4 mars 2018

Ce soir je m'emmitoufle dans le souvenir de toi, toute repliée sur une odeur, un geste, une perception.
Je suis là et je pense à toi. À toi qui ne m'as jamais rejetée, jamais ressentie comme étrange, malgré tout.
Je pense à la manière que tu as eu de me rapprocher de moi, de me reconnaître. Je pense à mon sentiment de plénitude quand je suis près de toi, à combien je me sens rassurée par ta présence, rassurée par le plein de ce que je reçois de toi. Rassurée...
Je t'aime homme mien. Je t'aime.
Je pense à l'homme que tu es, mon si sensible, mon roc, mon amour, ma seule voix. Et, des mois après, je te vis toujours comme mon miracle. Je sais que tu ne comprends pas toujours cela. Mais qui te voit mieux qu'une femme qui t'aime et dont tu es le regard permanent?
Tu ne te vois pas. Moi je te vois. Et j'aime ce que je vois.
Tu me manques. Tu me manques. Tu me manques.
Nous sommes le monde mon ange. Nous sommes ce qui vient. Nous sommes pareils : oser une folie, mais l'oser quand même parce qu'elle est possible, parce qu'elle est belle, parce que nous sommes encore vivants, vivants de nous, vivants de l'autre et que la médiocrité ambiante n'a pas réussi à annihiler en nous tout élan. Je t'aime parce que tu es vivant, malgré la platitude absolue, malgré l'inculture, malgré la violence perverse, malgré le non désir, le non amour. Tu es vivant. Je t'aime et l'homme que tu es est toujours là, enfoui sous des couches et des couches et tu sais encore t'émerveiller. C'est cette vibration en toi qui m'a chavirée.
Alors crois en toi pour croire en moi et en nous. Comme moi je crois en moi pour croire en toi et en nous.
Je t'aime amour mien. Je t'aime.
Cette nuit j'ai le corps en impatiences désirs. Mes mains et ma peau sont orphelines de toi. Alors je repars dans l'absolu du désir, dans le voyage vers le plaisir, dans les jeux. Aie faim de moi... Souviens-toi...
Je t'aime.

MMD

jeudi 1 mars 2018

Je t'aimerai par dessus les hommes et toutes ces vies que nous regardons vivre. Par dessus l'absence pour que celle-ci devienne présence intime. Pour que le bleu du ciel reste bleu, pour qu'une constellation continue de m'éblouir, pour la musique, pour un livre partagé, pour un silence renaissant en lettre amoureuse.
Je t'aime par delà la morale, les conventions, pour l'amour, pour la vie, pour l'infini. Je t'aime à en aimer vivre, à en effacer ce qui fut, à redécouvrir ma peau intacte et la beauté d'une pensée vers toi au réveil. Pour la sensation de plénitude qui me rend neuve, à chaque fois neuve, comme face à la beauté d'un paysage. Pour le mot de toi, qui est toi, et que je tiens en ma main et que je re dépose, encore et encore en ta mémoire, à chaque regard de moi sur toi et à chaque souvenir qui vit derrière mes yeux.
Et à t'aimer maintenant, hier et demain je sais que la douceur existe, que la paix est, que les possibles sont des poésies à inventer. Je sais ces certitudes. Je sais que plus jamais je ne serrerai les dents, toute acharnée dans des gestes quotidiens pour endormir une douleur lancinante.
Je sais que je t'aime quand je revis ton épaule découpée dans une pénombre, la plaine de ton dos, l'espace de ta nuque qui raconte les soleils et la vie du dehors, ton souffle soudain profond, ton odeur si familière et que je transporte en moi comme un parfum.
Je sais tout ça tu sais, je le sais tellement que je renais à chaque fois. Dans ta main sur mon sein, dans ta main qui tourne les pages d'un livre, dans ce mouvement fugitif sur ton visage quand tu écoutes une musique qui te bouleverse.
Je sais tout ça tu sais, je le sais tellement...
Je le sais dans cette attente de tes petits signes. Elle dit, cette attente parfois douloureuse, que je ressens toujours la magie de toi. Que je te vis. Que je t'aime.
Rêve nous. Rêve nous homme mien. Et ne nous laisse pas partir. Nous sommes en train de construire de l'amour. Et nous le ré inventons à chaque rêve commun.
Je te rêve, je t'aime et je t'attendrai. À notre encre marine....
Je t'aime.

MMD
Je t'aime. Pas d'autres mots. Je t'aime et tu me manques. Et quand je vacille je m'accroche à l'idée que tu existes, que tu es là, que tu ne lâches pas ma main. Que c'est la première fois qu'un homme prend soin de moi, comme il peut.
Alors oui, je t'aime. Je t'aime dans ma certitude aveugle, confiante, que nous avons une vie ensemble.
Je t'aime dans ta voix qui m'apaise, dans tes petits mots qui mettent mes si longues heures en couleur, dans tout ce qui te fait.
Je t'aime même quand je ne t'aime pas.
Je t'aime, homme mien. Fais en ce que tu veux de mon "Je t'aime".
Je t'aime, c'est ainsi. Ma vérité. Mon sentiment profond. Ma force. Ma volonté pour mettre un pied devant l'autre.
Tu es la seule personne vers qui je me tourne, la seule personne. Parce que mon élan premier est celui-ci.
Je ne réfléchis pas. Je ne calcule pas. Je t'aime, simplement, si simplement, dans l'acceptation et la joie de t'avoir rencontré, dans ma gratitude pour le beau cadeau que tu es, parfait et imparfait, si humain.
Je t'aime.
À toi mon amour, à toi ma merveille, à toi mon atome, à toi...

MMD