jeudi 31 mai 2018

Amour mien, intime mien,

cette nuit Nous a la couleur de cette danse lente, baroque, la Chaconne en Fa mineur de Pachelbel... Il faut de la douceur à la Lettre infinie, un lent balancement, du charnel, à mes voyages vers toi, en toi lointain mien.
Rendre l'instant à ce qui est et à ce qui est en moi. De la douceur pour ouvrir ma mémoire et t'y retrouver, me perdre en tes yeux qui brûlent les miens. Poser un moment immobile, juste mes doigts à tes doigts, rien d'autre, une respiration profonde...
Mes mots se font doigts ce soir pour qu'ils puissent te toucher. Repartir aux confins de ta peau, de ton grand corps d'homme mien, dans le soyeux d'une courbe de ta hanche, aux bords de ta bouche, dans l'odeur du creux de ton cou, dans ta voix qui danse de silences en murmures, en rires, en plaisirs...
Alors, oui, cette chaconne sensuelle, cette chaconne qui raconte un temps qui renaît en courbes et en poésies...
Je t'aime mon tant et tant amour, je t'aime dans ce creux de la nuit où j'ai tes bras pour refuge et battement de coeur et où je te brode en mots et en amours.
J'ai mes mots/doigts qui font de ton visage une page à emplir.
Je suis là mon si bel, si bel homme mien. En tes bras, en ton espace amoureux. Et à ta bouche en ma nuque ma peau offre ma lettre du bout de mon monde pour que tu sentes que tu es aimé à la hauteur du vertige que tu provoques en moi, des vagues qui viennent mourir en ma mer intérieure, du battement de coeur que tu éveilles en ma poitrine.
Tu es aimé.
Mon beau sensuel, mon doux, mon homme, cette chaconne parce que nous aimons, parce que je vis ce miracle permanent de ton amour pour moi. Parce que tienne, compagne, femme, amante... Tienne.
Je t'aime ma belle amplitude, mon mouvement intime... Je t'aime.
Merci pour ton " femme mienne".

MMD





mercredi 30 mai 2018

Amour mien, mon bel amour,

je suis restée au bord de ton sourire si triste aujourd'hui, de ton visage fermé, juste éclairé un moment par un rire intérieur aussitôt envolé... Ton sourire qui me dit que tu n'es pas heureux dans ton lointain, dans la vie qui t'enferme, dans ce que tu fais. Ce sourire qui, paradoxalement, ouvre une porte en moi car il fut ce qui m'a posée en tes bras, la première fois, quand je recevais de toi ta souffrance intérieure et que je t'ai regardé non pas en tant que simple rencontre éphémère mais comme homme dans toute son humanité et ses fragilités. En ses grands écarts, ses allers-retours à lui et aux autres. Cet homme si peu aimé, si peu entendu. Qui pourtant avait et a tant en lui à offrir... Le don de soi est chose précieuse et rare.
Je suis là et je regarde ton sourire triste, un peu tremblé. Je te regarde toi qui portes tant de choses sur tes épaules, centre de tant de morceaux éparpillés et qui tente coûte que  coûte de tenir toutes ces vies sur une trajectoire. Et qui s'oublie.
Tu n'es pas heureux dans ce que tu fais. Dans ce nouveau chemin qui n'est que résultat d'une névrose pour qui mensonges, dénis, manipulations, ordres sont seule morale, seule "vertu". Tu n'es pas à ta place. Tu ne fais pas ce que tu sais faire.
D'ailleurs sait-elle ce que tu sais faire, toutes les choses bien que tu as fait et que tu fais, toutes tes connaissances, tes savoirs instinctifs, tes savoirs appris? Sait-elle les mots et les voyages qui tournent en toi? Quand elle te regarde lire qui voit-elle? Quand elle te regarde rire, qui voit-elle? Quand elle te regarde dormir qui voit-elle?
Je ne sais pas. Mais je sais une chose : elle ne te voit pas. Elle ne t'entend pas. Elle ne te ressent pas.
Je me sens si impuissante à être là, prés de toi. Si impuissante dans mon lointain. À chaque instant je lance vers toi tout mon amour de toi, pour toi, en me disant que quelque chose viendra bien effleurer ton épaule et que tu entendras une partie de mes mots lancés vers toi, de mes sentiments jetés en vrac.
Je t'aime.
Tu me manques. Toi mon unique, mon homme, toi que je connais si bien, dont je connais et sens chaque élan et chaque retrait en toi, quand tu t'enfermes au fond de toi pour rendre les choses supportables, toi mon "taiseux" qui, alors, deviens inaccessible.  Tes temps de retrait car ils font partie de toi.
Tiens bon amour mien, mon si homme mien, tiens bon. Nos moments arrivent. Nos moments à nous où tu m'ouvriras un monde inconnu et où notre histoire aura une nouvelle couleur : celle de ton corps ancré à une terre tienne, une mémoire à toi que tu m'offriras, une couleur de toi que je ne connais pas encore mais qui est toi, que je perçois en toi et qui fait partie de ce que j'aime chez toi.
Tu m'as tant parlée de ta terre lointaine... j'en rêve. Je rêve de libertés. Je rêve d'amour simple.
Je rêve de paix avec toi. Je rêve de nous. Je rêve de toi.
Je t'aime mon aimé, mon amour. Je t'aime. J'ai pris ton sourire triste et la fatigue qui étoile tes yeux.
Je suis là, regarde moi, regarde moi te dire : " Je t'aime mon mien, je t'aime". Je t'aime comme une femme peut aimer un homme bon, bien, tendre, doux. Je t'aime mon étoile, ma vie. Je t'aime mon homme.
Bientôt je serai là et mes mains te raconteront à nouveau que tu es homme désirs, homme frissons, homme rires, homme musiques, homme livres, homme merveilles... Elles te savent tant mes mains!
Depuis quand une femme ne t'a t'elle pas touché et dit " je te désire, je t'amour désirs, je t'amour jeux, je t'amour prends moi, je t'amour joue moi, je t'amour liquide, je t'amour ta peau, tes jambes, tes reins, ta salive, ton goût, ton odeur, je t'amour en esprit et je t'amour en corps, je t'amour beau, si beau, je t'amour ta bouche, je t'amour ma bouche.."?.
Je t'aime... et j'aime quand tu me dis " mon bébé"... Je me sens toute douce, toute arrondie, toute paisible. Aime nous. Ne lâche pas nos mains. Elles sont la beauté en la laideur qui nous entoure. Elles sont nous, si nous... Comme tes doigts qui cherchent mes doigts me manquent...
Et 4 jours de pluie...

MMD



lundi 28 mai 2018

La mer, la mer et tes yeux...

Dans la nuit qui renaît et renaît
infini d'une étoile à jamais pareille à jamais autre
dans la clarté de la lune
là bas, si là bas, là bas des lointains
dans un rêve qui dort et se regarde rêver
la mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux
j'allonge à ma langue tous mes mots des silences
je les pose à ta peau, lointains, lointain
la mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux

Peut-être ouvriras-tu ta main
et libéreras
le vent
le sable à mes pieds
la poésie
l'amour au bout des doigts
la chanson des lettres
et la musique d'un aveu

La mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux

Je m'endors aux bords de toi
pour que ta vie me murmure ce qu'il y a derrière l'horizon
dans la senteur salée d'une nuit offerte à la mémoire
la mer, la mer et tes yeux rendent une vague aux voyages
un homme à ce qui danse en lui
une femme à l'aube des temps et des nuits et des crépuscules et des aurores
un conte amoureux aux enfants perdus

La mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux

J'ouvre tes paupières du bout de mes mots
un éclat de brume pour offrande
une note, une seule,
la mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux
et une mémoire imprime au ciel
la femme qui t'aime en sa chevelure déployée
l'homme qui a fait de ses mains une pavane alanguie

La mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux

Là bas il tourne le visage en lui
et moi je le ré invente, une mer et ses yeux, une mer et ses yeux

Pour qu'à ma nuit de l'absence, la mer et ses yeux
déposent une seule goutte d'eau,
celle de la mer et ses yeux
celle de la mer et tes yeux
celle de la mer et mes yeux

À t'amour et amour
une mer en tes yeux
Je t'infini....

Mariem mint DERWICH








Mon battement de coeur,

ce serait mentir que de te dire que je vais bien. Je suis là, à l'étroit dans ma peau, à l'étroit dans ma tête, comme démultipliée et faite de milliers de morceaux que je n'arrive pas à recoller.
Je suis là, dans ma prison.
Et quand je vais mal je repars au bord de ma mer intérieure. Tu y es. Il y a tout là-bas. Des musiques belles comme des prières, des moments partagés, tes yeux, ta voix, ce que tu m'as offert, des rires enfantins. Et mon écriture. Et mes mots. Et ma langue. Et ma poésie.
Au bord de ma mer je vis. Dans l'autre vie je meurs doucement. Je m'étiole. Les larmes au bord des yeux, le corps replié et non plus en envol.
Tu te sens désolé parce qu'il te semble que tu ne peux m'aider. Pourtant... tu ne sauras jamais combien un message, combien un appel, combien un rire de toi me tiennent debout. Tu ne sauras jamais.
Parce qu'en eux il y a toi. Et que toi fait partie intégrante de ma vie. Je sais que cela t'est étrange, toi le rationnel, toi l'occidental élevé à l'individualité, toi qui as d'abord appris à être seul. Alors que nous sommes tout, un tout, une "reliance", un lien profond à l'autre. As-tu oublié ceci homme mien, mon amour? As-tu oublié combien nous sommes fragiles sans l'autre? Combien cet autre est nous?
As-tu oublié la paix de l'abandon, le bonheur du partage, l'autre dans sa dimension si humaine?
J'ai besoin de toi? Oui. Non pas en ce fourre-tout imposé qu'est une vie commune, mais en ce lien qui nous construit et qui ne laisse pas l'amour mourir parce que nous serions paresseux et peu enclins à cultiver le miracle.
Oui, j'ai besoin de toi. De tes signes, de ta présence lointaine rendue à la proximité de ma peau et de mon âme. Besoin de tout ceci qui me dit qu'un homme mien m'espère. Et que je ne suis pas seule dans ma prison.
Sais-tu pourquoi je suis restée ici, dans cette ville en laquelle j'agonise? Parce que tu y étais et que je refusais de calculer. Et que les mois gagnés passés près de toi furent vie aussi.
Ne prends pas ce que je t'écris pour une sorte de chantage affectif. Je dis juste les choses. Non pas pour que tu te sentes coupable de quelque chose, ce dont tu n'as pas à être. Mais parce que je te déroule mes réalités.
Tu n'es plus là. Mais tout me parle de toi. Tout.
Oui j'ai besoin de toi. De la meilleure part de toi, celle que j'ai touché du bout de mon amour pour toi. Celle de ton coeur et de ton amour. Que tu ne sois pas là physiquement, je le vis. Cela importe peu tout compte fait. Car ce n'est qu'une infime partie de notre voyage à nous, en nous.
Mais je suis accrochée à tes signes. Ils sont langage qui me dit que tu penses à moi. Que tu ne m'abandonnes pas à ma solitude. Que tu ne me demandes pas de gérer tout toute seule, sans pouvoir te parler, t'en parler, sans pouvoir partager. Que tu as envie de savoir ce que je fais. Comment je vis.
Le sais-tu? Sais-tu ma vie?  Ou te contentes tu de mon amour, chose dématérialisée et fantomatique?
Je ne te demande rien. Je ne t'ai jamais demandé de quitter ta vie. J'ai demandé ton amour.
Aurais-je du être dans la "normalité" de tes quotidiens, dans la demande et l'exigence permanentes? Dans l'injonction? Comme celles auxquelles tu as fini par t'habituer et que tu appelles ton "couple" actuel?
À cela tu aurais pu répondre, d'une manière ou d'une autre. Je te sais mon amour. Je te sais.
Je t'aime. Voilà ma vérité. La seule. Je t'aime. Même quand j'essaie de fuir. Même quand j'essaie de te laisser. Je t'aime. Profondément. Je suis nue face à toi. Je ne cache rien. Je te protège. Je ne fais que ça. J'attends tes mots. J'attends tes apparitions. Je t'ai laissé décider. Moi l'orgueilleuse, moi l'habituée à décider et à diriger. Je l'ai fait parce que c'est ainsi. Et que j'ai accepté de poser pour la première fois de ma vie ma tête sur l'épaule de quelqu'un. Toi. Toi mon amour, l'amour de ma vie, l'homme de ma vie.
Je l'ai fait avec joie, sans calculs.
Je t'aime.
Et je te redis les mots que ton monde fait passer pour "ringards" : je t'aime, je t'aime de tous mes mots, de toute ma poésie, de toute mon écriture. Je t'aime parce que tu es ma vie. Je t'aime parce que tu es mon homme à aimer. Je t'aime d'amour fou. Je t'aime et t'aime encore et encore. Parce que je crois en l'amour. Je crois en l'autre. Je crois en son atome. Je crois que nous avons le choix de vivre nos destins ou pas. Et que moi j'ai décidé de le vivre, de TE vivre parce que je t'ai reconnu comme homme mien et que ton TOI me plait, physiquement et intellectuellement. Parce que tu es mon magique et mon magnifique. Et que tu sais me rendre entière. Même si parfois tu peux me faire mal.
Mais c'est ça aimer non?
Je t'aime.
Je suis là, au bord de nous, en bord de nous, en bord de tes yeux. Et je te parle mes mots des silences et mes mots du bout du monde. Je t'écris. Je t'aime mon lointain et si amour. Je t'aime.

MMD

lundi 21 mai 2018

À cette année nouvelle,

Je te souhaite un bel bel anniversaire. Tu me fus belle rencontre et tu m'es belle rencontre, toujours, encore et encore.
Tout ce temps passé, ces hauts, ces bas, ces rires partagés, la tendresse, le ras-le-bol parfois, l'élan, les désirs, les musiques de nous... Tout ce que tu m'as offert. Je ne regrette rien. Rien. Rien. Je regrette juste toutes ces années sans toi.
Je t'aime. Je te souhaite encore plein d'années dans ce cycle et tes rêves à vivre. Je sais tout ce qui danse en toi. Je sais l'homme qui raconte si bien. Je sais l'homme amoureux, l'homme qui se bat jour après jour. Je sais l'homme que tu es. Et cet homme je le regarde en ce jour spécial et il m'émeut toujours autant. N'arrête pas de rêver, n'arrête pas de croire. Il y aura toujours une musique à ouvrir, un battement de coeur nouveau, un enfant à tenir en tes bras, un ciel à partager.  Souviens toi : un bateau attend quelque part, il t'attend. Il nous attend.
Garde ce regard que tu as eu là-bas sur l'eau, ce regard d'enfant heureux. Garde toi.
Je t'aime compagnon mien. J'aurais adoré fêter cet anniversaire avec toi. Mais je suis là quand même.
Et je te regarde amour mien.
Je t'aime. Bel anniversaire homme mien.
Un jour je serai là en ce jour particulier, jour que tu n'aimes pas trop. Mais...
Je n'ai pas de cadeau à t'offrir mon lointain si présent, si aimé. Je n'ai que ce blog : il est devenu tien. Garde le. Il te racontera, les jours de tempête en toi, qu'une femme t'aime. Même si elle t'exaspère parfois. Elle t'aime. Elle t'aime. Et elle t'attendra et sera là pour toi si tu la veux encore. Parce que tu es son atome, son magnifique, son amour.
Je t'aime.
À toi, à l'amour en toi, à ta vie que tu as déposé entre mes mains, à l'homme infini, à toi mon merveilleux, à tes forces, à ta tendresse, à ta culture, à tout ce que tu sais partager et offrir, à ton corps, à tes yeux de brume, à l'homme endormi contre moi, à tes larmes... À tes rêves....
Je t'amour tant et tant...

MMD

vendredi 18 mai 2018

Qui n'a pas aimé tes yeux...

Au creux d'une paume tremblée
la nuit s'allonge et ton sommeil
rend la nuit aux étoiles

Du croissant de lune au jour
quand les arbres s'endorment doucement
tes paupières baissées
murmurent une femme des bords de sable et de mer

J'ai posé une prière sur tes épaules
mot après mot
j'efface le langage
le silence est une histoire pour le plus profond de la  nuit

Qui n'a pas aimé tes yeux
n'a jamais aimé
Qui n'a pas aimé tes yeux...

Refermer la main en son tremblement
emprisonner la nuit
puis la libérer
tu y dors au bout de moi

Je viens rêver que je te rêve

Qui n'a pas aimé tes yeux
n'a jamais aimé...

Mariem mint DERWICH


Étoile mienne, mon amour,

mon beau frisson ce soir tu manques à ta douce. Tu lui manques tellement. Cette absence que l'on combat comme l'on peut, qui nous tient éloignés, rangés dans des vies qui ne nous conviennent pas mais qui sont tout ce que nous possédons pour cet aujourd'hui.
Tu me manques. De ton lointain à mon lointain s'arrimer à ce blog, continuer le lien pour que tu entendes mes mots de toi.
Pour qu'en toi se balance doucement mon amour. Parce qu'à toi aussi je manque. Que sans l'autre il y a cette plage immense et douloureuse.
Qu'il nous faut parfois fermer les yeux et entrer en nous, en l'autre.
Tu me manques mon tant aimé. Et cette écriture pour ré inventer le présent... Tes mains sur les miennes. Ton odeur en la mienne. Ta peau en moi. Ton souffle comme une phrase douce à entendre et à recevoir. Tous ces "présent" à redire, à remettre en couleurs pour qu'un lointain ne soit pas qu'une brume.
À chaque mot je te recrée sensibilité au bout de mes doigts, portée de notes, un sourire après l'autre, un manque confié au creux d'une peine... Petits pas après petits pas... Ma main en ta main, amants amoureux face au monde et face à eux-mêmes.
Un jour je t'ai écrit " tu m'as moi". Tu m'as moi. Tu m'as moi pour que la vie batte en toi quand je te manque, pour que tu tiennes. Tu m'as moi. Certains n'ont plus rien. D'autres reçoivent une vie en la leur. Elle leur devient précieuse et aimée. Aimante. Tu m'as moi amour mien.
Et un rêve qui nous tient, une route d'eaux et de sel, des chemins de vents, des ailleurs, des saveurs nouvelles... Et des musiques à écouter la nuit et tout ce que tu as à m'apprendre, cette autre langue, celle des grands voyages.
Tu m'as moi et je t'ai toi. Pour mon bonheur.
Cette nuit je repars sur des chemins de pierres, des chemins oiseaux, des chemins où un petit prince tourne heureux et libre, des chemins blancs et noirs, des nuages, des lumières, un ciel qui naît et naît poésies... Cette nuit je suis derrière tes yeux, regard double. Et je regarde, je regarde...
Et je suis aussi ailleurs. La seule magie de l'absence et de l'attente c'est qu'elle permet une mémoire infinie et d'être partout.
Je suis là, petit " Tu m'as moi", en ces paysages que tu m'as offerts comme on offre un bijou et je suis aussi là-bas, dans une chambre ocre et sable, n'osant pas bouger pendant que tu dors, ton bras allongé sur ma poitrine et dont je savoure le poids, la chaleur. Je suis là amour mien, et là et là... Partout où ma mémoire nous raconte et te déroule.
Tu m'as moi.
Et je t'ai toi, mon infini, mon tout.
Poursuis notre chemin, continue à regarder pour moi, n'arrête pas de me porter en ton coeur, de me murmurer ta lettre amoureuse en photos et en films et en mots. Nous sommes...
Tellement tienne.
Je t'aime.

MMD

jeudi 17 mai 2018

Mon lumineux, essentiel mien,

ce fut si bon cette après midi. Un beau beau cadeau que ce temps de nous. Et si bon de retrouver nos rires... et la voix d'une merveille.
Un jour tu m'as dit " merci d'avoir posé les yeux sur moi".  Je ne regrette pas cet instant où j'ai accepté de te regarder, toi cet homme qui venait déposer sa peine, sa tristesse, son manque d'amour en mes mains lors d'une soirée dans la pénombre. Je te le disais aujourd'hui : ces instants vivent en moi aussi forts qu'à ce moment là. Quand nos mains n'osaient pas. Et que je me cachais derrière mon voile pour que tu ne voies pas combien j'étais bouleversée, au bord des larmes. Je vois encore ta main près de la mienne. Sais-tu combien elle s'est inscrite en moi à ce moment? Comment j'ai tout perçu d'elle? Combien j'ai pris en moi tes doigts ? Bien avant que tu ne les poses sur ma peau et que tu me fasses devenir musique...
Je n'ai pas les mots pour te dire tout ça...
Mais je sais une chose : tu es mon essentiel, ma belle histoire, mon amour homme. Et je t'aime.
Je t'aime. Je t'aime pour les rires, je t'aime pour ta voix qui me cherche, je t'aime pour ce qui est si fluide entre nous, cet abandon à l'autre. Je t'aime pour nos yeux qui regardent un petit garçon devenu Petit Prince dans la beauté d'un instant...
Tu me dis aussi " j'aime t'entendre rire"... Cela faisait longtemps que je n'avais pas ri ainsi, libre, joyeuse, en paix, en amour. Rire de plaisir. Rire de bonheur absolu. Rire, simplement rire, sans entraves.
Tu me manques, mot après mot, absence après absence. Cette permanence de toi en moi... cet amour que je te porte. Cette lettre infinie qui nous lie. Cet absolu vital que tu m'es.
Je t'écoutais et je pensais " pour lui je déconstruirais le monde et je le reconstruirais".
C'est moi qui te dis " merci d'avoir posé les yeux sur moi"... Merci de nous avoir osé. Merci pour ta peau contre ma peau, merci pour ton amour. Merci d'être homme mien, homme dont je suis si fière, si orgueilleuse. Merci pour ta vie et merci d'avoir cru en moi.
Je t'aime ma belle déchirure, mon amour.
Cette nuit nos mots ont la beauté profonde d'un chant orthodoxe russe.
Tu es si là, si présent... Je te ressens. En chaque espace de moi je te ressens. Je sais que je n'ai qu'à pencher la tête doucement pour que ton épaule devienne apaisement.
Je te ressens. Mon si homme à aimer et aimer encore. Et qui sait chavirer une amoureuse lointaine.
Oui. Un jour j'ai posé le regard sur toi et j'ai pris tes yeux. Depuis je vis. Je respire. J'aime. Je suis aimée par mon amour.
Merci à toi d'exister.
Cette nuit, cette nuit de notre écriture à 4 mains, prends moi contre toi, tiens moi serrée et offre moi tes murmures et tes silences et tes yeux fermés et ce souffle tien.
Je t'aime. Je t'aime.
Encore merci pour cette après midi.
Je suis là mon tendre, je suis là.
Et j'ai le corps frissons de toi...
Manque de toi.

MMD


mardi 15 mai 2018

Ma lettre amoureuse, mon amour,

ce soir c'est Havasi... Merci pour ce matin, pour ce sourire léger que tu as, pour le son de ta voix, pour les petits gestes partagés d'un matin tien, pour tes yeux, pour la légère ombre sous eux, pour ta bouche que je regarde. Merci.
Merci pour ton " j'ai regardé la vidéo". Moi je la regarde souvent. Je les regarde toutes. Elles sont, comme tu l'as dit, ta lettre amoureuse à toi, ta façon de m'écrire, de me poser en tes lointains pour que ceux-ci deviennent présences. Elles sont tes mots à toi, comme les musiques partagées. Elles me sont essentielles, nécessaires, vitales. Je les parcours, vous regarde ( tu apparais peu mais à chaque fois c'est comme un grand coup en moi), laisse tes paysages envahir mes yeux... En chaque partage d'une vidéo je t'entends. Et je rêve d'un autre monde, différent de ma prison ici. Un monde d'eau, de vents, de pierres, de ciel immense, de nuages, de lumières...
Tu m'aides à vivre. Avec toutes tes vidéos. Tu m'aides à vivre.
Et il y a la notre, là-bas. Ce fut doux tu sais. Et je nous regarde. À me noyer le regard. À en avoir des frissons et ce sourire heureux et un peu bête qui prend vie sur ma figure et contre lequel je ne peux rien. Le sourire d'une femme amoureuse. Amoureuse d'un magique. Amoureuse de son étoile.
Amoureuse de son homme. Amoureuse.
Amoureuse de ce qui vient. De ces moments où nous pourrons écouter la musique sans que quelqu'un vienne dire de l'éteindre. De ces moments où nous nous rendrons au monde, celui de la paix. Celui où des enfants rient. Celui de repas partagés. Celui où tu liras et où je te regarderai.
Amoureuse comme au premier jour.
Tu connais mon côté sentimental, fleur bleue, naïf... Mais j'ai toujours cru en l'âme dédiée, en l'âme compagne, en l'âme prières. J'ai toujours cru que nous sommes nés pour les mains et le coeur de quelqu'un. Pour l'amour de quelqu'un. J'ai toujours cru que sans notre autre nous ne sommes rien.
Non pas possession, mais marcher aux côtés de l'autre. Je ne te possède pas. Je possède ce nous que nous formons. Je possède ce battement magnifique qui nous lie. Je possède l'amour.
Je parlais de toi l'autre jour à notre amie... Je lui disais que je m'émerveillais de la femme que tu as fait naître, de ces "femelles" en moi qui cohabitent désormais, de mes rêves de paix, de normalité et de mes désirs, de mes envies de jeux... Et que j'aimais ça. Elle m'a répondue que j'étais devenue femme dans toute sa complexité de femme. Voilà ton miracle : me laisser être. Me laisser devenir.
Alors ce matin je te regardais et je vibrais à tout ça : la paix d'être avec toi, le bonheur de te voir, la magie de mon désir pour toi existant avec la normalité entre un homme et une femme.
Je t'aime amour mien.
Tu le sais. Et je te le dirai encore et encore pour que derrière tes yeux je sois et tous les possibles.
Je ne cesserai pas de te le dire, de te l'écrire. Jusqu'à mon dernier souffle.
Pour que tu tiennes. Pour que tu vives en te sachant aimé pour toi. Seulement pour toi. Ce toi qui fait ma vie et mon sang et mon présent et mon futur.
Te rends-tu compte que nous avons notre part d'éternité avec notre belle histoire? Que rien ne sera plus jamais comme avant? Que nous sommes inscrits dans un miracle? Que nous sommes, en nous aimant, ce miracle? Qu'après nous resteront tous ces mots de nous, cette lettre infinie, ces poésies? Et que nous donnons du bonheur à tant de gens qui nous lisent?
Que nous leur disons ainsi : croire, croire, toujours croire, ne rien lâcher, ne pas laisser la raison tuer l'amour, le vital, l'essentiel. Qu'au mal du monde nous opposons notre écriture à 4 mains.
Que nous avons marché et marché. Que nous avons mis tant d'années à comprendre, à apprendre, dans la souffrance, dans l'acceptation inepte, dans la mise au monde de nos enfants, nos plus beaux côtés... Et puis que nous avons reçu l'autre après tant de misères, tant de batailles, tant de questions restées sans réponse... Que nous avons maintenant la force de toutes ces années où nous mourions doucement, englués dans des histoires terribles de non amour et de névroses, de violences qui nous utilisaient pour mieux nous "dompter", nous "encager" aux ordres d'autres... Moi j'ai largué les amarres un soir de tempête. J'ai refermé la porte de toutes ces années. J'ai eu ce courage effrayant. Je suis partie. Sans rien. Tu le sais. Tu l'as vécu avec moi. Il me fallait ce dépouillement pour recommencer. Et il y avait toi. Je te vivais comme une évidence. Et même si tu étais parti de notre histoire alors, je sais que je n'aurais rien regretté. Rien. J'aurais souffert le martyr mais je n'aurais rien regretté. Il y avait toi. Et ce toi que j'aimais m'a permis d'oser, le oser vivre, le oser aimer, le oser offrande, le oser don, le oser amour. Je sais que tu sais. Même quand je te disais le contraire. Tu sais tout ça. Tu as la sensibilité à l'autre qui me fait t'aimer aussi. Je suis partie, en cavale et libre. Je ne cherchais pas une vie "normale". Je partais vers toi et la liberté de t'aimer. Tu m'as offert tant depuis, même si il est vrai que je rêve parfois de vie "comme les autres". Je sais que nous aurions pu avoir une vie ensemble. Je ne dis pas une vie parfaite. Mais une vie où nous nous conviendrions.
Et je sais aujourd'hui que tu sais ce que signifie le don de soi en amour, le don d'une femme.
Tu ne l'as jamais reçu ce don. Toi tu viens d'un milieu où l'on vit côte à côte, souvent individualiste. Où la réussite et l'argent sont importants. Mais où on a oublié l'humain, le coeur, l'amour. Le don.
Je t'aime. Je t'aime pour ne pas être parti le premier soir. Pour avoir ressenti qu'il faut savoir à un moment s'abandonner et être vrai. Pour m'avoir rendue immense. Pour m'avoir rendue à mes mots. Non pas que je n'écrivais pas avant toi. Mais je ne faisais qu'écrire. Depuis toi j'écris sens. Et je n'y peux rien si tu es central dans mon écriture. Je n'y peux rien. Peut-on quelque chose contre le sang qui coule en nos veines?
Je t'aime. Je t'aime.
Ce soir je suis sur la terrasse, le premier soir et tu me murmures que je te regarde enfin. Je suis tremblante à l'intérieur de moi. Mais je sais, je sais, et c'est si fort, que les frissons que je ressens alors, que ces papillons dans mon ventre, sont mon abandon à toi et que je viens de te retrouver. Toi tu ne le sais pas encore. Et puis il y aura cette soirée dans l'appartement d'alors et mon poing qui s'est définitivement ouvert.
Je t'aime. Ne bouge pas. Garde nous contre les autres. Garde moi en nous, en toi. Ne bouge pas. Et continue à me murmurer ta lettre amoureuse...
Je t'aime mon bel, si bel amour.

MMD

lundi 14 mai 2018

Mon lumineux, mon amour,

à ces espaces qui nous séparent opposer mes mots de toi, notre lettre infinie, l'amour qui se déroule et dit, dit encore. Y allonger une musique (  Time d'Inception ce soir), ouvrir grand ma mémoire, me débarrasser du quotidien et venir vers nous. Poser ma bouche à ton cou, là où le sang bat doucement sous mes lèvres, dans ton odeur, dans ta chaleur... inscrire à ta peau que je suis tienne, que je t'aime, que le monde peut rester dehors. J'ai tant écrit sur ton corps depuis que nous nous sommes percutés...
Rester là, en ton cou, te respirer comme je le fis tant de fois, te respirer doucement pour que mes mots soient aussi ton odeur. Rester là à écouter et sentir mon amour d'homme m'être une plage, un son ténu, une vibration à inscrire à mon ventre et à mon coeur, une note silencieuse, une note parfaite.
Rester là et te chuchoter que l'amour est lien puissant et doux à la fois. Qu'il faut aimer et être aimé pour que nos vies aient sens. Pour que l'univers continue à danser.
Te ré apprendre que le miracle existe; qu'il n'a nul besoin d'être démesuré; qu'il lui suffit d'être ce chant amoureux qui lie un homme et une femme en amour, cette rencontre si improbable entre 2 vies, ce peau à peau, ce coeur à coeur; qu'il est une prière sans fin; qu'il est ce qui nous pousse en avant; qui nous grandit; qui nous rend à l'humain en nous; qu'il est rédemption et non pas péché. Qu'il n'a pas besoin de recettes miracles, d'injonctions à une "normalité" supposée.
Il est juste ce miracle permanent qui met tout en lumière. Qui nous rend couleurs. Et vents. Ces vents qui nous poussent l'un vers l'autre.
Qu'il est ton doigt sur ma bouche. Qu'il est ton corps sur le mien. Qu'il est nos yeux accrochés.
Qu'il est ce rêve qui nous habite.
Te ré apprendre que la banalité tue la vie. Et que pour une peau on devient conquérant et valeureux.
Et que, jour après jour, je suis à genoux et remercie Dieu.
Je t'aime lumière mienne.
Tu nous lis. Et moi j'ai mon nez et ma bouche en ton cou. Je suis chez moi en ta peau. Tu as refermé un bras sur moi. Je suis femme, pleinement femme.
Histoire belle à pleurer, envers et contre tout.
Et si je ferme les yeux très fort tu viendras. J'entendrai ta clé dans la porte et ne résonnera plus à mes oreilles que le fort battement de mon coeur. Tu rentreras. Je reconnais tes pas entre tous les pas, cette façon que tu as de traîner un peu le pied, cet effleurement du sol. Et tu vas emplir l'espace. Et je serai femme et femme, celle que tu as tiré vers la lumière et vers une constellation. Tu seras là. Tu es là.
Tu viens de t'asseoir à ta place habituelle. Un chat se cale entre tes bras. Et j'ai ton cou pour éternité.
Je t'aime homme mien, je t'aime.
"4 jours de pluie..." et un homme et une femme vont nouer leurs doigts...
Je t'aime mon si beau, mon si tendre, mon si désirs, mon si mien...
Je t'aime.
À toi là bas du côté où le soleil se lève... à toi qui lis, à tes yeux des larges, à ton visage qui me manque, à ta bouche, à tes silences... à toi mon tout, ma plénitude. Tu me manques.
Je te danse dans cette musique...

MMD


dimanche 13 mai 2018

Amour mien,

être là bas, face à l'eau, à toute cette beauté aujourd'hui et repartir en ton sourire d'homme heureux, dans ce moment intense où j'ai cru voler et que tu m'as offert.
Être là-bas, comme si je n'étais jamais partie de cet espace de vent, d'immensités, d'oiseaux, de soleil.
Depuis que je t'aime j'essaime des morceaux de moi en des lieux où je me suis sentie vivante et aimée, un abécédaire amoureux qui te raconte et qui me donne des frissons. Une mémoire de nous qui serait entre-île, celle qui est à nous, juste à nous. Une autre manière d'écrire : une écriture dont les mots seraient des morceaux de mémoire et de nous dispersés, colorés et qui ont, pour musique des accents, tes yeux à ce moment là, ton sourire d'homme heureux, d'homme aimé et aimant.
Dieu que je t'ai aimé là-bas, dans le sel et dans ma joie. Dans cette sensation de liberté. Dans ce désir de ne pas rejoindre la terre. Dans mon regard soudain tourné vers toi et ta voix, dans ces bruits étranges, dans cette liberté soudaine. Et toi, toi, toi... Toi mon amour qui venait de m'offrir un rêve d'enfant et qui me permettait de quitter la terre... Toi mon homme.
Tu m'as appris tant de choses : qu'une main pouvait ouvrir un monde, que je pouvais me sentir protégée, rassurée, que d'un instant fait voiles et vents on grandit, que la rédemption ça existe, qu'un sourire partagé et des yeux qui se prennent sont poésies infinies, que l'on naît à sa féminité entre les mains d'un homme qui aime, qu'un bateau est un horizon qui attend, que si l'on sait entendre la nuit une constellation dit l'amour...
Je t'aime, je t'aime.
Et aujourd'hui, dans la splendeur là-bas, j'ai parlé de toi au vent, à la mer, au ciel, au sable, aux vagues, à la solitude, à l'eau sur moi... J'ai murmuré pour que le vent venu du large vienne déposer en toi mes mots d'amour et mon manque de toi. J'ai eu, aujourd'hui, le monde pour confident.
Puis il y a eu ta voix et ton image entraperçue. Ton manque de moi.
Ce fut une belle belle journée amour mien. Tu as été présent à chaque seconde. À chaque souffle.
Mon homme d'éternité, ma belle bataille, mon tout.
Je t'aime.
Cette nuit nos corps physiques dormiront. Mais, de l'autre côté de nos sommeils, un homme et une femme sont face à la mer là-bas. Il va lui offrir un moment magique. Elle a le coeur qui bat. Elle le regarde, regarde son corps d'homme si beau. Elle se laisse guider.
Elle aime à s'en déchirer la poitrine. Elle l'aime.
Je t'aime.
"4 jours de pluie" et je serai là, en ce chez moi qui m'habite : toi.
Je t'aime. Dieu que je t'aime.

MMD

samedi 12 mai 2018

Amour mien,

parfois tu me dis " merci pour les merveilles que tu m'écris". Non amour mien. Je ne t'écris pas des merveilles. Je t'écris toi. Je t'écris moi. Je t'écris nous.
Je te dessine sans fin pour que tu naisses à toi, pour que tu entendes l'homme qui vit en toi. Je te rends mots pour que je puisse t'effleurer toujours. Pour que tu lises et reviennes vers nous quand tu éprouves le manque en toi.
L'amour est un miracle. De tous les sentiments il est le plus profond. Le plus étrange, le plus dérangeant parfois, mais le plus beau. Il est la seule réponse à la laideur.
Aimer, être aimé. Partager le même élan. N'être que le coeur qui bat. Savoir qu'un horizon ouvre sur un autre horizon. L'amour permet le courage.
Regarde autour de toi : ils sont si malheureux ceux qui n'aiment pas. Ils sont seuls. Ils n'ont que leur violence et leur colère. Ils détruisent. Ils n'aiment pas. Ils vivotent. Ils sont si seuls.
Je ne t'écris pas des merveilles. Je te parle. Je te porte. Je t'accompagne. Je suis là. Et cela me donne du bonheur. De la peine parfois mais beaucoup de bonheur. Que serait un amour qui ne serait qu'heureux? Il ne permettrait pas une remise en question. Il ne permettrait pas d'être l'autre, à l'autre. Il serait juste le pendant de l'ennui. Moi je t'aime, avec les hauts et les bas. Avec ces milliers de petites choses qui font une vie. Moi je t'aime.
Je te rappelle ce que tu as mis de côté, ce que tu as oublié, les rêves adolescents de grand amour, le besoin de l'autre, le partage d'une vie, la liberté de l'autre. Tous ces rêves qui t'ont semblé trop lourds à un moment, englués dans les mesquineries, dans les conflits, dans les ratages...
Tu sais, même au plus profond de ma nuit, de ces années douloureuses, je savais... Je n'ai pas cessé de croire. Je savais que tu viendrais. Je n'ai jamais abandonné l'amour. Jamais.
Je t'aime.
Et parce que je t'aime je regarde le temps filer, je me regarde vieillir doucement. Je t'attends, à la lisière de ta vie, dans cet espace où tu oses. Peut-être un jour m'oseras-tu. Peut-être non.
Je t'aime. Et en t'aimant j'ai le courage du monde.
Peut-être, aussi, réussirai-je à te rendre heureux, pleinement heureux, non pas partagé entre ta peur de tes réalités que tu n'oses affronter avec elle, non pas partagé entre ce que tu ressens pour moi et ta vie. Peut-être... Pour ça il faut que tu t'entendes d'abord. Que l'homme courage qui est en toi soit plus fort que l'homme peurs.
C'est ton chemin. Moi je suis à tes côtés. Et parce que je t'aime je te regarde. Et je suis loin. Et je vis le manque et l'absence. Parce que je t'aime et que te laisser partir ou partir moi-même serait comme mourir.  Je n'y peux rien. Je n'y peux rien.
Quand la peur de la solitude totale, de ton absence pour le reste de ma vie, me rend si mal, je m'accroche à la seule lumière qui persiste en moi alors : toi et mon amour pour toi. Et ton Je t'aime si pudique, si plein de battements de coeur, si doux.
Je t'aime. Ce n'est pas un mot en l'air, une manière de dire, tellement dite qu'usée. Je t'aime. C'est ma force. C'est ma douleur. C'est l'absence. C'est le temps qui défile. C'est toi, toi mon homme.
Merci pour ta voix aujourd'hui. Elle me dit que tu me portes en toi, fantôme des choses qui se partagent. Elle me dit que je te manque. Elle me dit que tu as mis ma soirée en couleurs. Elle me dit qu'une musique adoucit ma peine. Elle me dit que tu es mon amour, mon amour. L'homme de ma vie. L'homme de mes regrets. L'homme qui a effacé hier et m'a offert un présent. L'homme de mon amour, à mon amour, pour mon amour et mes mains.
Alors non, je ne t'écris pas des merveilles. Je parle de toi. Et de ce que tu as fait naître en moi, de Mariem que tu as tiré vers la lumière en posant tes yeux et ta voix et tes murmures et ta peau et ton intelligence sur son corps et son âme. Ce tout que tu m'as offert mais que tu ne t'es pas offert encore.
En croyant en moi, en m'aimant, aime toi. Crois en toi. Et en croyant en toi tu croiras en nous.
Je t'aime mon doux amour. Je t'aime mon ciel. Je t'aime ma vie.
Reste mon homme pour que nos vies aient sens de l'autre, à l'autre.
Reste mon homme et regarde moi : je suis là, mes bras et mon coeur repliés sur toi, sur vous.
Tu me manques tant et tant.
"Et 4 jours de pluie...." et ton sourire un peu triste, tes yeux de brume, ton corps d'homme en mes espaces. Vous... amour, amours.
Tienne.

MMD


samedi 5 mai 2018


il est tard, à cette heure où l'aube va bientôt venir, dans ce temps du silence et de la musique, ce temps de la pensée un peu alanguie. Ce temps où tu es là, ton esprit est là. Ton âme. Je te retrouve en corps dans ma mémoire, au bout de mes mots, derrière mes yeux. Je te touche. J'ai besoin de ces temps où le monde du dehors s'est tu. La nuit te rend à moi. Il y a ce chant orthodoxe russe, cette beauté qui m'émeut moi la musulmane. Je l'écoute pour nous. Pour la profondeur de ce qu'il y a en nous, en toi.
Je t'écoute écouter. Nous nous souviendrons que nous nous sommes aimés en musiques aussi.
Et que je t'ai aimé dans la première musique que tu as fait naître en moi, cette nuit première, quand tu as posé tes mains musiciennes sur moi. 
À chaque note que tu as posé sur moi a répondu un mot de toi. À chaque murmure, à chacun de tes regards enfouis en mes yeux, à chaque sourire, à chaque manque, à chaque urgence que tu as eu de moi, il y a eu mes mots comme miroir. 
Tes je t'aime... 
Je t'aime mon doux. 
Tu es là. Je te sens. Je suis calée contre toi et je sais que c'est le seul endroit où je dois être. 
Dans ton lointain tu dors. Dans mon présent tu as posé ta bouche à ma nuque et nous écrivons. 
Ici nous sommes. Nous n'aurons jamais été aussi présents que dans cette lettre amoureuse. 
Mon bel amour, mon homme d'éternité... Notre histoire qui me tient debout... 
Je t'aime. 
J'ai ma main allongée à ta poitrine. Elle vibre des battements de ton coeur. Elle danse de ta respiration. C'était, t'en souviens-tu, une nuit où de notre lit nous pouvions voir la lune au dessus de nous. Je suis ma main sur toi. Je suis ton odeur. Je suis tes yeux fermés.  Je suis cette lune à la fenêtre.
Je suis paix. Je suis amour. Je suis remerciements. Et je t'aime. 
Ce fut une belle nuit.
Une autre nuit où j'ai déposé mes mots plaisir en ta bouche. 
Une autre nuit où rien d'autre ne m'importait que toi, ta présence en nous.
Je t'aime.
T'aimer me grandit. Tu m'es belle offrande homme mien. 
Je t'aime. Je t'aime.
Dors mon amour. Tu es si beau quand tu dors. Dors que je respire ton sommeil. Dors pour que je puisse déposer une étoile en toi. Dors... pour que je puisse venir et chuchoter mes mots à tes oreilles.
Tu es mon rêve, mon homme à moi. Quand tu dors tu n'as plus peur. Tu es juste ce corps immense abandonné. 
Je t'aime. 
Tu m'as manquée. Mais je comprends ( même si ça fait mal aussi). Je comprends... Mais tu m'as manquée. Ta vie est ailleurs. Je ne suis qu'aux rives. Je comprends. Je n'y peux rien. Je ne sais pas si je m'habituerai un jour à n'être que pur esprit. Mais je t'aime. Je ne peux imaginer que tu ne sois plus là. 
Je t'aime.
Je te regarde dormir et je ne peux dire qu'une chose : je t'aime, je t'aime. 
À toi tendresse mienne, mon écartelé, mon amour. Mon amour.
Cette nuit j'essaie, dans la musique et de tout mon amour, de stopper ce temps qui file qui file et qui ne reviendra pas. 
Je vais refermer ma mémoire et retrouver mon présent, mon présent solitude. En lui tu es si lointain, si lointain, presqu'effacé. Et moi si loin de toi, juste un nom...
Je me prépare psychologiquement au fait qu'aujourd'hui tu ne seras pas là. Tu seras là pour ton autre vie. Je comprends. 
Je t'aime. Et pourtant je t'aime... 

MMD













vendredi 4 mai 2018

Mon tendre, mon si tendre

toujours ce besoin de te rejoindre à la nuit, dans le silence du dehors et la musique qui danse doucement entre les murs. 
Moment douceur, ouate, tendresse, amour pour te rejoindre là-bas. 
Et un ciel si étoilé... et toi qui vient poser tes mains sur les miennes pour nous écrire cet aller-retour entre nous, cette respiration qui nous est vitale. 
Ma belle âme. Je t'aime.
Je te danse dans l'adagio de Samuel Barber. À cette poésie musique je trame ta voix de l'autre soir, ta voix dans un crépuscule beau à pleurer. Ta vraie voix, celle de l'émotion, celle du manque, celle qui me dit plus qu'un long discours. Celle qui empoigne mon ventre. 
Nous aimons. Nous sommes aimés. Pour cela je voudrais pouvoir crier ma gratitude au ciel, à la terre, aux vents. 
Je suis là. Mes mains sous tes mains, tes grandes et belles mains. Mes mains enfouies en tes paumes, mes doigts aimés par ta peau. Entends-tu chaque mot? Entends-tu l'amour en tes mains sur mes mains? Entends-tu? Me ressens-tu? 
Quand tu marches là bas, tellement là bas, reçois-tu mes mots d'amour? M'entends-tu à tes côtés, compagne de coeur , compagne amoureuse, compagne de vie? 
Je sais que tu déposes tous les paysages en mes yeux pour que j'écrive la suite de l'histoire...
et pour partager ces émotions qui te font. 
Je t'ai regardé  hier et aujourd'hui. Elle est belle cette photo de toi . Elle est toi. Et je tombe amoureuse à l'infini, je chavire encore et encore. Toujours cette magie devant ma merveille d'homme, mon amour d'homme, mon infiniment amour. 
Tiens mes mains, tiens les fort. Elles vont permettre l'envol; en nos mains nous avons déposé tout ce qui nous fait et nous l'avons offert à l'autre. 
Tiens mes mains, sois mon homme roc.
Je suis là mon bel amour. Entière en tes mains et j'ai le coeur qui bat. 
Je t'aime. Là pour toi. Mon cheminement, mon destin de toi, mon destin en moi.
Je t'amoureuse, je t'âme, je te sang en moi, je te effleurer. 
Vivre pour être brûlée par toi. Vivre pour un instant fort où je te regarde de profil et mon coeur qui s'emballe et toute cette gratitude en moi. Et mon amour si fort.
Je t'aime. 
Tout vient. Tout. 
Tiens mes mains. Elles nous racontent tant. J'aurais aimé porter à mon doigt un anneau que je pourrais toucher pendant l'absence... Je crois aux symboles, même un peu dépassés. Je crois en la main qu'une femme allonge dans la main de son homme. Je crois qu'une main de femme ne vit que dans cette main là, main particulière pour elle. Je crois en l'amour et à l'autre. Je vis cela pour la première fois. 
J'aime tes mains bâtisseuses, tes belles mains. J'aime leur force mais aussi leur douceur. J'aime qu'elles me protègent. J'aime qu'elles me touchent. J'aime le goût de tes doigts, l'odeur moite des paumes. J'aime et vibre comme une corde quand tu tatoues ta main à mon dos et que tu me diriges. 
Je crois en toi, je crois en nous. Je crois à ce qui vient. Je t'aime mon tendre. Je t'aime et tu me manques. 
Hier je t'écrivais que rien ne sera plus pareil pour moi. Et je sais que rien ne sera plus pareil pour toi aussi. Nous ne pourrons plus jamais vivre sans nous. Aimer et aimer, souviens toi. 
Oh Mon Dieu que tu me manques. Oh Mon Dieu que ce manque est beau, cruel mais beau. Oh Mon Dieu que je t'aime. Oh Mon Dieu que je te désire. Oh Mon Dieu, tant d'amour en moi pour toi.
À ta bouche, à ton coeur, à ta chaleur, à ta voix de l'autre jour, à ton amour pour moi...
Merci mon si bel amour. Merci.
Ta compagne, ton amour. Femme tienne mon homme aimé. 
Je t'aime. À vous... mes merveilles.

MMD

jeudi 3 mai 2018

Homme mien, mon si intimement mien, mon amour,

écouter ta voix, entendre la peine qui est en elle. Cette brisure dans tes mots. Me sentir comme un oiseau enfermé face à ta voix qui est triste. Je te ressens si fort. Je ré écoute tes mots et je suis là, impuissante. Je t'écoute et j'ai mal de toi.
Tu m'offres un horizon posé sur ta voix qui me fait mal. Je suis là ma belle musique, je suis là, de toute la puissance de ma pensée envoyée par delà cette distance.
J'écoute, j'écoute et je t'aime encore plus. Un amour sans fin. Comme l'univers : sans bords mais qui se dilate encore et encore. Merveille de cette alchimie. Merveille amoureuse.
Oh ta voix et cette cassure dans ton Je t'aime, cette chose qui me dit plus que tous les mots. Dans ton " Je pense à toi très fort" j'entends mon fragile, mon malheureux, mon abîmé, mon homme déboussolé, mon amour face à sa solitude intérieure.
Merci pour la magnifique fin de jour, pour ce paysage que tu déposes en ma mémoire, comme un bijou. Merci d'être ce paysage sur lequel tu poses ta voix qui me bouleverse.
Un jour tu me prendras dans tes bras et tu empliras mes yeux de toutes les merveilles que tu me montres. Ce jour là sera un jour de paix et de plénitude car tu m'auras offert l'autre toi, celui sur qui et en qui est dessiné ce bout du monde. Ce qui t'est cher.
Il y a longtemps tu m'as offert une constellation.
Aujourd'hui tu m'as offert la tristesse de ta voix. Tu n'as pas joué. Tu n'as pas cherché à cacher.
Demain tu m'offriras une terre lointaine, une mer inconnue, des lumières.
Cette nuit j'offre à ta voix la langueur d'un piano, la beauté des notes, pour que tu te souviennes que nous sommes une seule note, celle qui porte en elle toutes les autres notes,  et que tu es ma note parfaite. Un jour nous l'écouterons là bas, dans une nuit odeur salée et nous rêverons le bateau et un chez nous qui nous ressemblerait, rempli de jouets, de livres, de ce joyeux petit désordre qui dit que des gens heureux vivent là. Nous l'écouterons à la nuit du bout du monde. Et nous venus de bords éloignés recréerons un centre qui sera Nous. Nous serons le rêve qui s'est tant rêvé qu'il a pris corps, qui a décidé d'aimer, malgré tout, envers tout.
Tu te souviens de la petite fille brune? Et du petit garçon? Regarde la route parcourue pour nous rejoindre, chaque pas nous rapprochant, nous les improbables, nous l'improbable rencontre... Regarde la. Elle fut juste apprentissage et acceptation de l'autre dans ses différences et dans tout ce qui nous rassemble : d'abord une humanité, puis l'amour pour nos enfants et, au bout, une histoire qui s'écrit.
Mon si bel amoureusement mien, regarde nous. Nous sommes. Je suis là. Je ne lâche pas ta main.
Je te porte. Je t'aime. Je t'aime.
Merci de m'avoir laissée toucher ta voix d'homme malheureux. Merci pour ta voix un peu rauque, pour les larmes pas loin, pour ton manque de moi. Merci pour ces mots que tu jettes vers mon monde et vers moi.
Je t'aime, magnifiquement mien.
Ne te laisse pas faire du mal. Tu es homme à aimer. Mon homme à aimer.
Je t'aime : je ne te ferai pas de mal. Fait-on du mal aux gens que l'on aime?
Je t'aime.
Cette nuit je te pose en mes bras, dans la pénombre de notre chambre où nos musiques habillent nos silences. Je te pose en mes bras. Il y aura juste toi et moi, pour que d'un silence ta voix renaisse murmures.
Mon beau beau amour, mon si doux, mon si seul, mon unique, mon étoile, mon homme. Mon homme. Je suis là et tu es là toi aussi. Seul cela compte. Le monde a pris, ce soir, la rondeur d'une chanson amoureuse entre un homme et sa femme, la rondeur du manque, la rondeur de l'absence.
Je t'aime.
À toi qui manque à ma vie, à toi homme mien, à ta voix qui tatoue mon âme, à toi mon merveilleux amour. À toi, homme que j'aime. Ma vie.
Je t'aime.
Cette nuit ton lointain est devenu mon présent.

MMD






Homme mien, mon amoureusement mien,

tu m'as dit une fois " Personne ne m'a jamais aimé comme toi". Ces mots je les garde précieusement.
As-tu été aimé avant? Je ne sais pas. Sûrement. Mais peut-être pas de cet amour profond, inconditionnel, de cet amour qui aime tous tes "toi", toutes tes facettes. De cet amour qui ne négocie rien, qui prend tout, qui vit de tout. Il y a aimer et aimer. Moi je t'aime. Dans ce Je t'aime il y a tant de choses que je n'ai que cette lettre infinie pour te dire ce qui tourne en moi depuis que tu es entré dans ma vie.
À l'amour il faut des émerveillements, des désirs, des feux, des lumières, des musiques, des larmes, des mots, des silences... Il faut l'autre reconnu comme intimement sien. Il faut cet autre qui habite nos pensées. Il faut des moments beaux et des moments durs.
Je t'aime. Tel que tu es. Ce mélange de forces et de peurs, ce roc que tu sais être et ce fragile aussi. Tes histoires, tes passés, ton présent qui, pourtant, me pique parfois. Tout.
Je t'aime même quand je ne suis pas d'accord avec toi.
Je vis ce qui t'habite. Je te ressens.
Je ne serai plus jamais la même. Plus jamais. J'ai eu la chance miracle de rencontrer mon lumineux et que ce lumineux me regarde et m'aime.
Car tu es lumières. Même quand tu ne crois plus en toi. Même quand tu es encore attaché à tant de questionnements et de chaînes. Même quand tu es étonné que je te le dises.
Mais tu m'as moi. Je ne suis pas grand chose. Je n'ai rien à t'offrir matériellement. Mais tu m'as moi. Et ce petit moi que je suis t'aime et te trouve beau, intelligent, profond. Ce petit moi, ce petit "tu m'as moi", est toujours chaviré par toi. Tu m'as moi. Et je t'ai toi. Toi.
Je suis née pour tes mains et ton sourire. Pour que tu vives l'amour d'une femme. Pour que tu aimes cette femme.
Nous avons eu notre lot de souffrances et de larmes, de mauvais chemins empruntés, tout désireux d'être aimés pour nous, tellement en manque d'amour que nous avons choisi les mauvaises personnes. Ces dernières s'aimaient trop pour nous aimer et aimer quelqu'un autre qu'elles. Elles ne cherchaient qu'une stabilité et une manière de se rassurer en formant une pseudo famille. Elles ne nous ont pas aimés. Elles ont aimé la "normalité". Nous, nous n'avons été que leurres. À la violence de ma vie répond la violence de la tienne. Tant d'erreurs. Tant de désillusions. Tant de faux amour camouflé derrière des papiers officiels. Tant de lâchetés.
Et puis nous avons eu nous. Nous avons Nous. Une belle chance et une belle rencontre.
Je crois en nous. Fort.
Je ne reviendrai pas en arrière. Il n'y a rien derrière. Mais là, en ce présent qui se dessine aussi futur, il y a toi. Toi m'accompagnant pour ce chemin qu'il nous reste à vivre. Toi mon amour. Et en centres de nous, nos enfants. Et une histoire magnifique.
Regarde : nous aurions pu nous "décroiser". Mais tous ces mois nous ont appris l'autre. Nous nous construisons doucement. Quand la Raison nous disait de fuir, nous avons écouté notre coeur. Et nous avons bien fait. Pourrais-tu vivre sans nous aujourd'hui? Moi je ne le pourrais pas. Tu es ma vie. Ce ne sont pas des paroles surfaites. Elles sont ma vérité. Tu es ma vie.
Je t'aime.
Crois en nous. Ose le rêve. Ose le rêve dans le rêve. Sors ce rêve qui se rêve. Ose toi.
Tu comptes pour moi. Tu es mes heures et mes secondes. Et chaque mot en moi. Et chaque musique.
Je t'aime mon bel ange, mon homme.
Je t'aime.
Tu me manques.

MMD

mercredi 2 mai 2018

Amour,

Je n'ai pas les mots autres que ceux de la peur. Cette maudite peur que je n'arrive pas à vaincre. Et que je ne veux pas vaincre. Je veux avoir peur de te perdre, tout le temps. Je veux ressentir cette peur qui mange l'intérieur quand tu disparais. Cette peur dit que tu comptes pour moi.
Cette peur qui est suivie d'une prière.
Je t'aime.
Mais il y aussi l'autre peur, la si laide, la si inimaginable.
Tu sais ma peur qu'il t'arrive quelque chose et que personne ne me dise rien. Qu'il vous arrive quelque chose. Et que personne ne m'avertisse. C'est ma terreur. Ce serait inhumain. Je ne pourrais y survivre. Survit on au silence et à l'incompréhension?
Je t'aime. Je t'aime.
Tu as fais signe après 24 heures de silence et d'absence. J'en ai pleuré. Je suis habitée par cette peur. Elle met une ombre mortifère sur mon amour pour toi.
Je vis si loin de toi, dans cette solitude qui est mon bout de quai à moi, là où je regarde la mer en espérant te voir, que chacun de tes silences inexpliqués sont douloureux d'angoisse.
Je t'aime.
J'ai eu peur. Je t'ai aimé en ayant eu peur. Et je continuerai à avoir peur de ne pas savoir un jour. Que tu disparaisses d'un coup.
Elle n'est pas belle cette peur. Elle ne permet aucun mot.
Il y a juste ce Je t'aime qui bat, qui bat en moi.
Je t'aime.
Cette nuit tiens tes bras serrés sur moi encore plus fort... Elle n'est jamais loin la petite fille abandonnée soudainement. Jamais loin. Elle n'est pas loin, elle qui fut tant de fois abandonnée.
Elle est en cette femme qui t'aime comme elle peut, qui te parle chaque jour, qui t'aime et t'aime tant.
Ne m'abandonne jamais au silence qui n'est pas bon, ce silence qui n'est pas le silence profond, mais le silence de la disparition. Tu peux prendre 1 minute pour me dire que tu seras absent tant de temps, pour pas que les monstres sortent des placards et que je t'imagine malade, blessé ou pire encore...
Je t'aime. Je pense à toi. Je respire en toi. Je t'aime en nous. Je suis là... je suis là.
Homme mien, j'ai eu si peur au fil des heures...
Je t'amour.

MMD

mardi 1 mai 2018

Amour mien, mon infini...

j'ai rejoint ma mer intérieure, mon bout du monde, ma plage. Je suis là assise au bord de l'horizon de tes yeux et je mets bout à bout toutes mes heures, tous mes jours, tous mes mots. Je brode une tapisserie qui raconte que tu es là et que tu n'es pas là. Je suis la femme du bout de la jetée. Je file ton absence. Je la sors de ma tête, je la tourne en mes mains, j'en fais un parfum, un parfum unique. 
Je remonte le temps, j'en fais un seul espace, sans bords, sans fins; un espace qui ne serait que centre.
J'ouvre le livre... Je revis un moment où tu ne m'as pas vue : une après-midi tu étais parti t'allonger pour te reposer un peu. J'ai ouvert doucement la porte, doucement et je suis restée là quelques instant à te regarder dormir. Tu dormais sur le côté, tourné vers moi, un genou replié. Je t'ai pris en moi, de toute la force de mon regard. Tu ressemblais presque à un enfant. Un enfant au corps immense. 
Et tournait en moi tout l'amour que je ressens pour toi. Je me disais que j'aimerais posséder le miracle et la chance de pouvoir te regarder dormir pendant les années qui me restent. Que je serais heureuse de vieillir à tes côtés et d'avoir le droit à cet instant particulier de l'amour mis en regard : regarder doucement son homme endormi.
Je m'émerveillais de la courbe de ton épaule, du chemin de ta hanche à moitié tournée, de tes pieds, de ton bras allongé, de ta bouche entrouverte, du dessin de tes paupières, de l'ombre de ta barbe sur ta joue... J'ai refermé la porte doucement et je suis allée m'asseoir dehors. Le monde, mon monde, avait retrouvé son axe... 
Toi en train de dormir, enfin abandonné au repos.
Comme là bas. Ce là bas où j'aimerais tant retourner avec toi un jour. Car c'est là bas que j'ai entamé la suite de ma Lettre Infinie, que je n'ai plus arrêté d'écrire. Que je t'ai aimé passionnément. Et que quelque chose a commencé autre. 
J'étais femme heureuse. Tu dormais. J'étais heureuse. Et les merveilles... Et cette lourdeur un peu moite de la chaleur d'une après midi. Et en moi toutes les poésies de toi qui devenaient lumières et paix.
J'attendais doucement que tu te réveilles. Il y a eu ce café partagé, ces cigarettes, ton visage un peu chiffonné de sommeil, une enfant venue regarder par dessus ton épaule. Je me suis levée et, passant près de toi, je t'ai juste effleuré l'épaule, juste. Et je t'ai ainsi pris en mes doigts.
Sais-tu combien je t'ai regardé sans que tu le voies? Même la trace de tes pas dans le sable... Me trouves-tu excessive? 
Je t'aime. 
Tu m'as manquée aujourd'hui. Tu me manques maintenant. Tu me manqueras demain et tous les demains qui viendront. Mais je t'aime. 
Alors je suis en cette mer intérieure qui a des couleurs changeantes. Et des musiques deviennent tes bras et les pensées que tu as sur moi. Elles sont, toutes ces images, tes bras qui me tiennent et qui me disent " Je t'aime, je suis là; tu n'auras plus peur; je suis là". Et moi en train de pleurer. 
Je t'aime beau beau amant amour de mon coeur, mon sensible, mon sentimental.
je t'aime.
À nous, à nos mains, à l'amour qui nous lie, au manque de toi, au manque de moi. À l'espoir et aux rêves. Au possible. Tout vient. Crois...

MMD