mercredi 29 mars 2017

Tu prends soin de moi. Aucun homme ne l'a jamais fait. 
Tu prends soin de moi. Tu me protèges, tu fais de moi une partie de toi en prenant soin de moi. Tu me rends à ces petites choses qui font une relation.
Tu prends soin de moi. 
Tu es là, dans ces gestes, dans ces attentions, dans ces présences faites choses. Tu prends soin de moi et cela me rend autre, comme neuve. 
Sais tu combien d'années j'ai rêvé qu'un homme me regarde et prenne soin de moi, me protège, m'aime non pas dans la violence mais dans son regard posé sur moi, son regard qui verrait enfin la femme que je suis? 
Tu prends soin de moi et c'est aussi pour ça que je t'aime, que je t'ai choisi comme homme mien, comme amour. 
Tu me rends précieuse, moi la banale. Tu me rends bijou et étoile moi la femme sans nom. Tu prends soin de moi et je me fais trace dans une mémoire partagée. Tu me rends femme. Tu me dis, en prenant soin de moi, que je compte pour quelqu'un, qu'un homme mien m'entoure, a fait de ses gestes de tendresse, ses gestes offrandes une douceur qui me bouleverse.
Tu prends soin de moi. Malgré tout, malgré tout.
Et j'aime que tu prennes soin de moi.
J'aime.
Je me suis posée en tes bras, j'y ai déposé mes valises et mes peurs, mes histoires, mes fragilités, mes manques, mes certitudes, mes doutes, mes mots. Tu as doucement endormi ma tête sur ton épaule et tu m'entoures de ta force, de ta ténacité, de ta présence.
Tu prends soin de moi et c'est le plus cadeau que tu m'aies fait, prendre soin de moi.
Tu prends soin de moi.
Je t'aime parce que c'est ainsi , parce qu'il faut t'aimer fort, si fort que tu te reviennes à toi.
T'aimer sous ton regard, t'aimer pour te dire que tu es "mon", "mien", précieux...
Tu prends soin de moi et je te vois...
Je t'écris de cet espace que tu dessines pour moi. Tu y es, présence légère et permanente. Les murs me racontent tes gestes. J'habite cet espace qui est aussi notre. J'habite cet homme qui est mien. 
Tu prends soin de moi.
Souviens toi plus tard, quand tu douteras de toi, quand sera grande la tentation de baisser les bras,de briser tes rêves,  que tu as pris soin de moi, que tu as été tout pour une femme qui n'était rien, que tu lui as permis l'amour, d'aimer et d'être aimée. Une écriture. Un retour vers elle. 
Ce soir, dans ce moment où je marche vers toi avec mes mots, j'ai ma tête posée sur ton épaule, là bas, sous un ciel étoilé, une nuit faite de vent, d'eau, de constellations... Je ne suis pas partie de là bas. C'est là bas que je t'aime, enfouie en tes bras. Là bas, pour l'éternité. Et la paix, et la magie, et la plénitude et ton odeur et un silence...
Je t'aime de là bas, je t'aime d'ici, je t'aime de nous, je t'aime de moi.
Merci de prendre soin de moi , de me signifier ton amour par ces gestes immenses. 


MMD

lundi 27 mars 2017

Tu me manques. Non pas manque physique mais manque à l'âme. Il me manque celui qui avait l'urgence au bout des doigts, l'urgence de moi, qui me chavirait par ses petits messages. Il me manque celui qui faisait de mes heures une plage immense. Non pas que je n'aime pas l'homme que tu es, celui qui est mien, mon atome. Cet homme là je l'aime au delà de ce que je pouvais imaginer, rêver, du sentiment amoureux, de la puissance de l'attraction. Je l'aime cet homme, en désir et en tendresse, en quotidiens, en banalités et en petites choses extraordinaires, en moments partagés.
Mais une partie de toi me manque. Celle que tu tais maintenant. J'aimais entendre le signal du téléphone, ce signal qui me disait que tu venais de m'envoyer un petit mot. J'aimais cette faim de moi que tu avais.
Il faut de la passion à l'amour et au désir. Il faut mêler la banalité à la folie. Aimer et aimer.
Il faut aimer comme on respire. Nous n'avons pas le temps de la douceur banale d'un couple. Nous n'avons que le temps des urgences, des moments, des entre heures, entre vies. Nous n'avons pas tout le temps du monde. Nous n'avons que le temps sacrifié. Ce temps qui défile, qui s'en va. Et, au bout, la solitude. Celle qui va venir. Nous n'avons que des morceaux de  temps. Nous ne sommes pas installés en couple. Nous sommes en transit. Et il faut laisser à ce temps là la magie première. Le nourrir. En faire une mémoire partagée, celle qui viendra adoucir la peine.
Ce n'est pas l'absence qui pique, c'est le silence.
Je t'aime. Je te l'écris tout le temps. Je n'ai que cette folie là à t'offrir. Elle m'est renouvellement. Elle m'est mots d'amour. Elle m'est mots de toi, de moi. T'écrire parce que je ne sais que cette langue là. T'écrire pour que la magie perdure. Pour que ta mémoire se tapisse de ces heures là où une femme t'a offert, heure après heure, jour après jour, son chant amoureux et ses dessins de toi.
Pour que tu te souviennes, plus tard, que tu m'as permis, par ton regard sur moi, une écriture devenue Lettre Infinie.
Ce sont mes "messages" que je t'écris. Ma folie. Mon amour. Tout en moi.
Ma faim de toi. Ma joie à être parfois dans ton espace, aux frontières de ta peau. Mon bonheur d'être tienne, lisse en ta présence.
Je t'écris, je t'écris, même si s'est endormie ton urgence de moi. Je t'écris pour t'aimer, t'aimer comme tu dois être aimé, homme mien magnifique.
Tu me manques. Absence physique. Absence morale. Absence... Ils me manquent tes " Bonne nuit mon ange". Ils me manquent tes " Je t'aime". Ils me manquent tous ces petits mots qui brodent l'élan entre un homme et une femme.
Tu me manques.
Alors je t'écris, comme je t'ai écris dès le début, mot après mot, pour te dire, pour te dire....
Je t'écris même si je ne sais plus si tu lis encore mes mots. Je t'écris comme je t'aime : amoureusement, charnellement, comme la femme que je suis, aimante, chavirée, émerveillée.
Je t'écris pour t'aimer. Je t'écris pour te rappeler l'homme bien que tu es. Pour que tu te souviennes de l'homme que j'ai bouleversé un jour, ému, touché.
Je t'aime et je n'ai que mes mots pour exprimer ceci.
Tu me manques. La brume de tes yeux me manque.
Je t'aime.

MMD

dimanche 26 mars 2017

Je suis belle...













Et dans l'espace d'une bulle devenue musiques
je me suis faite belle
j'ai abandonné mon corps à la frontière
me suis re dessinée femme
j'ai dansé, j'ai dansé
j'ai posé mes gestes et mon amour en cette nuit colorée

Une petite fille a quitté ses lointains
elle a fait de ses confins des instants arrêtés
elle a dansé, elle a dansé,
elle a dansé comme elle aime,
papillons et vents
regards et désirs
abandons et tournoiements
elle a dansé en elle, en l'infini, en l'homme des brouillards

Elle a chantonné à la nuit qu'elle a un nom
que son corps n'est plus
elle a fait de ses cheveux une barque
elle y a enfermé ses étoiles
une femme née à nouveau femme a imprimé ses pieds à la poussière
elle est devenue belle

J'ai dansé, dansé parce que la douceur aime la force
j'ai dansé pour un atome
j'ai dansé pour eux, pour elle, pour lui
le monde a posé sa bouche sur sa peau
elle lui a raconté les histoires des îles, les amours liquides
la faim, la soif, le désir, les rires, la paix, le bonheur absolu
j'ai dansé, j'ai dansé, parce que les secondes ne sont que frôlements

Je suis belle homme mien,
je suis belle et tes yeux et ta bouche
et tes sourires
estompent les lointains

Je suis belle, née aux mondes
je suis belle à tes mains arrondie
je suis belle dans la moiteur d'une note parfaite
je suis belle

Je suis belle et je danse
et la houle et l'amour

Je suis belle
et tu me recrées éternité

Il est un espace dans l'espace
tu y es et je danse
il a la couleur d'une urgence
je suis belle

Et mon corps entr'aperçu boréale

Je suis belle et je danse pour la brume de tes yeux...

Mariem mint DERWICH

(Artiste, Emilie SAUREL)

jeudi 23 mars 2017

Appartenir à un souvenir...

Tu m'es un souvenir, une mémoire que je remplis de tous ces gestes, ces moments, ces présences et ces absences de toi. Un souvenir qui sera neuf pour le reste de ma vie. A jamais en moi, aux côtés d'autres souvenirs, ceux qui parlent de mes fils, de mes bonheurs. Une mémoire de souvenirs et toi, toi qui installes en moi un endroit chaud et doux, légèrement amer parfois, un endroit où je me réfugierai et qui me sera aussi cette Lettre Infinie qui te dit, te raconte entre les méandres d'autres mémoires miennes.
Tu m'es un souvenir. Et on appartient à un souvenir. Je t'appartiens parce que tu imprimes ma mémoire présente et future. Je sais que quelque part dans une autre mémoire, celle des atomes, existent d'autres souvenirs de toi, de ces rencontres au cours des siècles, mémoire des départs et des arrivées.
Je t'appartiens, souvenir mien. Non pas au sens possession physique mais dans l'acceptation que je vis dans ce souvenir qui est toi, ce souvenir présent qui dit déjà mes lendemains.
Je t'appartiens.
Comme toi tu m'appartiens parce que je suis aussi souvenir présent en toi.
J'existe dans cette brume qui passe parfois sur ton visage, dans ce regard que tu as, dans ce sourire qui dit tout.
Tu m'es un souvenir, un présent de mémoire. Un cadeau. Un secret que je chuchote en mes moments de solitude. Un souvenir présent que je mets en mots.
Aimer c'est construire une mémoire. Une suite de souvenirs qui disent...
Tu es vivant parce que tu vis dans le souvenir d'une femme. D'une femme qui t'a choisi, t'a aimé, t'aime, t'aimera même quand... Même si...
Je suis vivante parce que je vis dans ton souvenir. Et dans ce souvenir je déroule nos premières fois, celles qui resteront premières, premier baiser, premier amour, première jouissance, premières attractions, premières mains qui se cherchent, premiers mots...
Toi dans ma mémoire c'est ré écrire le monde. Et danser encore.
Tu m'es souvenir et moi je suis à toi, terre neuve, étendue à écrire encore et encore.
Tu m'es souvenir.
Tu m'as offert une éternité.
Et si tu sais écouter ce que mes mains racontent tu entendras les mots de la femme qui t'aime plus qu'elle même, plus que son propre souffle. Écoute mes mains quand elles te lisent, quand elles te caressent. Écoute les te raconter sa Lettre Infinie.
Je t'appartiens souvenir mien, mon présent infini, mon bel amour, ma tendresse.

MMD

Silences et secondes...




















A mes heures il y a ta main sur ma joue,
ma bouche sur tes doigts,
un souffle comme une aquarelle

Et un silence

A ma peau il y a ta mémoire,
un nom, un regard, un voile,
ta tête sur ma cuisse

Et une couleur

A mon âme il y a cet homme,
une étoile, des paupières baissées,
ma paume sur tes yeux

Et une rondeur

Au bout de moi est une histoire,
elle s'est faite eau et sable
et à son corps abandonné je dépose mes vies
tout ce qui est, instant parfait,

A tes lèvres boire ce qui monte,
l'absolu d'une seconde faite prière
et cet homme que je dessine

Il a fermé les yeux dans la paix de nous
il a posé sa vie en mes mains amoureuses
je le regarde et je suis femme pour l'éternité

J'ai pris sa bouche

Dehors le monde danse
et moi je danse pour mon homme qui vient à moi
Il a la couleur des lointains

J'ai pris son amour
Et dans cet espace redessiné par son souffle
j'invente un nous
juste un nous
un nous sentiments, un nous amant,
un nous charnel

A mes heures est une heure suspendue
elle dort sur ma langue

Et la musique pour inspirer

Un voyage en tes mains
aurore et crépuscule

J'ouvre mes yeux à mes mains et je te murmure :

Vois...
Vois la femme qui t'enfante entre secondes
vois la femme qui a ta peau en héritage

Elle aime et replie sa voix sur ton visage posé sur ma cuisse...

Mariem mint DERWICH

( Artiste Ewa AUTON)

mercredi 22 mars 2017

Parce que rien ne s'arrête.... Parce que l'infini est ma prière amoureuse...

Te voir rire est un vrai bonheur pour moi. Il faut aussi du pétillant, des sourires, des rires, des fous rires parfois, tout ce qui apaise ton visage, en fait une terre nouvelle et belle.
Tu me rends " bulle", emplie d'une énergie qui me ferait enfermer le monde entre mes mains.
Il y a toute cette mémoire de nous. En elle je dépose aussi tes moments de relâchement, quand tu oublies un peu tes questionnements et que tu laisses revenir à moi l'homme apaisé, l'homme qui rit, l'homme qui a alors ce regard qui me chavire.
Je t'ai un peu perdu quelque part depuis quelques temps, dans cet espace où ta raison, tes inquiétudes ont pris le pas sur l'homme élan que tu es.
Tu me dis " je suis globalement heureux". Peut on être "globalement" quelque chose? Quand as tu mis de côté celui qui regarde le monde? Quand as tu laissé tes quotidiens et tes avenirs assombrir tes présents?
Je te regardais et t'écoutais rire et je reposais ma main sur toi, toi homme mien, toi mon amour et ma merveille. Eblouie...
Crois tu que je ne  "t'entends" pas, que je ne te "sens" pas? Crois tu que je ne perçois pas toutes ces vibrations en toi, tout ce qui tourne, ce qui va et ce qui ne va pas? Le crois tu vraiment?
T'aimer c'est aussi te ressentir. Profondément. T'entendre. Entendre que tes silences sont vibrations pour moi.
Tu ris et je suis bien. J'ai réussi à mettre un soleil sur ton visage. Et je suis bien. Bien parce que dans ces sourires, tes rires, ton regard qui retrouve le chemin de moi, j'ai tout cet amour de toi qui s'étale, qui me rend électrique, sensitive, ultra sensible.
Tu es si beau quand tu souris. Tu as ce mouvement des lèvres qui me donne des frissons.
Tu es beau... si beau.
A chaque fois cela m'émerveille. Chaque fois cela me bouleverse.
Je te ressens. J'apprends à respecter tout ça. J'apprends.
Je t'aime. C'est simple , si simple. Et parce que je t'aime toujours autant je t'entends.
Je te regardais rire aujourd'hui. Je t'écoutais, avec ta voix que j'aime tant.  Je te regardais et je remerciais l'univers d'avoir permis à toi mon atome de me percuter. De m'avoir permis cette offrande que tu es pour moi. Je sais que tu iras tournoyer ailleurs, dans d'autres confins. Que moi aussi je reprendrai surement ma danse. Que je devrai accepter de voir mon atome fait homme s'en aller vers l'infini. Mais tu es là. Mon atome, mon homme, ma merveilleuse histoire, ma belle histoire d'amour.
Je te regarde, je t'écris. Ce soir mes mots ont la musique de cette magnifique chanson, ce pas de deux entre un homme et une femme mis en beauté, "An Hini A Garan"...
Il restera à ma mémoire toi, homme mien, homme infini, toutes ces musiques qui t'ont brodé en moi.
Mon homme musique.
Et cette attraction qui n'en finit pas, qui me porte vers toi.
Je suis éblouie par ça, par l'amour pour toi que j'ai et qui ne faiblit pas.
C'est juste ma vie, petite vie, que tu as rendu arc en ciel par ta présence et par ton regard.
Alors je vais me répéter, encore et encore, litanie amoureuse : tu es mon homme bien. Et j'espère qu'un jour tu accepteras de te retrouver, que tu refuseras cette vie où l'on décide pour toi, où l'on ne te permet aucun envol, aucun voyage, aucun rêve hormis celui de quotidiens " plannings et agendas". Et où tu ne t'aimes pas assez pour te ré affirmer.
Mon homme prisonnier, mon homme à aimer, mon homme à choyer, à aimer encore et toujours...
Pas de barreaux, pas de prison. Tu n'es pas un prisonnier. Tu n'es pas une habitude. Tu n'es pas un meuble.
Tu es mon homme libre. Mon fort et mon fragile. Tu es homme à aimer. Simplement à aimer.
Et je suis une femme tellement fière de toi que je crois que je pourrais en mourir d'orgueil.
Je t'aime en esprit et en corps, en âme et en mots, en peau et en moments partagés, en odeurs, en goûts, en touchers, en caresses, en silences et en désirs. En mots naïfs, en mots fleur bleue, en mots sentimentaux, tous ces mots qui disent qu'un homme et une femme s'aiment. Pas seulement en Raison.
Sinon ce n'est pas aimer. Aimer c'est aussi l'impatience, le fourmillement, la plénitude, une voix, un signe, des mains qui exigent sur la peau, un corps qui vous prend, une bouche qui vous ouvre, un fou rire partagé, un sentiment de bonheur absolu aux côtés de l'autre, des défauts, des perfections, des énervements, des mains qui se frôlent, une bouche qui soudain se fait histoire.
Tu habites mon espace. Tu es cet espace.
Regarde toi et aime toi. Regarde moi et aime moi. Et le monde devient fenêtre.
Je te regarde mon amour. Je te regarde et je t'aime. Seul cela importe. Je t'aime et je te fais livre et poésies.
Je te regarde et je t'amour, je te souffle, je te yeux, je te odeur, je te Pléiades, je te frisson...
Tu es mien, mon homme et immense et simple, et compliqué et simple, et fragile et simple, et désirable et simple. Homme tout simplement. Mais homme magique pour moi, homme particulier, homme unique.
Je t'aime.

MMD





samedi 18 mars 2017

Ainsi

J'éprouve toujours ce besoin intense de t'écrire, de continuer à te parler. Ma parole ininterrompue, celle que je porte, celle qui me fait marcher vers toi, même quand...
Dans cette parole je dépose ce qui tourne en moi.
Mon chemin de toi est cette parole, étrange parfois, lassante aussi sûrement. Toi l'homme des silences te voilà dépositaire de ma langue des mots, de tous ces sentiments de moi.
Il y a eu ma Lettre Infinie, notre aussi. Elle continue. Elle sera poésies et livre. Elle n'a de sens que si tes yeux s'y posent.
Je ne sais pas t'aimer autrement. Je ne sais pas aimer autrement. Tu fais partie de cet amour que j'ai en moi. Tu fais partie de moi. Et je ne sais dire que l'amour.
Dans la familiarité qui s'est installée, ce ronronnement des habitudes il faut une fenêtre qui s'ouvre, un espace libre qui permette tout ce qui est en moi.
L'amour est parfois douloureux. Alors je dis tous ces silences. L'amour est parfois si douloureux. Simple, si simple et si douloureux. Osciller en permanence entre le permanent et l'impermanent. Le tangible et la trace, la brûlure et le souvenir d'un souffle.
Je suis morte pendant 30 ans de tous ces silences. Tu le sais mieux que quiconque, toi ma lumière, mon sensitif qui laisse parfois vivre l'homme que tu portes au fond de toi, celui qui n'est pas corseté par les quotidiens et la perspective d'un avenir que tu vois sombre, celui qui a déposé les armes le temps d'un amour, d'une pénombre, d'un désir.
C'est cet homme là que j'ai percuté, quand ses yeux s'embrumaient soudain. Je l'ai endormi dans mon roman, celui que je t'offre parce que tu m'es rédemption et pardon et renaissance.
Cette Lettre Infinie est à toi. Et dans la platitude des quotidiens, quand tu t'envoleras dans ta mémoire et tes ailleurs, tu l'ouvriras. Elle te dira qu'une femme t'a aimé inconditionnellement, profondément. Qu'elle est venue vers toi quand tu avais baissé la garde, que tu tentais de juguler tes émotions et tes envies d'envol. Qu'elle est tombée amoureuse de toi parce que tu lui offrais tes fragilités. Je n'ai pas aimé l'homme trop sur de lui. J'ai aimé l'homme qui me racontait... J'ai aimé l'homme qui me murmurait... J'ai aimé l'homme qui me donnait sa tendresse et tous ses rêves...
J'ai continué à l'aimer cet homme redevenu presqu'un enfant entre mes bras. Je l'ai aimé si fort. Je l'aime si fort. Il me fallait tes fractures, tes blessures pour que je puisse poser ma tête sur ton épaule et me laisser guider.
Te donner sens quand toi tu ne trouvais plus de sens à ta vie.
Te donner sens quand tu ne te voyais plus. J'y ai mis toute ma volonté à te faire émerger, non pas nu mais revêtu de toi.
Cet homme m'a permis l'abandon. C'est parce que tes mains étaient vides que je m'y suis posée. Je ne me suis pas sacrifiée comme tu aimes à le dire. J'ai décidé de vivre. Pas de sacrifices. Et même si je ne t'ai pas comme l'absolu le voudrait, j'aime ma vie dans tes frontières.
Je te vis. Je me vis.
Je t'ai aimé en musique. Il fallait, il faut, une musique à ce sentiment amoureux. Qui mieux qu'un poète mystique soufi pour dire la danse des atomes, pour mettre en mots ce balancement perpétuel entre un homme et une femme?
Je t'ai donc aussi offert, dans ma Lettre Infinie, Rûmi pour que l'amour que tu as eu et que tu as pour moi ait une texture, pour permettre la digue qui lâche et qui lâchera un jour. Quand le temps de la douleur viendra. Le temps des larmes.
Il te restera, comme à moi, Rûmi et tous mes mots. Ils raconteront au monde, à notre monde de l'absence, qu'un homme et une femme se sont rencontrés dans un espace qui les a grandi. Qui a fait d'eux la naissance du monde. Qu'ils ont, au travers de cette musique, été et une nuit et un jour, tous les possibles et tous les impossibles. Qu'ils ont pris en leurs bras cet autre qui avait besoin d'eux.
Rûmi te racontera que des atomes venus des confins de l'univers ont fusionné, qu'ils s'attendaient depuis des siècles, qu'ils ont entamé une danse devenue Lettre Infinie... Qu'ils ne savent pas combien de temps durera ce moment de genèse. Mais qu'ils dansent et que le reste de l'Infini les regarde danser.
Ils sont devenus plénitude lors de moments volés. Ils sont sens du monde et de toutes les histoires. Ils n'ont rien créé. Ils sont neufs. Ils sont vieux. Ils dansent.
Ils...
Je ne sais pas t'aimer autrement, je ne sais pas t'aimer ailleurs que sous ton regard. Je suis ainsi faite. Cela te lasse parfois. Cela te rend heureux aussi, toi mon homme silencieux.
Alors je ne te dirai pas que je t'aime. Je ne dirai pas combien tu manques à ma vie. Je ne dirai pas combien je t'attends, toujours. Je ne te dirai pas l'attente de petits messages. Je ne te dirai pas que je suis heureuse quand tu es là et quand tu occupes mes pensées. Je ne te dirai pas que tu es l'homme de ma vie, mon pays et ma maison.
Non, je ne te dirai pas tout ça.
Je te veux juste te dire : continue à danser et à me danser, à nous danser, sans laisser la raison tuer ce qui est beau.
Danse, danse... Je danse pour toi, pour nous.

MMD

mercredi 15 mars 2017

Parce que j'ai aimé...

Parce que j'ai aimé
Une musique a écrit le lent battement

Parce que derrière mes yeux
Un souvenir s'est allongé
J'en ai fait une couleur
Il y dort et moi je rêve

Parce que j'ai aimé
Souffle coupé

Poser ma paume, laisser monter
Écrire que cet amour est terre vierge
Déposer ma langue et ses bras et ses yeux
Partir, revenir
Il est une histoire

Parce que j'ai aimé
Atome atome
Vent et nuit
Une étoile a brodé une mémoire

Un homme mien s'endort en mes mots
Je veille sur son sommeil
J'ai sa vie entre mes seins

Parce que j'aime
Un désir s'est éveillé lettre infinie

Je lui dis que je viens du début des mondes
Il est ma main et mon poème inachevé
Mot et mot, ma verticalité,
Un chuchotement, une nuit
Et j'aime

Une âme est venue de l'infini
Elle tourne


J'ai posé ma bouche en son cou
Et je lui murmure le livre de l'amante

Parce que j'ai aimé...

MMD



dimanche 12 mars 2017

Ma lettre infinie... Tes bras

Je t'aime. Je ne sais que ça, cette certitude absolue.
Tout à l'heure, quand j'avais mon nez dans ton cou, que je te respirais, je ne pensais qu'à ça " je t'aime, je t'aime, je t'aime ", mantra d'une femme amoureuse.
Je t'aime.
Je ne doute pas de toi. Je doute de moi. Entends le. Comprends le

J'ai besoin de tes bras. Terriblement besoin en ce moment. Que tu me tiennes, que tu me tiennes.
Je ne sais pas quoi faire de moi.
Tu es ma seule certitude, celle qui me rassure. Je n'arrive pas bien à dire les choses. Tu le sais. Mais je sais que j'ai besoin de tes bras, d'un moment qui s'étire, d'un moment de nous, à nous, rien que nous. Comme une urgence.
Je t'aime. Tu me tires hors de ma nuit, celle dans laquelle je m'étais noyée. Tu es le premier qui prend soin de moi. Cela m'émerveille toujours autant. Tu m'emerveilles.
Tu me permets de recoller les morceaux de moi.
J'ai besoin de tes bras. C'est tout. C'est beaucoup et si simple en même temps.
Besoin de tes bras, besoin de tes silences besoin de ton odeur, besoin de ton corps, besoin de toi en moi, besoin de tes doigts sur mon épaule... Un espace sans les autres.
Un espace où un homme mien, toi, fermerait la porte à mes peurs.
Où je vivrais cet homme mien, celui que j'aime, celui qui me chavire.
Ta présence dans notre lieu de nous, près de moi m'a apaisée. Tu l'as senti.
Aujourd'hui fut un sale jour pour moi. Sale, laid, piquant.
Tu me fus lumière, aide précieuse, main, amour.
Je t'aime. J'ai besoin de tes bras. J'ai besoin de toi. J'ai envie de toi.
Je ne demande pas pardon pour ma terreur aujourd'hui. Je viens de si loin, d'un monde si dur, d'une terre affreuse. J'y ai vécu tellement longtemps dans ce désert que ma nouvelle vie m'effraie parfois.
Je ne demande pas pardon pour ça.
Je te demande pardon de te l'avoir imposé même si je ne veux rien te cacher. Je me suis cachée toute ma vie. Avec toi je ne le veux pas sinon ça ne serait pas t'aimer.
Je t'aime. Tu ne t'en rends pas compte sûrement mais tu m'aides.
Reste mon homme des merveilles. Ma lettre infinie. Mon amour.
J'ai besoin de tes bras. De ta tendresse. De ce que tu es, mon homme aimé et bon, mon bel amour.
Si beau, si beau... Qui ne sait plus qui il est. Mon homme amour. Mon magnifique.
Je vais aller me coucher. J'ai toujours mon nez dans ton cou. Je te respire. Ton odeur est ma maison.
Et dans ton cou je vais continuer à te murmurer que je t'aime, que tu es l'homme de ma vie, de mon corps, de mon coeur.
Tu vas me prendre dans tes bras, ouvrir ma bouche. Alors je deposerai ce qui n'allait pas.
J'ai besoin de tes bras.
Tu me manques.
Je t'aime.

MMD

samedi 11 mars 2017

Ma lettre infinie... Atelier...

Il restera à ma mémoire cet espace que tu me brodes. Tu me dessines un atelier, rondeur où je pose ma lettre infinie qui naît de toi. Je ne suis que les mots. Tu en es le sens, allongé auprès de toutes ces histoires qui me font.
Tu m'offres une verticalité dans laquelle j'arrête le temps.
Touche après touche tu m'inventes un lieu de musiques et de silences où je vais pouvoir respirer et mettre en poésie ce livre que je porte.
Tu m'offres à moi même par tes gestes, cette façon de me construire un lieu de moi, un lieu de nous.
Petit à petit tu imagines cet endroit et tu le rends lettre infinie.
Partout où mon regard se pose je n'entends que la plénitude. Les vides murmurent les choses qui vont venir se poser là.
D'un espace vide tu fais une vie, une offrande perpétuelle.
J'écris j'écris. Cette lettre infinie est la tienne et la mienne. Tu la continueras un jour en ton regard. Tu le dois. Sinon tout meurt.
J'aime être assise à ce bureau que tu as mis là.
Tu es le premier à m'avoir permis la solitude de l'écriture.
À chaque mot qui vient je sens ta présence.
J'écris, je t'écris, j'écris cette lettre infinie avec toi.
Tu es ma boîte à secrets, mon coffre où j'ai déposé tout ce qui fut et tout ce qui est.
Souviens toi, plus tard, quand ça sera dur quand ça sera douloureux, que tu as grandi une femme banale et qu'elle t'aime et t'a aimé avec ses mots.
Souviens toi qu'un bateau t'attend quelque part, des vagues, des vents, des îles, un entre deux où je serai.
Qu'il y aura cette lettre infinie..
Souviens toi alors de cet endroit que tu m'offres, qui est ton corps par procuration, ta présence dans l'absence.
Je t'aime ma lettre infinie, je t'aime.
Je tourne, je tourne et je t'écris.
Merci mon étoile, ma boréale, ma note parfaite, mon sensitif, mon silencieux, mon amour, mon tout.
Merci d'être si immense...

MMD

vendredi 10 mars 2017

Ma lettre infinie... Regards.

Et toujours ce regard infini posé sur toi. Mes yeux comme aimantés...
Un jeu de miroir, tes yeux, mes yeux, chanson sans mots, fredonnée.
Je t'aime en regard, musique et frissons émerveillement...
Je te regarde et quelque chose s'efface en moi. Je te regarde...
Je te regarde tellement que je deviens ce que tu vois et ce que tu ne vois pas.
Dans ce regard je t'invente encore, te brode, te touche, pose des effleurements et des mots si légers qu'ils te seront murmures.
Je te regarde et t'écris mes yeux et tes yeux pour que tu me portes en toi. Mes yeux et tous mes regards... Ceux qui racontent, ceux qui viennent, ceux de l'amante, ceux de l'homme déposé en ses mains et d'où elle puise une lettre infinie.
Je te regarde pour que la magie soit, qu'elle naisse neuve à perpétuité.
Je te déroule en mes yeux. Ils voient, ils entendent, ils sentent, ils aiment, ils te racontent qu'en ton regard je vis, qu'en mon regard tu es, que d'une poésie amoureuse le monde s'est créé.
Parce que sans mes yeux, sans tes yeux rien n'est, même pas le coeur.
Je te regarde à en perdre le souffle. Je t'aime aussi ainsi.
En regards, en mots, en esprit, en peau, en jouissances.
J'ai même fait de mes doigts des yeux pour te lire.
C'est le milieu de la nuit et c'est à la nuit que les histoires amantes se racontent, qu'elles disent aux enfants amoureux qu'une femme est devenue étoile en recevant les yeux d'un homme venu de ses intimes.
Je ne te parle bien que dans la pénombre.
Tu m'habites.
Femme de, femme à.
Je te regarde en miroir de nous. Je t'aime.
Mon homme des merveilles est ma magie, mon collier, mon parfum, mon épice, mon entre secondes, mon île.
Mon homme des merveilles a dormi en mon corps. Il a dessiné des rires. Il met ma vie en couleurs. Il sait aimer et que l'amour est attraction et danse des atomes.
Il sait les gestes qui rendent les heures au bonheur.
Il est mon unique, mon immense, mon bel bel amour.
Je t'aime.
Je te regarde. Tu me chavires.

MMD

jeudi 9 mars 2017

Ma lettre infinie... J'aime tes rires.

Cette nuit ma lettre infinie a la plénitude d'un rire, d'un moment en partage, d'un fou rire couleurs amours marines.
" j'aime te voir rire " me dis tu.
"J'aime te voir rire" je te réponds.
J'aime ton humour, cette façon que tu as de mettre en fous rires les choses, cette simplicité qui me met en joie.
Tu me fais un bien fou, si fou.
Qu'est-ce que je t'aime encore et encore...
Tu m'émerveilles toujours autant. Tu es là et je te regarde neuf à chaque fois
Tu as un si beau rire.
Merci de rendre les choses et les instants de nous aussi fluides.
Merci d'être cet homme que j'écoutais faire et travailler pendant que je me reposais dans notre lit.
Merci d'être cet homme qui m'entoure, qui prend soin de moi, celui qui a tous ces gestes qui le rendent immense à mes yeux et à mon coeur.
Et qui fait l'impossible, qui tord les heures banales pour en faire des soleils et des fous rires.
Et moi qui suis là, qui n'en reviens toujours pas que cet homme des merveilles soit mien...
J'aime rentrer dans ce lieu que tu tisses pour moi, tapis et bijou, sentiment et amour
Je suis alors comme une gosse heureuse quand je découvre que tu es passé pendant mon absence et que tu m'as offert encore et encore
Ce soir mon cadeau pour la nuit a été notre fou rire.
Je suis bien.
Mon homme des larges tu me rends heureuse.
Je suis la femme la plus chanceuse du monde parce que je t'ai.
Tu es mon homme à aimer. Mon homme d'amour, mon homme des merveilles et des couleurs.
Mon évidence. Homme de ma vie.
Ris encore homme mien, ris encore.
Tu m'es voyage perpétuel.
Ton corps m'est continent, ton regard m'est îles, ta voix m'est vents et musiques.
Un jour je t'ai écrit qu'il existe un entre deux, une vie dans la vie et que je t'y attendrai.
Il me suffit cet entre deux. C'est un espace libre, où toi et moi sommes heureux.
Je t'y attends et je t'y attendrai.
Cela m'est tout.
Mon pays est cet entre deux où tu rends tout beau.
Jamais un homme ne m'a offert ce que tu m'offres. Jamais.
Je t'aime amour mien.
Je suis toujours aussi fière de toi.
Je t'aime. Heureuse.
Je vis.
Merci merci merci merci.
Dieu que je t'aime.
Tu existes pour moi. Tu comptes pour moi, tu es magnifique pour moi, tu es charnel et chaud et doux et gentil et tendre et attentionné et amoureux pour moi.  Tu es mon atome rêvé.
Je sais que cela peut paraître naïf et enfantin mais je le ressens profondément
Je t'aime
Je t'appartiens.  Tu fais de moi une belle histoire.
Je t'aime mon lumineux. Je t'aime.

MMD

mercredi 8 mars 2017

À toi...

Tu as ces gestes qui disent l'homme magnifique que tu es, celui qui t'habite, celui qui fait de mes jours et de mes nuits une balade amoureuse.
Je regarde ces coffres.
Ils sont si beaux. Merci mon homme rêvé, mon absolu.
Oui tu as ces gestes doux, qui sont tes mots.
Tu es parole autre.
Et tout ça, toutes ces attentions, me sont charnelles et aussi intimités.
Merci d'être cet homme là, celui qui vit en moi, celui qui prend soin de moi, qui s'occupe de moi.
D'être mon amour des merveilles, mon amour, mon amour, mon amour...
Tu accompagnes mes heures.
Mon amour, mon amour, mon aimé.
Je suis là dans l'endroit de nous. Tu y es.
Maintenant tu y es,  présence que me raconte l'espace.
J'écoute de la musique. Tu es là.
Je t'aime. Mon amour, mon amour, mon homme mien, mon homme de ma vie.
Atome mien je t'aime.
Je t'aime.
Rien d'autre ne compte que ce Je T'aime.
À toi, à tes mains, à ton coeur, à ta peau, à ta voix, à ta bouche, à tes yeux.
Tienne et fière de l'être.  Tellement fière.

MMD

Tu m'es devenu cercle....

L'endroit de nous n'attendait plus que toi et le souvenir de toi à inscrire en ses murs.
Tu as permis au cercle de se refermer, ronde parfaite.
Maintenant je peux te raconter,  te conter, te chuchoter... Tu es présence dans l'absence... Tu es ce qui lisse.
Tu es venu, tu as posé ton corps dans cet espace amoureux.
J'ai enfin dormi.
Cette nuit ton odeur me brodait ma belle histoire. J'ai enfoui mon nez dans ton souvenir.
J'ai posé mes mains sur ma peau pour que tes mains soient les gestes, les mots de l'amour. J'ai regardé la lune.
Hier soir est un autre bivouac. Une pause.
Elle a pris ton goût, tes odeurs, la danse de ta langue qui ouvre ma bouche, ta peau, la houle, et mon ventre qui s'est ouvert lumière...
Ma lettre infinie...
Garde moi. Ne me laisse pas partir.
Je veux être celle de tes frontières.
Ton histoire intime.
Je t'aime et tu me permets de respirer.
Mon lumineux, mon amour d'homme, ma merveille, mon tout, mot unique et toujours neuf, mon fascinant, mon infini, mon atome...
À ton regard rendre la beauté des choses, faire de tes yeux tous ces murmures que tu déposes en moi...
Je t'aime. Entends le comme j'entends tes silences.
Tu es mon bord de moi, ma danse amoureuse.
Tu es immense.
Touche moi touche moi...
Brûle ma mémoire que je puisse m'endormir en ma lettre infinie.
Brûle moi encore et encore...
Et mon livre des heures qui n'a de sens parce qu'il est tien et notre.
Brûle moi encore et laisse mes mains sur ta bouche.
Je t'aime mon homme des larges.
Je me déroule et m'éveille en toi , mot coeur, mot chair, mot sons, mots gestes.
Je t'aime mon merveilleux..

MMD

samedi 4 mars 2017

Pour toi La Croix du Sud....

Et moi je t'offre La Croix du Sud. Parce que c'est elle que j'ai porté en collier pendant des années. Parce qu'elle est mienne, lumière des ciels d'ici. Parce que quand tu la regarderas une femme te dira que tu es son étoile.
Parce que cette constellation a illuminé la petite fille qui s'était mise à tourner, atome qui entamait son voyage vers toi.
Je t'aime.

MMD

Ma lettre infinie... Les Pléiades...







Tu m'as offert les Pléiades, toi mon homme des larges. Une nuit tu m'as posée dans l'infini et parmi toutes les constellations tu as déposé en mes yeux des bijoux. Depuis je sais que le ciel et la nuit m'appartiennent.
Tu m'as offert une constellation. Elle est belle. Elle te dit. Elle est ma belle histoire.
Elle est ma poésie...
Ce n'est pas n'importe quelle constellation. Elle me murmure qu'un jour Zeus a changé les filles d'Atlas en étoiles... Je ne me souviens plus des noms des sept filles d'Atlas
Je ne m'en rappelle que deux, Electre et Alcyone...
Mais cela importe peu. Ce qui compte pour moi c'est que ce soir là tu m'as offert une constellation dans laquelle des jeunes filles brillent et brillent... Tu t'es fait amour.
Immense cadeau que ces étoiles à un atome...
Mon homme des merveilles m'a ouvert la nuit.
Et il me suffira d'ouvrir mes yeux tout au long des nuits pour l'entendre encore.
Et quand il sera loin de moi, quand viendront les temps durs je regarderai mes étoiles. Et si tu sais encore entendre, m'entendre,  tu poseras une pensée sur la mémoire d'une femme que tu as redessinée étoile.
Tu as fait de moi un monde des frontières.
Tu as déposé un morceau de nuit en moi.
Tu es mon ciel et ma nuit et mes jours et mon étoile...
Une nuit un homme mien m'a tant aimée qu'il a colorié mon regard et mon coeur.
Il m'a donnée des étoiles.
Je t'aime.

MMD
(Les Pléiades)