jeudi 23 mars 2017

Appartenir à un souvenir...

Tu m'es un souvenir, une mémoire que je remplis de tous ces gestes, ces moments, ces présences et ces absences de toi. Un souvenir qui sera neuf pour le reste de ma vie. A jamais en moi, aux côtés d'autres souvenirs, ceux qui parlent de mes fils, de mes bonheurs. Une mémoire de souvenirs et toi, toi qui installes en moi un endroit chaud et doux, légèrement amer parfois, un endroit où je me réfugierai et qui me sera aussi cette Lettre Infinie qui te dit, te raconte entre les méandres d'autres mémoires miennes.
Tu m'es un souvenir. Et on appartient à un souvenir. Je t'appartiens parce que tu imprimes ma mémoire présente et future. Je sais que quelque part dans une autre mémoire, celle des atomes, existent d'autres souvenirs de toi, de ces rencontres au cours des siècles, mémoire des départs et des arrivées.
Je t'appartiens, souvenir mien. Non pas au sens possession physique mais dans l'acceptation que je vis dans ce souvenir qui est toi, ce souvenir présent qui dit déjà mes lendemains.
Je t'appartiens.
Comme toi tu m'appartiens parce que je suis aussi souvenir présent en toi.
J'existe dans cette brume qui passe parfois sur ton visage, dans ce regard que tu as, dans ce sourire qui dit tout.
Tu m'es un souvenir, un présent de mémoire. Un cadeau. Un secret que je chuchote en mes moments de solitude. Un souvenir présent que je mets en mots.
Aimer c'est construire une mémoire. Une suite de souvenirs qui disent...
Tu es vivant parce que tu vis dans le souvenir d'une femme. D'une femme qui t'a choisi, t'a aimé, t'aime, t'aimera même quand... Même si...
Je suis vivante parce que je vis dans ton souvenir. Et dans ce souvenir je déroule nos premières fois, celles qui resteront premières, premier baiser, premier amour, première jouissance, premières attractions, premières mains qui se cherchent, premiers mots...
Toi dans ma mémoire c'est ré écrire le monde. Et danser encore.
Tu m'es souvenir et moi je suis à toi, terre neuve, étendue à écrire encore et encore.
Tu m'es souvenir.
Tu m'as offert une éternité.
Et si tu sais écouter ce que mes mains racontent tu entendras les mots de la femme qui t'aime plus qu'elle même, plus que son propre souffle. Écoute mes mains quand elles te lisent, quand elles te caressent. Écoute les te raconter sa Lettre Infinie.
Je t'appartiens souvenir mien, mon présent infini, mon bel amour, ma tendresse.

MMD

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