samedi 11 mars 2017

Ma lettre infinie... Atelier...

Il restera à ma mémoire cet espace que tu me brodes. Tu me dessines un atelier, rondeur où je pose ma lettre infinie qui naît de toi. Je ne suis que les mots. Tu en es le sens, allongé auprès de toutes ces histoires qui me font.
Tu m'offres une verticalité dans laquelle j'arrête le temps.
Touche après touche tu m'inventes un lieu de musiques et de silences où je vais pouvoir respirer et mettre en poésie ce livre que je porte.
Tu m'offres à moi même par tes gestes, cette façon de me construire un lieu de moi, un lieu de nous.
Petit à petit tu imagines cet endroit et tu le rends lettre infinie.
Partout où mon regard se pose je n'entends que la plénitude. Les vides murmurent les choses qui vont venir se poser là.
D'un espace vide tu fais une vie, une offrande perpétuelle.
J'écris j'écris. Cette lettre infinie est la tienne et la mienne. Tu la continueras un jour en ton regard. Tu le dois. Sinon tout meurt.
J'aime être assise à ce bureau que tu as mis là.
Tu es le premier à m'avoir permis la solitude de l'écriture.
À chaque mot qui vient je sens ta présence.
J'écris, je t'écris, j'écris cette lettre infinie avec toi.
Tu es ma boîte à secrets, mon coffre où j'ai déposé tout ce qui fut et tout ce qui est.
Souviens toi, plus tard, quand ça sera dur quand ça sera douloureux, que tu as grandi une femme banale et qu'elle t'aime et t'a aimé avec ses mots.
Souviens toi qu'un bateau t'attend quelque part, des vagues, des vents, des îles, un entre deux où je serai.
Qu'il y aura cette lettre infinie..
Souviens toi alors de cet endroit que tu m'offres, qui est ton corps par procuration, ta présence dans l'absence.
Je t'aime ma lettre infinie, je t'aime.
Je tourne, je tourne et je t'écris.
Merci mon étoile, ma boréale, ma note parfaite, mon sensitif, mon silencieux, mon amour, mon tout.
Merci d'être si immense...

MMD

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