dimanche 31 décembre 2017

Je te souhaite une belle nouvelle année. Je nous souhaite encore des rêves à rêver, des rêves à accomplir, des mers à partager, un bateau à habiter, un ciel à arpenter, des chemins à emprunter, des réveils et des couchers, des soleils à chercher au bout de nous, des rires et des frissons, des Je t'aime juste pour le plaisir... Je nous souhaite de l'amour, de l'amour...
Et des bras pour apaiser... Et une Lettre Infinie pour dire... Et des musiques pour que l'âme danse et pour l'eau dans tes yeux.
Je te remercie d'être dans ma vie, de me laisser dormir dans ton coeur, au creux de ton infini et de ta tendresse.
Je nous rêve des années encore à vivre le temps doucement, dans tes murmures et dans mes mots, entre-île du sentiment amoureux.
Je nous souhaite des horizons, des lumières et des étoiles. Et des petites banalités des quotidiens, des cafés partagés, des odeurs de cuisine, des petites choses simples, un regard double dans un miroir, une épaule en silhouette quand j'ouvre les yeux, des vents et des ici et ailleurs. Des livres à partager et des lendemains qui auront nos couleurs...
Je souhaite des années et des années, des cadeaux à ouvrir, des draps à refermer sur nous, des bonheurs enfantins en bracelets sur nos joies, des cavalcades et des sommeils d'enfants....
Je te souhaite des joies, des émerveillements, des envols et des arrimages, des odeurs marines et des odeurs de terre, une bouche dans ton cou et une main liée à la tienne.
Et toutes les musiques pour chant du monde et de nous atomes tournoyant en ces espaces....
Je t'aime...

MMD

samedi 30 décembre 2017

Une absence. Une espérance. Et tout l'amour qui danse en moi, tout ce qui brûle. Et toi qui me manque toujours autant, toi comme un membre coupé et moi devenue amputée de la plus belle part de moi. Amputée et aveugle. Comment regarder le monde quand tu n'es pas là?
Comment arpenter mes plages vides quand me manquent mon essentiel et ma parole et ma langue?
Tu m'es devenu si précieux, si vital, si tout...
Ai-je eu un avant? Je ne sais plus. Cela m'importe peu. Un avant n'est qu'un avant. Tu es venu en moi et, depuis, j'ai le monde en futurs. Et une mémoire. Et tout ce qu'il nous reste à faire, à inventer, à rattraper, à imaginer et à vivre. Je me vis en toi. C'est mon feu.
Je t'écris et tu as refermé les bras et ton si beau regard sur moi. Tu es là amour mien. Tu es là. Tu es tellement là. Toujours là. Je te porte sans fin. Je t'aime à l'infini de notre si belle rencontre improbable. Je t'aime à l'infini de nos courages quand nous avons accepté, ce premier soir, de nous déposer dans les mains de l'autre. Je t'aime à l'infini de tes yeux et à cette mémoire que nous portons en nous et qui nous murmure que nous sommes aimés et aimants et perdus d'absence et de manque.
Une absence, une espérance. Et l'amour comme seule promesse.
Je t'aime. Tu es ma dernière histoire dans ce cycle. Tu es mon compagnon de vie et d'écriture. Tu es mon homme aimé. Tu es mon amant et mon ami, mon autre, mon familier et mon essentiel.
Je ne sais que t'écrire ceci. Comme un mantra. Pour tuer l'absence et la distance. Pour te vivre, pour nous vivre, pour tenir tête au destin et à la médiocrité.
Je t'aime. Je te parle sans fin. Je t'aime sans fin. Je te désire sans fin.
Tu es là mon bel bel bel homme mien. Je marche à tes côtés, femme fière, si fière de son amour et de son homme. Je marche à tes côtés.
Je t'attends. Je t'attendrai. Et à l'endroit où je t'attends ma vie continue petitement. Je rencontre des gens. J'écris. Je parle peu. Je perçois tout plus fort depuis ton absence. Je ris, je pleure. Je dors calée contre toi ton écharpe comme ciel de nuit. Je travaille. Je fais semblant. Je suis masque lisse quand en moi je ne suis que repliée sur toi. Et je t'attends. Et je t'attendrai. Avec des hauts et des bas. Mais toujours avec amour, emplie de mon amour pour toi, de cette évidence : je suis tienne, absolument tienne et je t'aime d'amour amour. D'amour.
Il ne nous a été offert qu'un instant de lumière. À nous d'écrire la suite. À nous de refermer la béance de ce cycle. À nous... À nous.
Je t'aime. Et j'entends ton amour. Et je sais qu'il n'y aura jamais de fin. Rejouer pour l'éternité ce qui me lie à toi. T'aimer. T'aimer. Homme à aimer. Mon magnifique sensitif...
Je sais que tu m'accompagneras jusqu'au bout de la route et que tu seras pour l'infini derrière mes paupières.
Tu es ma langue.
Je t'aime. Je rends grâce de ta magie, de ton intelligence, de ta tendresse, de tes silences de "taiseux", de ton corps qui me chavire, de tes mains, de ton sourire, si beau sourire, de ton visage qui te raconte tellement, de ces petites rides au coin de tes yeux qui sont livre  de toi... Je rends grâce parce qu'un jour tu as posé les yeux sur moi, femme insignifiante et emprisonnée. Je rends grâce car tu m'aimes.
Je t'aime.
Nous vivrons ensemble. Nous avons encore tant de choses à faire amour mien! Tant de choses... C'est cela qui me tient debout. Je vis parce que je t'aime et que j'entends ton amour. Je vis de toi, par toi, pour toi, toute acharnée à refuser la bêtise.
Je t'aime. Je t'ai pris comme homme mien, unique mien, mon compagnon, mon amour.
Je t'aime ma belle histoire amoureuse et sensuelle.
Je t'aime. Mes merveilles....
Et l'adagio de Samuel BARBER pour que tu te souviennes encore et encore la musique de nous...
Et comment tu m'as rendue musiques sous tes mains... Musiques...

MMD










vendredi 29 décembre 2017

Ancre, encres...

Je suis dans l'invisible
la mémoire tremblotante
posée comme une pierre
et j'écoute mes fantômes
les mers
les arbres
les terres perdues
les silhouettes
les noms

Dans l'invisible des choses
l'univers trame des musiques

Invisible
invisible
et la dune et le sable
et les vents
j'efface je ré écris j'efface
je suis une feuille
invisible
qui raconte ma mémoire invisible

Entends-tu l'étoile et la poussière
le fleuve
l'enfant endormi en son souffle
la femme sous la terre
et l'homme qui arpente l'invisible

Je suis dans le visible de l'invisible
ancre
encres
voilée dévoilée voilée dévoilée
mémoire invisible du visible

Mes yeux aube
mes yeux nuit
mes yeux au visible invisible

Je suis née de là bas
présence
habitée
arpentée
lavée

Et tous mes noms
visibles de l'invisible
je les allonge aux passés

Invisible
visible
je suis identités

Et ma main à la paroi de la caverne
me murmure " efface et recommence..."


Mariem mint DERWICH

jeudi 28 décembre 2017

L'instant déchiré

À la nuit j'ai déchiré un instant
je suis venue
Voilée
dévoilée
Que devient-on dans une étoile?
Une lettre
un poème
une paume
une salive
une lumière
Et dans l'instant déchiré
un regard
un murmure
ma mémoire à ses mains
ma bouche à ses doigts
À la nuit allongée
lui
lui
lui
Il respire dans ma nuque
J'écris
L'instant s'étire
Que devient-on dans une étoile?
Une musique
un chat
une natte sous les pieds
un coffre des merveilles
une voix
lui
lui
lui
Au bout de l'instant déchiré
un doigt clôt mes lèvres
je lui écris
le soleil qui se lève posera à ses yeux
et ma lettre et mon poème
il reviendra au coucher du jour

Que devient-on dans une étoile?
Un amour
un désir
un manque
un livre des heures
et lui

Mariem mint DERWICH

lundi 25 décembre 2017

Amour, amour, amour mien...amour si mien, amour si intime, amour tant aimé, tant espéré, tant mis en poésie, en mots, amour lumière, amour étoile... Je t'aime.
Feuilleter une mémoire que tu m'as offerte, nous regarder, te regarder comme une affamée. Revenir vers notre lettre infinie, te déposer en mots pour que tu sois là.
Ta tendresse me manque.
Alors, comme je le fais depuis des mois, tous ces jours sans ta peau et sans ta présence, cette longue traversée du désert, j'emplis notre appartement de musique, cette prière première en araméen, si douce, si profonde et je t'appelle pour que tes mains enveloppent les miennes, pour que tu fermes les yeux et que tu me laisses te regarder. Et pour qu'à mon tour je ferme les miens et ne devienne plus que ton odeur, que ta respiration que j'entends doucement, la douceur et la fermeté de ton corps sous ma peau... Et dans cet entre-deux amoureux, si doux, si doux, je continue ma lettre à la mer qui te raconte, qui nous raconte.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
J'écoute la musique et j'imagine que nous l'écoutons ensemble, que, soudain, passe sur ton visage cette émotion qui te rend si beau, cette émotion musique... Ces moments où tes yeux redeviennent yeux de brume.
Un jour, quand nous nous retrouverons, nous repartirons dans ces murmures où des musiques mettent des frissons à l'âme, ces musiques qui racontent que nous nous aimons, que nous avons accompli notre destin. Et qu'une femme se tient debout face à son homme, qu'elle a accroché ses yeux aux siens. Et elle lui dira qu'il est son immense, son amour, son homme à chérir et à aimer. Il est sa vie. Son unique amour. Son flamboyant. Son amour d'homme au corps aimé, à l'âme aimée, à l'esprit aimé, aux rires aimés, au coeur aimé. Son homme désirs. Son homme.
Je t'aime mon ange, mon coeur, amour mien, amour mien.
Je t'aime.
Je t'aime.
À toi ce Notre Père. Pour que Dieu entende ma prière.
Je t'aime.

MMD


jeudi 21 décembre 2017

Qu'ai-je donc besoin du monde?

Parce qu'une absence a toujours goût de la cendre, du feu, de la terre
de l'eau des yeux
de l'eau de l'âme
il faut ouvrir les nuits du monde
poser un souffle sur une épaule
et à ma bouche délier une main

elle effleure, elle voyage
elle est voix
elle arpente mes hanches
s'endort paresseusement à mes seins
écrit un murmure en mon ventre

une voix apaise ma nuque
je l'ai enfermée en moi
tu m'expires
je t'inspire en mes cheveux et mes bras et mes cuisses

Poser une lumière sur le rebord de la fenêtre
un lever de soleil tournoie une étoile
petits sons de l'aube
et l'eau des yeux
et l'eau de l'âme
le corps comme une virgule
un arc se fait note

À une plainte une amante
amoureuse
femme
femelle
inscrit
et l'eau des yeux
et l'eau de l'âme
les bleus des doigts

Une voix sur mes reins
un parfum
le piquant
le sel
l'eau de la peau
l'eau de ta bouche

Je ferme mon regard sur la courbe de ton épaule

Qu'ai-je donc besoin du monde
et de mes paupières
quand ta voix m'est peau?
et eau des yeux
et eau de l'âme

J'ai dormi au creux de ton cou
dans l'eau de tes yeux
et l'eau de ton âme
mes doigts allongés à tes lèvres

Qu'ai je donc besoin du monde?

Mariem mint DERWICH


mercredi 20 décembre 2017

Merci amour mien. Merci. J'ai pu ouvrir ce que tu m'as envoyée. Merci à toi mon magnifique.
Et merci pour ton rire, pour ta voix, pour tes mots, pour ton humour que je retrouve à chaque fois avec tant de plaisir.
Merci.
Me lasserai-je un jour de te regarder? Je ne crois pas. Te voir rend tout tellement plus facile. Entendre ta voix est un cadeau permanent. Comme à chaque fois elle se pose sur ma peau et je redeviens cette femme affolée qui apprenait à tisser ta voix dans la pénombre d'une pièce, là-bas, au tout début, à notre premier nous. Je t'écoute et à nouveau je ne suis que perception aiguë de toi, de ce qui se lie, de ce qui s'éveille en moi.
Je t'aime.
Aujourd'hui je te regardais et en moi une voix, ma voix amoureuse, ma voix femelle, ma voix charnelle, murmurait avec émerveillement " c'est mon homme".
Tu es si beau. Je retrouve tes traits, ton regard, cette manière tellement tienne de poser tes yeux, de scruter. Je retrouve ce truc un peu rauque dans ta voix quand tu parles de ma bouche.
Et les papillons dans mon ventre, l'impression d'avoir la peau ultra sensible, réceptive juste à toi et au désir que j'entendais en tes mots.
Je t'aime. Je t'aime.
Et je regardais une partie de notre histoire ce soir, ce nous où je fus si heureuse, eux et toi. Et l'éternité que nous possédons. Et tout ce qui vient. N'entendre que tous ces vents, cette mer, ces immensités, ces moments de paix, nous à nous aimer dans des partages, nos bras repliés sur l'autre, mes bras arrondis à eux, à toi, à nous, nos regards qui se font l'amour, des mains qui se prennent, des sourires plaisir, des murmures et ta main sur mon épaule...Et toi qui me chuchotes soudain " Je t'aime"...
Je t'aime. Et par cet amour pour toi, par tout ce qui me lie à toi, par tout ce qui me rend heureuse de toi, je sais que j'ai choisi le seul destin qui me soit acceptable, celui où tu es. Et toi. Toi mon homme, toi mon coeur. Toi ma vie. Toi le seul corps que je puisse accepter. Toi les seules mains qui sont capables de me rendre dingue.
Merci étoile, merci mon magique, merci mon tendre.
Tu me dis que je n'écris plus rien de nouveau. Si, pourtant. Mais je n'écris bien que quand tu es là, dans tes petits messages, dans ta présence qui me rend vivante.
Cette nuit le manque est un peu plus pointu. Tu manques à ma peau, tu manques à mon corps, tu manques à mon âme, tu manques à mon esprit.
Tu me manques.
À toi ma merveille d'homme, mon amoureux, mon amour d'homme, mon mien...
Tu me manques. Je t'aime.
Je t'attends. Peut être qu'un jour tu viendras ici, dans cette terre où le soleil se couche. Quelques jours.
Peut-être...
Je t'aime mon lointain aimé, mon tout, mon souffle et tout ce qui me rend femme.
Je t'aime. Tu me manques.

MMD

dimanche 17 décembre 2017

Tu me manques. Tu dessinais mes espaces, tu rendais les choses à la lumière, je pouvais parler sans paraître étrange, tu entendais ce qu'il y a au-delà de la musique, tu rendais mon corps éternel... Je suis là, à t'aimer mon lointain, à t'aimer... Mais tu me manques...
Mon beau miracle, mon cadeau intelligence, mon cadeau tendresse, mon cadeau offrandes...
Je t'aime. Tu me manques.
Cette nuit j'ai rêvé de toi si fort que je me suis réveillée souffle coupé, corps tout en frissons. Et j'ai refermé tes bras sur moi pour te retrouver dans ma nuit.
Je t'aime. Au manque de toi je pose mes mots.
Et je repars dans ton regard homme mien.
Je t'aime.
Regarde ta main : la mienne est déposée en elle, arrondie à ta ligne de vie. Je suis là.
Je t'aime mon infini, mon homme, mon amour, ma poésie.

MMD

Où sont les miens? ( aux pays perdus et à ceux qui les arpentent)

Où sont les miens
dont je n'entends plus que des voix lointaines?
Où sont les miens?

Sont-ils dans le flanc des pirogues
dans la trace sur le sable
dans le vol silencieux d'un oiseau
dans l'aube qui blanchit la porte de la nuit?

Où sont les miens
les miens racines
les miens maisons

Où sont-ils les miens d'ici
les miens d'ailleurs?

Je les suis, doigt hésitant,
je soulève les pierres
je plonge tout au fond des mers
j'entre dans les arbres
je demande aux animaux

Les miens sont fantômes
ils murmurent en moi
mais je ne sais pas où les trouver

Je n'ai qu'une valise
en elle dorment tous les secrets
les secrets miens
et mon acte de naissance
et un passeport usé par les aéroports

Où sont les miens?
Je ne sais pas, je ne sais plus.

Où sont les miens?

Je m'allonge dans ma valise
et j'apprends par coeur le numéro de mon siège
en face de moi il est écrit " Interdit de..."

Où sont les miens?

Là bas, là bas, sur la terre perdue...

Mariem Mint DERWICH




dimanche 10 décembre 2017

Mon amour / aimé / amour / homme mien... Poser un pied devant l'autre et ma main à ta main accrochée si fort. Tu vois? Comprends-tu maintenant tous mes regards de toi avant, mes regards sur toi, mes regards d'affamée? Il me fallait tous ces regards pour remplir ma mémoire et que je puisse, dans cet espace où tu marches et où tu vis, poser ma tête sur ton épaule et me battre...
Tous mes milliers de petits souvenirs, du moindre geste de toi, de ton odeur, de ta voix... 
Et me voilà, dans le gris actuel, arc boutée à la lumière qui fut, la lumière qui est en moi.
Ta guerrière se bat de toutes ses forces. 
Elle affronte chaque heure. Elle remplit sa vie des quotidiens qui la font avancer et la tiennent loin de la falaise. Elle te parle, elle se déploie sous tes yeux et tes mains. Elle ose le monde quand elle ne s'ose pas elle même.
Je t'aime.
Tu me manques. Tu me manques. 
Je t'ai attendu toute ma vie. Je t'ai tellement attendu. Je vais t'attendre.
Ce soir je repars dans notre dernière fois, dans l'amour partagé de manière tendre, si tendre, si douce, dans cette tristesse en nous, dans mon corps qui te recevait pour la dernière fois, dans mon plaisir de toi, par toi et qui avait goût de larmes. Dans le silence d'après, dans ma prière silencieuse, dans mes mots que je n'ai pas dit, dans la terreur de ton départ qui approchait. Dans ton odeur, dans tes bras. Dans mes yeux qui regardaient ta poitrine se soulever. Dans ce moment, dans notre appartement.
Dans le frisson déposé par tes mains, dans ta bouche. Dans ton corps allongé sur le mien, dans la profonde douceur que tu as posé sur nous, sur moi. Dans mes mains refermées sur ton dos. Dans mon désespoir et ma volonté toute tournée vers mon pathétique " Laisse le partir; aide le à partir". Dans l'amour immense que je ressentais.
Je t'aime mon si fort, mon si beau, je t'aime.
Comment peut-on aimer si fort, être amoureux ainsi et ne pas avoir le coeur qui explose?
Je t'aime. 
Oh mon amour fou, mon unique, mon ange.... Oh mon aimé...ma musique. Ma vie. Mon essentiel. Mon infini.. Je t'aime.

MMD


samedi 9 décembre 2017

Bleu, bleue, bleus...

Estomper son corps au ciel
bleu
bleu 
bleu

Ployer sa nuque
poser une main à la nuit
poser une main à l'aube
un corps se redresse notes

bleu
bleu
et rouge

Fermer la poitrine
un battement raconte
le monde d'avant le monde

bleu
si bleu
si rouge

ouvrir ses bras
une enfant brûle dans ses rêves
elle aime
elle hait
elle colore une larme

bleu
bleu
bleus

une enfant du cercle
frontière
elle danse
elle rit de sa danse
elle est étoiles
elle écrit

bleus
bleus
les mots
tatouages

replier les paupières
un souvenir s'endort
et l'enfant et la poussière
et la trace des pas
et l'horizon pour seule fuite

bleu
bleue
bleue

une enfant ferme la fenêtre

elle s'endort
elle vole le bleu du monde
elle ré écrit l'histoire
pour qu'un nuage devienne respirations

elle tourne, elle tourne
l'enfant des dunes
l'enfant partagée
l'enfant exposée

elle est fille des cavernes
elle a déchiré son corps
pour qu'il s'efface musique

bleue
bleue
rouge

et tout ce sang...

Petite fille prends ma main
nous sauterons par dessus la falaise
et nous irons rire dans le paradis perdu

bleu
bleus
bleues

Mariem mint DERWICH

vendredi 8 décembre 2017

Je t'aime. Je suis là, dans cette béance en moi, dans cet espace qui est redevenu silence l'espace de quelques heures avant de retrouver le son, la vibration du mot et je t'aime. Pas de comment, pas de pourquoi. Juste Je t'aime.
Et ce craquement en moi. Toute l'accumulation de mes guerres qui, d'un coup, s'échappent vers une sortie, n'importe laquelle, cet abandon soudain de moi, les larmes devant mes élèves, mon incapacité à être texture, mon désespoir... Beaucoup de choses cette année : la fin de 30 ans de vie, ma fuite dans la nuit, le silence de mon fils qui coïncide, hasard, avec ton départ et l'apprentissage de l'absence, la disparition des dernières traces de ma mère, ma vie si à l'étroit ici et cette sensation que je n'aurai plus jamais de chez moi physique hormis des lieux de passage, mes combats quotidiens contre l'ennui, la prison, le silence... Et toi cette année, toi qui es ma seule lumière, fugace souvent, lointaine...
Une absence qui apprend la parcimonie.
L'oubli des gestes. Ne pas avoir été effleurée depuis des mois, pas prise dans des bras. Ne se souvenir que de l'effet d'une main qui prend la mienne. M'accrocher à cette main. De toutes mes forces, en sachant que je n'ai rien à offrir.
Tu me dis que tu es amoureux, "comme dans les livres". Cela me réchauffe. Cela me donne de la joie.
Je n'ai que ça.
Je t'ai écrit " je suis déjà partie". Oui je suis déjà partie avant et je suis revenue. Tu ne vois que mes  fragilités. Tu ne vois pas mes forces et que je suis toujours revenue. Toujours. Toujours.
Je t'aime.
J'ai besoin de tes bras pour pleurer tout ça. J'ai besoin de ta voix pour pleurer et faire le deuil. J'ai besoin de ta voix pour que la lumière soit. J'ai besoin, non pas d'une présence physique, bien que celle-ci me soit vitale, mais d'une présence même symbolique.
J'ai besoin de pleurer, de savoir que tu es là pour m'écouter pleurer. Ne serais-tu qu'habitué à être là pour les colères, celle de l'autre? As-tu oublié combien, parfois, pleurer en l'autre nous est nécessaire?
Que tu as pleuré devant moi et que j'ai pris tes larmes et ta tristesse?
J'ai besoin de partager ma vie avec toi, de te raconter ce' que je fais. J'ai besoin de t'entendre me raconter ta vie, votre vie. Pour que je ne sois pas que pur esprit, fantôme, irréelle...
Te souviens-tu de l'homme profondément malheureux que j'ai eu en face de moi et que j'ai pris en moi et pour qui j'ai entamé un long chant amoureux, pour l'apaiser, pour le rendre à lui-même, pour qu'il redevienne l'étoile qu'il est, l'homme bon, l'homme bien, l'homme tendresse?
Te souviens-tu de cela amour mien? Que je l'ai bercé en moi, que je l'ai aimé souffle après souffle, sans faiblir, sans douter, toute faite de certitudes et d'évidences?
Te souviens-tu de cet homme à qui je n'ai jamais menti et qui m'a offert la magie d'une Lettre Infinie?
Je l'ai aimé et je l'aime encore, toujours.
Il est ma vie cet homme mien, il est tout pour moi.
Je l'aime. Je t'aime. Tu es la seule chose tangible, même dans cet éloignement cruel. Tu es la seule chose qui me rende au bonheur. Même si je viens de craquer. Je remonterai la pente. Je l'ai toujours fait. Je vais remonter à la surface parce que je t'aime. Pour toi. Pour moi.
Aujourd'hui j'ai accepté de regarder, enfin, une réalité que j'évacuais rapidement à chaque fois : je suis le pendant de ta vie. Tu es tellement à l'étroit dans ton couple, arrimé à une névrose qui ne t'aime pas et qui fait semblant de la famille, du couple, des enfants pour tenter une pré supposée "normalité", que tu m'as murée dans le silence. Pour effacer ce que tu vis, tu m'as installée dans la non demande de quoi que ce soit. Au trop d'un côté tu as opposé le peu de l'autre.
Je t'aime. Dieu que je t'aime. Amoureuse. Cela ne se calcule pas. Je ne calcule rien avec toi. Je t'aime. C'est tout.
Tu me manques. Besoin de ta voix et de ton épaule mise en voix pour pleurer, pleurer de tout mon saoul, pleurer à en expulser tout. Et entendre ton Je t'aime. Il est ma vie. Il permet ma vie.
Alors oui, je vais mal. Je suis si fatiguée, si perdue. Mais je t'aime. Et je crois en nous, j'ai une foi absolue en toi. Et je t'attendrai.
Je t'aime.
Ne me laisse pas trop seule en ce moment. Ne me laisse pas seule. Je sais que tu es en famille. Mais ne me laisse pas seule. Si tu laisses seule celle que tu aimes et ne donnes de ta voix et de l'attention qu'à celle avec qui tu ne rêves jamais et qui te méprise et ne te désire pas, qu'est-ce qu'aimer alors?
Je t'aime.
Je t'aime homme mien. Je t'aime amour mien. L'entends-tu?
À ta douceur, à notre amour, au lien, à nous mon beau lumineux.

MMD

mercredi 6 décembre 2017

Je t'aime.

Notre premier anniversaire. Anniversaire étrange mais qui, pour moi, est sens.
Je me souviens comme si c'était hier de notre première fois, de toutes nos premières fois, de chaque souffle, de chaque geste. Toutes ces premières fois où l'autre nous apparaissait et familier et étranger.
À nous ange mien, à cette année écoulée avec tous ses hauts et tous ses bas, à la lumière, aux étoiles, aux Pléiades, aux regards, aux envies, à la gourmandise de l'autre, à l'élan, au plaisir...
À nous mon amour, nous qui sommes là dans ce pas de deux lointains / proches, aux ressacs, au bruit de la mer, aux chants du vent là-bas, aux rires, à tes murmures, à ce moment magique sur l'eau, à tes sourires qui me font frissonner, à tes mains à mes mains liées, à ta bouche, à tes mots, à tes cadeaux, à ta présence, à ta foi en moi, à ta fierté de moi, à eux, à eux...
À ton Oui, à mon Oui, au compagnon de vie, au bateau qui t'attend, à nous qui nous espère, à l'entre-île, à la poésie, aux musiques qui sont trames de notre histoire d'amour.
À toi mon lumineux, mon bel amour, mon âme, à ton corps qui me chavire, à tes yeux sur un livre, à tes yeux tournés vers les miens, à tes forces, à tes fragilités aussi, au bonheur. À ton intelligence, à ta culture, à tout ce que tu sais faire.
Je t'aime.
J'aurais aimé être prés de toi pour fêter cette première année, libre, délivrée du manque, amoureuse sous le regard de l'homme aimé.
Ce soir je suis cette femme qui tremble quand ta bouche prend la mienne là haut sur la terrasse, dans la nuit douce de NKTT.
Je suis cette femme qui t'écoute dans la pénombre d'un appartement et qui ouvre le poing et se dépose à toi.
Je suis cette femme qui découvre, émerveillée, le plaisir profond et le désir et que son corps n'est que vibrations sous tes mains et en ton odeur.
Je suis cette femme qui s'éveille amoureuse d'un magnifique, d'un merveilleux, qui l'aime à en avoir le souffle coupé et le ventre rempli de papillons. Je suis elle.
Je suis cette femme qui te regarde et qui te regarde, à s'en brûler les yeux, éblouie par ce qu'elle ressent, pleine de gratitude pour le beau cadeau que tu lui es, par la force du sentiment et par l'absolue reconnaissance de son atome.
À Rumi et à cette première musique de nous, au bouleversement en toi quand je te l'ai offerte, au frisson toujours là quand nous l'écoutons. À elle musique de nous, musique à nous, musique pour nous, pour redevenir atome de l'autre. Éternité de ces vers...
Je t'aime.
Je nous souhaite encore des anniversaires. Viendront ceux où tu seras là. Tant d'anniversaires pour nous, pour la vie, pour l'amour....
Je t'aime. Sois en persuadé.
À tous mes mots pendant des mois, à ma façon parfois maladroite de t'aimer, à la poésie amoureuse, à tous ces gestes que je t'ai offert, petits cadeaux, pour que tu sois gai, que tu sois déjà dans le futur, que tu tiennes, que tu respires... Je n'ai su faire que ça, t'offrir mes mots.
Et une Lettre Infinie.
Et ma foi en toi, absolue.
À nous mon homme d'éternité. À toi.
Et si je devais recommencer je recommencerais. Sans regret.
Merci amour mien : tu me fus ma plus belle rencontre, mon âme dédiée, mon sensitif, mon homme si humain dans ses imperfections et ses peurs. Tu m'es ma plus belle histoire. Tu es mon homme.
Je t'aime.
Tienne. Tellement tienne.
Nous aurons une vie. Sinon ce serait trop cruel, trop incompréhensible.
Crois en nous, crois en moi.
Je suis là mon aimé, mon amour, mon homme, ma belle étoile...
Je suis là.
Envole nous, envole moi.
Je t'aime.
Cette nuit je vais lever mon visage vers toi, entendre ce murmure un peu rauque que tu as eu et basculer en toi. Et je vais sentir ma main prés de la tienne, quand nous étions assis, et me répéter, en silence " Que se passe t'il? Que se passe t'il?". Et sentir à nouveau ces instants où je t'ai ressenti de façon presque électrique. Et où j'ai refusé de fuir et où je t'ai embrassé pour ne pas partir en courant.
Je vais m'endormir dans la chaleur de tes lèvres, dans ton goût, dans ta salive, dans ta langue.
Cette nuit je vais dormir dans ma note parfaite : toi. Et laisser dehors les mauvais silences.
Tu me manques.
Je suis là. Je t'attends.

MMD


mardi 5 décembre 2017

Tu me dis que mes mots te font pleurer. Pleure. Pleure bel amour. Pleure pour que tu sois là, pour que tu sois nous, pour que tu reviennes vers moi, pour que ta mémoire ne m'oublie pas dans tes quotidiens retrouvés, dans tes habitudes, dans ce tout où je ne suis pas. Pleure amour mien. Pleure la femme qui est loin et qui a fait de toi et de son amour pour toi sa vie et qui t'attend.
Pleure comme la première fois où tu as pleuré devant moi, où tu as déposé tes larmes et tes fragilités en mes mains et où je t'ai reçu comme un cadeau précieux, si émouvant, si toi, si vrai.
Oui homme mien, pleure. Et rêve nous. Rêve moi, moi la lointaine qui éprouve ton absence comme une blessure qui ne se referme pas et qui te sent parfois si loin si loin, si loin de mon monde rétréci au manque, à tout ce que je manque, à tout ce que je ne peux qu'imaginer.
Je t'aime. Je te pleure tu sais. Je pleure de ce vide, je pleure de tous ces gestes que je n'aurai pas, de tout mon amour que je ne peux qu'enfouir en moi, là où il est précieux, dans le clair obscur d'une douleur infinie. Je pleure de tout ça et je t'écris pour que tu m'entendes, moi la si lointaine, moi qui m'estompe doucement.
Je t'aime. Pleure mon aimé.
Pleure pour me retrouver, pour retrouver ce qui fut. Je t'aime.
Je t'aime. Je suis là, dans ton autre vie, celle qui n'est que mémoire. Je t'y suis d'une fidélité absolue, corps et âme et mots. Absolue, entière, consentie. Mais c'est si dur... Si dur.
Je t'aime.
Je t'envoies tout mon amour du fond de ma vie sans toi, de ma vie solitaire. Tout mon amour.
Je me regarde devenir en toi un souvenir. Je n'ai rien à t'offrir que mon amour. Il est tout. Il est ce que j'ai de plus important.
Je t'aime. Je te regarde ce soir et tu es le visage que je connais le plus, le mieux. Mon familier. Je te regarde dans ta nouvelle vie et toujours en moi ce vide qui aspire l'air et qui rend mon coeur énorme, bruyant, affolé quand je te vois. Ce vertige qui est certitude, qui est mon sentiment de toi et pour toi.
Et être là, incapable d'être, incapable ne serait-ce que de t'effleurer. Être là à vous regarder vivre.
Et me répéter ce mantra qui me permet de m'obliger à me lever le matin : " c'est mon homme, mon homme, mon homme". Tu es mon homme. Cela sera toujours.
Alors regarde pour moi, sois mes yeux.
Dieu que c'est difficile. Dieu que c'est difficile.
Je voudrais partir d'ici. Ici c'est toi et c'est nous. Tu n'y es plus. Je n'y suis plus. Je ne suis que ce corps que j'oblige à sortir du lit et à marcher. Petits gestes qui sont autant de batailles gagnées, autant de murs contre ma valise qui attend.
Je t'aime tu sais. Je t'aime tant.
Je suis là. Je reste prés de toi même si cette éternité sans toi qui sera la mienne me parait parfois si intolérable, cette éternité sombre qui m'assaille quand je me noies dans les idées noires. Je suis là. Je suis tienne. Je ne peux rien contre cela. Mais je pleure tout ça.
Je crois en nous. Seul cela me retient à la terre, m'arrime à quelque chose. Je crois en nous. Je ne sais pas quand tu souhaiteras le nous. Mais je suis là.
je n'ai que moi à t'offrir. Que moi. Petite chose misérable incapable de construire une vie. La seule lumière en moi : ton amour pour moi, mon amour pour toi.
Je t'aime. Je ne lâche pas ta main. J'ai foi en toi. Je sais qu'un jour tu viendras me chercher quelque part dans le monde. Je le sais. Et je serai là. Pour toi. Rien que pour toi. Pour vivre avant de mourir. Pour vivre enfin. Pour avoir une vie, enfin. Pour que je n'ai pas vécu en vain, dans la grisaille, dans l'étouffement, toutes ces années passées.
Tu es mon lumineux. Crois en nous. Construis nous. Rêve nous.
Mon bel amour, mon homme, mien, mien, tant mien, tant rêvé mien, mon étoile intime, mon tout, ma raison d'être, tu me manques.
Ce soir je pleure.
Alors oui mon ange, mon beau frisson, mon homme si beau, pleure... Pleure devant l'amour de ta femme, de ta compagne, celle qui est tienne, celle que tu as fait naître, celle que tu as rendue chair et esprit et mots nouveaux et courages. Pleure devant celle qui t'a fait le serment de t'aimer jusqu'au bout, de ne pas t'abandonner, d'être tienne, de t'aimer, de te regarder vivre et respirer, de te respecter, de t'accompagner au bout de nos rêves et qui est la femme qui a fait de toi son univers. La femme pour qui tu es plénitude, pour qui tu représentes un miracle. Pleure aimé mien. Pleure homme mien. Je t'aime si fort, si fort...
Dieu que j'aimerais que tu puisses venir ne serait-ce qu'une semaine... Quelques jours pour effacer le temps, quelques jours pour nous, pour qu'à nouveau des milliers de lumières s'allument en moi sous ton regard... Dieu que j'aimerais...
J'aurais aimé venir te voir mais je ne le peux. Je dois garder de l'argent pour aller en France et payer ce que je dois ici pendant les vacances. Cela me ravage. Cela me pèse, tout ça, le fait de ne pas  gagner assez pour venir, le fait de tous ces mois sans toi.
Mon pauvre amour, tu es tombé amoureux d'une femme qui n'a rien, qui a rayé sa vie d'avant. Comprends tu quand je te dis que je n'ai que mon amour à t'offrir? À toi habitué à autre chose?
Ce soir je m'en veux de moi.
Crois en nous. Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
Je t'aime.

dimanche 3 décembre 2017

Mon bel amour,
revenir, revenir encore et encore vers toi, ma perle, ma vie. T'écrire ma lettre du bout du monde pour que ton lointain ait la couleur de nous, mes couleurs et l'amour comme seul viatique.
Croire en l'amour fou. Aller au bout du bout. Aller au bout.
De toutes tes forces, nos forces, aller au bout.
Je t'aime.
L'autre jour tu étais si perdu en tes mots. J'aurais voulu être là, quelque part dans cette ville que tu habites maintenant, ouvrir la porte à ta présence, t'offrir un moment d'apaisement et mon amour.
Nous nous serions retrouvés/consolés/aimés.
Tiens bon. Nous sommes là. Nous existons. Nous serons.
Nous sommes là dans l'amour qui nous lie. Alors homme mien, mon histoire étoiles, de toutes tes forces crois en nous. Aller jusqu'au bout du destin.
Je t'aime.
Dans la douceur un peu paresseuse de cette belle fin d'après midi je suis repartie en des rires d'enfants, en des rêves gribouillés sur des feuilles, sur des histoires brodées par une enfant qui entend la magie, en ce petit garçon qui fait de ses espaces une arène à la hauteur de ce qu'il imagine et qu'il dépose en jeux. Des crayons de couleur, des "recettes" inventées, des cadeaux si simples, si beaux comme seuls les enfants ont le secret et la connaissance, des pieds sales, des bleus aux genoux, des cicatrices qui racontent les aventures, des petites colères, des câlins en nos bras, des habits maculés, des grands rires, des gourmandises, des goûters...
Et je suis revenue à toi, en une cigarette partagée, en un café ensemble, un regard par dessus les pages d'un livre. En ta présence si apaisante, si texture, si sensitive...
Douceur. Être nous. La paix...
Aller jusqu'au bout mon bel amour, ma force, mon épaule, mes mains, ma peau, mes yeux, mon coeur, mon battement de coeur, ma fascination, ma merveille d'homme mien... Aller jusqu'au bout.
Je t'aime.

MMD

samedi 2 décembre 2017

Mon ange,
il est 4 H du matin. Je viens de rentrer et je continue ici le dialogue ininterrompu que j'ai eu avec toi toute cette soirée.
Je n'ai que des mots naïfs pour te parler de ma vie cette nuit, des mots comme ceux d'une enfant heureuse. Prends les. J'ai envie de partager des instants de ma vie ici, que tu saches que, parfois, je m'évade. J'aime ça aussi et ça me manque de te parler de ce que je fais, comme je le faisais quand tu étais là.
J'ai dansé. Il y avait une soirée repas-dansant au Colibri. J'y suis allée avec des amis.
Plaisir de s'habiller, de porter ces petites sandales si fines, à talons hauts, si féminines. Plaisir de me sentir belle. Habillée tout de noir ( robe longue noire), maquillage des yeux léger ( un trait d'eye liner) et bouche rouge, très rouge, cheveux lissés, lâchés. Je me suis habillée et faite belle pour toi, pour toi.
Je sais que tu aimes cette féminité chez une femme.
Alors je me suis préparée comme si je devais lever mes yeux vers ton regard, pour que tu me trouves si tienne. Parce que tu m'accompagnes toujours, que tu fais partie de tout ça et de moi et que c'est ma manière de tuer ton absence.
Soirée très sympa. J'ai beaucoup dansé. J'ai dansé pour toi, comme je le fis tu t'en souviens? Quand je croisais ton regard...
Et je fus belle. Je ne dis pas ça comme signe d'un orgueil ou d'une vanité que je ne possède pas. Mais parce que les autres me l'ont dit et que je l'ai lu dans les regards masculins. Je fus belle. Pour toi. Pour moi. Pour nous.
Au cours de la soirée un couple d'une quarantaine d'années est venu vers moi. Ils sont syriens travaillant en Mauritanie. L'homme m'a demandée si j'étais bien MMD et m'a dit qu'il était honoré ( mot étrange, attitude qui me déroute à chaque fois, comme si j'étais un truc genre icône, star ou je ne sais quoi....S'il savait...) et ému de me rencontrer. Qu'il me lit, dans la presse et aussi ma poésie. Qu'il pourrait dire qu'il a enfin rencontré la femme qu'il admire. C'est tellement étrange, tellement. Je ne m'y fais pas. Mais j'ai pensé à toi, toi qui es si fier quand des gens viennent m'aborder pour me parler de mes combats et de mon écriture. J'ai pensé à toi. Et j'ai ressenti de la fierté de ta fierté, comme je l'ai toujours ressentie. Fière de ta fierté, heureuse de ton bonheur à ça. Fière de la lumière dans tes yeux alors. Fière et reconnaissante envers toi pour m'avoir soutenue dans mes mots et pour avoir entendu qui je suis et qui me rend lumière et mots, patiemment, amoureusement, tendrement.
Raconté ainsi cela peut paraître pédant. Je n'ai pas les mots. Mais je tiens à te dire ma soirée.
Ce moment où je me suis isolée un peu et où j'ai regardé le ciel et les étoiles déposées dans la nuit. Mon regard qui cherche, comme toujours, les Pléiades et mon émotion quand je les trouve. Ainsi tu es là. Et en moi tout oscille entre apaisement et manque.
Amour mien. Je t'aime.
Je n'ai que ça : ma vie partagée avec toi par petits morceaux. Comme tu le fais parfois quand tu m'envoies des petits films de vous pour que je sois là.
Je t'aime.
Le manque de toi fut aigu ce soir. Mais y a t'il un moment où il ne l'est pas?
Je ne sais toujours pas comment je survis à ça. Comment je peux mettre un pied devant l'autre, comment je peux parler aux autres quand ce qui me manque c'est ton intelligence, ton esprit vif, ta culture, tout ce que tu sais faire, ta sensibilité à la musique, aux autres... Toi mon étoile, toi l'homme avec lequel je ne m'ennuie jamais, avec lequel je suis heureuse d'être. Toi mon aimé qui n'a pas rejeté la décalée que je fus toujours, décalée par rapport aux autres, m'ennuyant d'eux et de leur terre à terre si stérile. Toi mon homme pour lequel j'éprouve du désir aussi. Mon étonnement et mon émerveillement devant ce que tu déclenches en moi quand tu me touches. Mon émerveillement quand mes mains meurent d'envie de te toucher, quand je veux te dire que j'ai envie de toi, que ton corps m'est plaisir permanent, profond, fort, si fort...
Je t'aime. D'amour fou mon si beau lumineux, mon si mien, mon si charnel, mon si fragile... Homme mien.
Je t'aime.
Et tu es là. Je vais aller me coucher et caler mon corps contre le tien. Je ne dors bien que dans ton odeur et en ta peau. Je sentirai ton ventre contre mon dos, ton souffle dans mes cheveux.
Je pourrai alors lâcher prise et dormir en toi.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime.
Et je te le redis et redis : j'ai foi en toi, j'ai confiance en toi. Ne le sais-tu pas encore? Ne sais-tu pas que j'ai déposé ma vie en tes mains et que j'aime être tienne, absolue tienne et me dire que tu t'occupes de moi, que tu penses à moi?
Tienne amour mien, tienne.
Je t'aime.

MMD



vendredi 1 décembre 2017

Amour mien. Amour amour. Homme mien.
Je suis là. Là pour toi. Là pour que tu tiennes bon, que tu nous rêves, que tu puisses posséder ce cadeau qu'est l'amour qu'une femme te porte, cette terre qui n'appartient qu'à toi seul et où tu peux marcher libre.
Je suis là. Et je serai là. Toujours. Non pas ce "toujours" de ceux qui n'ont pas de sens mais le "toujours" qui signifie retour à l'éternité. Je suis là.
Ne suis-je pas ta compagne, ta femme de coeur, ta femme d'âme? N'es-tu pas mon homme?
Ne sommes-nous pas?
Nous sommes ce que le monde peut offrir de plus beau au milieu de toute la folie. Nous sommes Nous, pareils et dissemblables, aimés et aimants, amant et amante. Atomes.
Tu m'as dit que cela te peine que, parfois, je perde la foi en toi. Je ne la perds pas. Mais, parfois, mes peurs reviennent. Pourtant j'ai foi en toi, j'ai confiance en toi. Je sais que tu me penses, que tu m'espères, que je te manque, que tu voudrais...
J'ai foi en toi. Si je ne l'avais pas je ne serai pas là, presqu'un an plus tard. Je me serais enfuie.
Je ne l'ai pas fait. Je me suis déposée à ta vie. Et, depuis, je t'aime. Je t'aime.
Ce n'est pas facile tous les jours pour moi. Je suis devenue, brutalement, orpheline de mon amour et d'eux. Orphelins mes bras. Orphelin mon coeur. Orphelins mes yeux.
Mais j'ai cet amour de toi en moi qui ne faiblit pas. Je ne te sublime pas, je t'aime. Et je vis ainsi. Loin de toi mais emplie de toi.
J'ai foi en toi. J'ai foi en nous. Une foi absolue.
Je sais que tu n'es pas heureux, qu'eux seuls là bas t'offrent de l'amour. Elle elle n'a pas le temps. Elle a juste le temps de ses égoïsmes et de ses névroses, de ses rancoeurs et de ses violences, de la vie qu'elle mène et qui ne lui plaît pas. Elle n'a que le temps de te faire du mal, de son non amour, de son absence de désir pour toi. Elle n'est que temps des platitudes, des certitudes qui tuent l'autre.
Je la hais pour ça, pour le mal qu'elle fait, qu'elle TE fait.
Elle ne vous mérite pas. Elle ne te mérite pas.
Oui c'est dur : je suis là, celle que tu aimes et qui t'aime à en perdre toute respiration et tu es là bas.
Mais crois en nous. Viendra le temps de nous, de vraiment nous.
Nous méritons ce temps à venir. Il nous a été offert quelque chose de beau et de vrai. Crois y, entend le. Ne pas gâcher. Ne rien tuer. Juste nous vivre un jour.
Je t'aime. Je t'aime.
Dieu que j'aimerais être là, prés de toi pour que mes yeux te rendent à ce que tu es.
J'aimerais que tu sois là, entendre ta clé dans la porte, mon coeur qui envahit tout de ses battements, la chaleur dans mon ventre quand tu poses les mains sur moi, ton odeur qui écrit ma Lettre Infinie.
Dieu que j'aimerais tout ça...
Tu es mon merveilleux. Tu es ma merveille. Tu es mon amour.
Homme mien, si amour mien, je t'aime. Je suis là.
Je suis là. Tu es là.
Tu me manques tant !
Tant...
Je t'aime.

MMD