mercredi 6 décembre 2017

Je t'aime.

Notre premier anniversaire. Anniversaire étrange mais qui, pour moi, est sens.
Je me souviens comme si c'était hier de notre première fois, de toutes nos premières fois, de chaque souffle, de chaque geste. Toutes ces premières fois où l'autre nous apparaissait et familier et étranger.
À nous ange mien, à cette année écoulée avec tous ses hauts et tous ses bas, à la lumière, aux étoiles, aux Pléiades, aux regards, aux envies, à la gourmandise de l'autre, à l'élan, au plaisir...
À nous mon amour, nous qui sommes là dans ce pas de deux lointains / proches, aux ressacs, au bruit de la mer, aux chants du vent là-bas, aux rires, à tes murmures, à ce moment magique sur l'eau, à tes sourires qui me font frissonner, à tes mains à mes mains liées, à ta bouche, à tes mots, à tes cadeaux, à ta présence, à ta foi en moi, à ta fierté de moi, à eux, à eux...
À ton Oui, à mon Oui, au compagnon de vie, au bateau qui t'attend, à nous qui nous espère, à l'entre-île, à la poésie, aux musiques qui sont trames de notre histoire d'amour.
À toi mon lumineux, mon bel amour, mon âme, à ton corps qui me chavire, à tes yeux sur un livre, à tes yeux tournés vers les miens, à tes forces, à tes fragilités aussi, au bonheur. À ton intelligence, à ta culture, à tout ce que tu sais faire.
Je t'aime.
J'aurais aimé être prés de toi pour fêter cette première année, libre, délivrée du manque, amoureuse sous le regard de l'homme aimé.
Ce soir je suis cette femme qui tremble quand ta bouche prend la mienne là haut sur la terrasse, dans la nuit douce de NKTT.
Je suis cette femme qui t'écoute dans la pénombre d'un appartement et qui ouvre le poing et se dépose à toi.
Je suis cette femme qui découvre, émerveillée, le plaisir profond et le désir et que son corps n'est que vibrations sous tes mains et en ton odeur.
Je suis cette femme qui s'éveille amoureuse d'un magnifique, d'un merveilleux, qui l'aime à en avoir le souffle coupé et le ventre rempli de papillons. Je suis elle.
Je suis cette femme qui te regarde et qui te regarde, à s'en brûler les yeux, éblouie par ce qu'elle ressent, pleine de gratitude pour le beau cadeau que tu lui es, par la force du sentiment et par l'absolue reconnaissance de son atome.
À Rumi et à cette première musique de nous, au bouleversement en toi quand je te l'ai offerte, au frisson toujours là quand nous l'écoutons. À elle musique de nous, musique à nous, musique pour nous, pour redevenir atome de l'autre. Éternité de ces vers...
Je t'aime.
Je nous souhaite encore des anniversaires. Viendront ceux où tu seras là. Tant d'anniversaires pour nous, pour la vie, pour l'amour....
Je t'aime. Sois en persuadé.
À tous mes mots pendant des mois, à ma façon parfois maladroite de t'aimer, à la poésie amoureuse, à tous ces gestes que je t'ai offert, petits cadeaux, pour que tu sois gai, que tu sois déjà dans le futur, que tu tiennes, que tu respires... Je n'ai su faire que ça, t'offrir mes mots.
Et une Lettre Infinie.
Et ma foi en toi, absolue.
À nous mon homme d'éternité. À toi.
Et si je devais recommencer je recommencerais. Sans regret.
Merci amour mien : tu me fus ma plus belle rencontre, mon âme dédiée, mon sensitif, mon homme si humain dans ses imperfections et ses peurs. Tu m'es ma plus belle histoire. Tu es mon homme.
Je t'aime.
Tienne. Tellement tienne.
Nous aurons une vie. Sinon ce serait trop cruel, trop incompréhensible.
Crois en nous, crois en moi.
Je suis là mon aimé, mon amour, mon homme, ma belle étoile...
Je suis là.
Envole nous, envole moi.
Je t'aime.
Cette nuit je vais lever mon visage vers toi, entendre ce murmure un peu rauque que tu as eu et basculer en toi. Et je vais sentir ma main prés de la tienne, quand nous étions assis, et me répéter, en silence " Que se passe t'il? Que se passe t'il?". Et sentir à nouveau ces instants où je t'ai ressenti de façon presque électrique. Et où j'ai refusé de fuir et où je t'ai embrassé pour ne pas partir en courant.
Je vais m'endormir dans la chaleur de tes lèvres, dans ton goût, dans ta salive, dans ta langue.
Cette nuit je vais dormir dans ma note parfaite : toi. Et laisser dehors les mauvais silences.
Tu me manques.
Je suis là. Je t'attends.

MMD


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