dimanche 25 février 2018

La maison du bout de la mer...

Dessiner une maison
y déposer un lit, une table, des livres
ma vie
Inventer un endroit ouvert à la mer
laisser les vents aux rideaux
un fauteuil
des rires d'enfants
des bras

Dessiner ma maison
refermer ma valise
l'oublier au bout du couloir
broder des histoires neuves
Être chez nous

Te regarder vieillir
nous regarder vivre doucement
entourer dans un regard
ceux que j'aime
ceux que j'ai inscrit au monde
attraper des réveils

Je me promène dans ma maison devenue mémoire

M'arrêter à mes amours
être heureuse
être heureuse

Abandonner la route
ouvrir la porte sur un bateau
ma main sur ton épaule

ma maison
mes amours
je viens de tellement loin
sables et dunes et ocres
à la mer rendre mes vies
à ton sourire allonger mes mots

M'arrêter à mes amours
être heureuse
être heureuse

Un jour il y aura nos enfants
et les enfants de nos enfants
et les histoires à raconter
et la route à terminer

Et nos mains pour le voyage

Aux confins de nos mémoires
une autre lettre s'écrira
elle dort en ma maison
abandonnée à nous

M'arrêter à mes amours
être heureuse
être heureuse

Mariem mint DERWICH






samedi 24 février 2018

Absence liquide

Au silence de la mer
une histoire se noue

As-tu murmuré la mémoire d'une paume
de ta bouche à ma peau
là, sur la dune parmi les fleurs dépliées
et le sel le vent et une enfant qui rit?

Au silence d'une brume
un mot enfante une musique
une note remonte mes bras et ma mémoire
elle joue dans mes cheveux
elle s'allonge entre mes doigts
la note parfaite
la note unique

Je n'ai que la mer de ton regard pour seul horizon
secret
secret
vivants
elle bat mes paupières
je deviens minérale
en l'eau de ton murmure
je suis cette absence liquide

De mon coeur à tes yeux
je dessine un chemin
chemin bleu, chemin sang, chemin de lune
au milieu une étoile
et un ciel
et une porte qui s'ouvre sur les grands larges

À t'aimer je te ré-invente, l'amour en secondes, en lettres, en images
à chaque amour ouvrir un amour
retrouver l'innocence

Une ombre vient de passer
elle est mon rêve qui se rêve
Refermer les yeux
je repars en toi
là où j'habite
et là où tu es


Mariem mint DERWICH


mercredi 21 février 2018

Amour mien,
tant de choses qui tournent en moi. Tant de choses qui vibrent, que je porte, que je t'adresse. L'absence est une conversation sans fin. Elle prépare la présence. Elle permet le silence d'après.
Il me faut, j'en ai un besoin vital, cette parole qui ne s'arrête pas pour pouvoir te recréer encore et encore.
Tout me ramène à toi. Tout. Dans cette ville qui nous a vu naître à l'autre tu es partout.
Dans ma mémoire tu habites.
Dans ma chair tu es, dans ma peau, dans tous mes souffles.
Dans ce qui vient et qui a la couleur de l'émotion dans ta voix.
Le temps se déroule et nous avons construit une histoire, la notre. Et, depuis, je t'aime. Je ne fais que ça. Tout le reste n'est qu'une façade. Je t'aime. Je te regarde et je t'aime.
Mon étoile précieuse, mon homme, mon si magnifique.
Tu me manques. Tes bras me manquent, nos silences me manquent, ton odeur me manque, ton rire me manque, tes partages me manquent... Je m'ennuie sans toi, de cet ennui qui englue, qui emprisonne. Mon amour, mon amant, mon sensitif, mon musicien, mon infini rendu à ton corps et à ton intelligence, mon homme...
Je t'aime.

MMD


samedi 17 février 2018

Le sommeil de la mer...

Là où la mer s'endort, j'ai enfermé un murmure.
Et je pose une étoile dans ma paume.

Ta mémoire et ma mémoire
tes rêves et mes mots
ton corps et ma peau
tes murmures et une poésie
un silence pour habiller une vie.

Je suis là, là où la mer s'endort
là où un murmure joue au vent dans mes yeux,
là où une étoile palpite en ma paume.

Une paupière se ferme, un regard naît,
là où la mer s'endort
là où la mer s'endort
un bateau frissonne

Je suis là et je suis ici
à ton lointain, à ta présence
la mer s'endort dans ton murmure
j'ai enfermé mon étoile dans mon battement du monde

Ici et là
un homme empoigne sa mémoire
j'y suis

Là où la mer s'endort, au murmure enfermé,
un homme mien m'attend


Mariem mint DERWICH


vendredi 16 février 2018

Tout est lien entre nous. Et dans ce lien t'entendre, encore et encore. Te vivre. T'aimer comme on aime, avec vertu, passion, désespoir, gaieté...
T'aimer. Ne jamais cesser de te le dire pour que tu t'entendes enfin. Ne jamais cesser de le broder, cet amour, pour que nous respire doucement au long de nos absences à l'autre, pour que nous ait pour l'éternité la couleur de ces moments où nos silences racontaient que nous étions heureux aux côtés de l'autre, heureux dans l'accomplissement des petits gestes quotidiens, lire, rêvasser, faire et ne pas faire.
T'aimer pour t'aimer, douceur et volupté du sentiment en moi. T'aimer, enfin, pour toute la poésie du monde en moi, pour toutes ces couleurs qui font mon  chemin de toi, à toi, pour la musique que tes mains enserrent pour la déposer en ma peau, en ma bouche, en mon ventre, en ma mémoire.
Je te vis homme mien. Je te vis.
T'aimer pour un réveil devenu un effleurement de tes doigts sur mon pied, pour la tendresse immense de ce geste.
T'aimer dans ta respiration quand tu dors, dans ce relâchement, alors, de la tension de tes épaules, pour la courbe, là dans cet espace émouvant entre ton cou et le début du bras.
T'aimer pour la force que tu me donnes.
T'aimer.
Pour des rires partagés, pour la simplicité du bonheur, pour le plaisir, juste pour le plaisir de la légèreté, de l'humour...
Et pour mes larmes soudain, mes larmes qui te déstabilisent... Pour ton " Je ne te laisserai pas partir".
Pour ta présence qui me rassure, qui me réchauffe, qui me grandit, qui rend mon monde moins âpre.
T'aimer pour ma bouche qui attrape ton sourire. Et ton désir. Et ton amour.
Je t'aime amour mien.
Je suis là. Merveille et merveilles.

MMD

mardi 13 février 2018

Ma lettre de la Saint Valentin, ma lettre de toi pour toi,

mon amour, mon si amour... Mon Je t'aime parait presqu'usé tellement je le porte comme une vibration en moi, tant je te l'écris et te le dis. Mais je n'ai que lui, petit mot si doux, si naïf parfois mais qui est chargé de tant d'évidences.
Oui je t'aime. Je t'aime comme au premier jour, dans ces sentiments qui s'arrondissent... Je t'aime.
Je n'ai pas une vie partagée et des milliers de souvenirs. Mais j'ai le seul souvenir, la seule mémoire, qui soient : toi.
Tu vaux toute une vie. Tu vaux tout ce qui ne s'est pas fait, les enfants que je n'ai pas déposé en tes bras, mon ventre habité, les milliers de réveils, les sommeils, les joies et les peines, les disputes et les sourires, les corps qui se cherchent, les petits soucis, les insouciances, les maladies...
Nous n'avons pas tout ça. Mais nous avons l'autre.
Et tu es mon autre. Ma vie précieuse. Mon homme.
Et de toi je possède la plus belle part : l'homme lumineux, l'homme fragile, l'homme au coeur immense. Le musicien qui entend la note parfaite, qui sait laisser l'eau envahir ses yeux. L'homme cultivé et curieux, le lecteur, le romanesque, le sensuel, le joueur.
Je t'aime, je t'aime pour tout ça, je t'aime pour plus encore, je t'aime même quand tu es en colère, même quand tu es injuste, même quand ton mal être te rend cassant. Je t'aime quand tu ris, quand tes yeux sont habités par des étoiles lumineuses.
Je t'aime quand tu replies l'espace sur nous dans un murmure soudain.
Je t'aime quand tes bras s'ouvrent aux autres, aux merveilles.
Je t'aime quand tu te fais si lointain que mon coeur s'arrête d'être.
Je t'aime pour l'amour, je t'aime pour toi.
Tu connais mes mots par coeur mais je n'ai qu'eux, poésie un peu naïve, poésie.
Tu es ma belle histoire, imparfaite mais si belle.
Un jour tes silences ont percuté mes mots perdus et mes blessures. Et, depuis, je suis femme.
J'aurais aimé que tu connaisses ce lieu sombre d'où je viens, que tu m'aies connue avant pour que tu vois ce que tu m'as aidée à devenir, pour que tu te rendes compte de l'homme bien et bon que tu es.
Sans toi je ne me serais pas enfuie de ma cage. Sans toi je n'aurais pas grandi.
Comment aurais-je pu rester emmurée alors que je t'avais retrouvé?
Comment aurais-je pu rater le rendez-vous?
Je t'ai attendu si longtemps, si longtemps.
Tu m'as posée la question, à savoir si j'étais partie parce que tu existais. J'ai répondu oui et non. Mais tu as entendu le oui, ce oui qui est la vérité. Je ne voulais pas que tu prennes ce oui pour une pression.
Il n'en est pas une. Il est juste ma vie. Mon histoire. Mon amour.
Je t'aime. Et je sais que je t'aimerai longtemps, jusqu'à mon dernier souffle.
Peut-on "désaimer"? Peut-on décider d'arrêter d'aimer?
Non et non. On aime. C'est tout. C'est tout. Et moi je t'aime.
Alors je veux te dire merci. Merci d'être. Merci d'être là dans ma vie, même si tu me manques, même si tes silences sont plus nombreux que tes présences et qu'ils sont parfois si durs à porter, si amers.
Merci parce que je sais que j'aime et que je suis aimée.
Merci d'être l'homme que tu es. Merci.
Et souviens toi, n'oublie pas ce qu'est l'amour d'une femme, l'amour désintéressé, l'amour qui ne se marchande pas, qui ne se violente pas, qui ne s'hystérise pas, qui ne commande pas, qui n'impose pas...
Souviens toi que tu es aimé dans tout ce que tu es. Mon homme magnifique. Mon homme amour.
Tu m'as dis aussi que ne savoir que m'occuper des autres était un handicap. M'occuper de toi n'est pas un handicap, c'est ma force, ma certitude tranquille que je fais ce que je dois faire, ce que j'éprouve.
M'occuper de toi est un cadeau précieux.
On s'est tellement peu occupé de toi que tu as oublié que l'autre est unique et que cet unique on aime à être là pour lui.
Je ne sais pas diriger, imposer, hurler, faire mal, exiger, amertume et colère.
Les tensions me font mal.
Je ne sais pas tout ça mais je sais une chose : il faut de la douceur et beaucoup d'amour. Il ne faut pas prendre mais offrir. Peut-être ai je tort... Je ne crois pas. Je crois au respect, à l'empathie, à la poésie, aux rires, à la douceur d'une caresse, à la langueur parfois, cette langueur simple partagée.
Je t'aime ainsi. Je t'aime et t'aimerai. Tel que tu es.
Homme mien, mon beau beau coeur, mon homme d'infini, je t'aime.
Bonne Saint Valentin mon ange, ma vie.

MMD

dimanche 11 février 2018

Je ne sais faire que ça : prendre soin de toi comme je peux, te porter, être là dans ta vie, en ta vie, t'aimer pour que tu t'aimes enfin, t'aimer parce que tu es homme à aimer et que tu es l'homme que j'aime.
Et frissonner en ta voix, frissonner quand tes doigts m'effleurent; te regarder parce que je ne peux m'en empêcher; te regarder marcher, manger, fumer, lire, conduire, aimer.
Je ne sais pas si c'est ainsi que l'on aime mais c'est ainsi que je t'aime et que me sens femme avec toi.
Amoureuse d'un magnifique, d'un magnifique.
Oh mon sensuel, mon amour, mon doux, mon triste, mon tendre...
Je suis là amour mien, mon homme, mon homme, je suis là, à tes bordures, dans cet appartement, dans ma vie sans toi et je t'aime d'amour fou.
Ce soir je prends ton visage entre mes mains et j'ouvre les yeux à en avoir mal pour te regarder dans le plaisir, pour que tu vives éternellement dans la mémoire d'une femme à qui tu as offert une rédemption pour tous ses manques et toutes ses blessures, pour toutes ses amnésies.
Je suis là pour que quand tu te sentiras décalé, replié dans tes silences, tu te souviennes qu'une femme t'aime pour ce que tu es, simplement toi. Que cette femme t'aime dans ton tout, dans tes vies. Qu'elle éprouve la magie de ton corps, la lumière de ton intelligence des choses, les larmes jamais loin dans tes yeux de brume, la cassure de ta voix qui lui murmure "Je t'aime", ce murmure soudain rauque qui me chavire. Elle t'aime dans toutes tes histoires.
Cette femme t'attendra toute sa vie parce que tu es sa vie, la seule vie qui vaille, le seul sang qui court en elle, la seule respiration possible. Elle t'attendra parce que c'est son destin. Elle t'attendra pour te regarder vieillir et pour que nos mains, un jour, se souviennent de nos doigts noués et plus jeunes, de nos corps, de nos bouches prises à l'autre, des voyages, des Je t'aime dans l'obscurité d'une nuit étoilée et le vent d'un bord de mer, là bas où je fus si heureuse... Elle t'attendra parce que tu es son atome, sa lumière, son âme. Sa musique. Et cette femme amoureuse a choisi d'être ta compagne, tienne, quoi qu'il arrive. Et qu'elle ne connaît que cette fidélité à à toi, cette puissance du lien à toi. Amoureuse rêveuse. Amoureuse de son homme.
Tu sais que cette femme a essayé de partir loin de toi et qu'au moment où elle prononçait les mots elle mourait en elle, explosée.
La souffrance terrifiante cette soirée là, la souffrance en moi, comme si mon coeur s'arrêtait de battre.
Je crois en l'amour fou, en l'amour que l'on reconnaît, que l'on accepte, en aimer et être aimé.
Tu es mon homme. Mon homme. À toi ma vie, à toi tout ce que je peux t'offrir.
Je t'aime homme mien.
Je t'ai reconnu comme partie de moi. Bel bel amour mien.
Ta sentimentale, ton amoureuse, ta "guerrière" lointaine qui s'est posée en tes mains, tes belles mains d'homme.
Tienne, absolument tienne. Mon pas comme les autres. Je t'aime.

MMD




Poésie pour un mot...

À la femme qui m'attend
à la petite fille qui sommeille
à l'île au bout du chemin

À la douceur d'un matin partagé
à une odeur pour alphabet
à la mer qui danse derrière mes yeux

À la nuit qui vient
à l'heure rousse
à la main en silhouette

À l'homme qui tient sa tête courbée
à la respiration
à la tristesse

À l'amour, au ciel, au bonheur
à l'odeur du café sur ta bouche
à la beauté d'un rire

À l'enfant qui se rêve
à l'enfant qui se joue
à l'enfant qui s'envole oiseau

À la vie qui trépigne
à la larme sur la joue
à la peine

Au bleu rouge bleu sur la peau d'un enfant
au chagrin enfantin
au " Aime moi, aime moi"
au sanglot
à l'enfant qui ne sait pas encore
qui ne sait pas toujours
qui rêve qu'il rêve un rêve
et il court, il court,
et elle court, elle court,
attraper un horizon
l'endormir dans son lit
ouvrir une main, petits doigts odorants,
"Aime moi aime moi"

À la femme qui s'en vient
à la femme qui s'en va
à la femme qui s'endort au contour d'une épaule

À la vie, à l'amour, à la mort
au désir
à la musique qui berce un atome
à l'infini
à la dernière frontière à ouvrir
à mon coeur et son unique battement
à mon âme
à toi

À toi

Mariem mint DERWICH


samedi 10 février 2018

Aimer à la déraison de toute chose, t'aimer à la déraison du coeur, t'aimer et t'aimer encore. Entendre la vibration en moi. Ne me sentir entière et heureuse que quand tu es là, quelque part, dans mes espaces.
T'aimer à la déraison d'un regard infini sur toi, ce regard qui est le mien et dont je te pare.
Être femme, entièrement femme en ton amour.
Et te regarder. Sentir que tu es, palpable, tangible, permanence, amour mien, homme mien, mon amour, mon amour.
Me vivre grande parce que tu m'aimes... M'étonner encore de ta cécité sur toi, de ta vision de toi sur toi. M'étonner que tu t'étonnes de mon amour entier pour toi, pour l'homme que tu es.
Cet homme, entier dans ses forces et dans ses faiblesses, dans ses silences, dans ses mal-être, dans ses joies, dans ses ennuis de lui, dans ses peurs et dans ses courages.
Homme mien chantonne la voix amoureuse en moi, homme mien, si mien. Si aimé, si aimé mien.
Mon homme...
Entendras-tu enfin que l'amour que j'ai pour toi est profond, non aveugle, non idéalisé? Entendras-tu que je t'aime pour toi, entièrement toi? Entendras-tu enfin que tu es intelligence, culture, musiques?
Entendras-tu que tu es aussi mon charnel, mon sensuel qui a oublié que ses mains et son corps sont désirs et plaisirs, qui a oublié tout ça parce que non désiré depuis tant d'années, laminé par le mortifère?
Tu es beau. Tu es mon tout.
Regarde moi : je ne suis rien mais en ton amour, dans ton amour, je deviens instrument de musique; je deviens une écriture; je deviens notes; je deviens grande à la hauteur du monde.
Regarde moi mon bel amour, regarde ce que tu fais d'une femme banale : tu la rends lumière en elle.
Je t'aime.
Cette nuit je t'écris désirs, je t'écris ton regard dans le jeu amoureux, je t'écris odeur tienne, je t'écris douceurs, je t'écris tes doigts qui prennent ma main, je t'écris amour et coeur, je t'écris ta voix...
Je t'écris tristesse dans tes yeux.
J'ai tes silences. J'ai tes mots. J'ai tes vagues, sentiments partagés, raison déraison...
Je t'aime.
Je t'aime mon lumineux, mon miracle.
Je suis ta compagne. Ta compagne. Et tu es mon homme d'éternité. Et je suis fière de cela.
Pour la première fois je réalise que j'aurais été fière de porter le nom d'un homme, le tien.
Si fière.
Mais je porte quelque chose d'encore plus grand qu'un nom : je te porte toi, empreinte indélébile. Je te porte toi qui m'as fait naître, qui m'a appris tant de choses, qui m'a rendue à la douceur du vivre, à la douceur d'aimer et d'être aimée. Je te porte toi, toi avec qui je vibre aux mêmes musiques, aux mêmes livres, aux mêmes films, aux mêmes rires d'enfants, aux mêmes paysages, au même rêve de mers à habiter.
Je te porte toi qui m'as offert mon corps, ma sexualité, mes désirs, mes plaisirs de toi et par toi.
Tu es aimé amour mien. Je t'aime. En tout. Pour tout. Pour le bon et pour l'amer.
Je t'aime.
Je t'aime mon oiseau encagé. Je t'aime tant. Même dans mes désespoirs soudains, même quand je pleure, même quand ma peau brûle, par-delà l'amertume du rationnel.
Il nous faut vivre. Pas seulement raisonner en "tiroirs" bien ordonnés.
Et moi j'ai décidé de vivre : je TE vis, je NOUS vis. Je vis. Merveille et merveilles.
Grâce à toi.
Je t'aime.
Et ne te laisse pas emmurer encore un peu plus dans une vie à la petite semaine qui nie tout ce que tu sais faire, tous tes talents. Toutes tes forces. Dans ta vie actuelle tu n'es pas aimé; tu n'es qu'une assurance-vie contre la solitude et le désir névrosé d'être "comme les autres". Tu n'es pas aimé; tu es malaxé, déconstruit, pas écouté, pas désiré. Mais des enfants t'aiment, toi. Toi. Et une femme t'aime, sans exiger que tu changes et te taise. Elle t'aime. Nous t'aimons, chacun à notre manière.
Tu es immense : redécouvre le. Redécouvre le.
Cette nuit tu vas habiter mon sommeil. Je vais enfouir le nez en ta peau, refermer mon bras sur toi et m'endormir dans la paix absolue et la plénitude de la femme qui est là où elle doit être : près de toi, à toi.
Tienne, tienne.
Je t'aime. Atome, mon infini d'amour. Seul l'amour existe. Important. Précieux.
Je t'aime.

MMD