vendredi 16 février 2018

Tout est lien entre nous. Et dans ce lien t'entendre, encore et encore. Te vivre. T'aimer comme on aime, avec vertu, passion, désespoir, gaieté...
T'aimer. Ne jamais cesser de te le dire pour que tu t'entendes enfin. Ne jamais cesser de le broder, cet amour, pour que nous respire doucement au long de nos absences à l'autre, pour que nous ait pour l'éternité la couleur de ces moments où nos silences racontaient que nous étions heureux aux côtés de l'autre, heureux dans l'accomplissement des petits gestes quotidiens, lire, rêvasser, faire et ne pas faire.
T'aimer pour t'aimer, douceur et volupté du sentiment en moi. T'aimer, enfin, pour toute la poésie du monde en moi, pour toutes ces couleurs qui font mon  chemin de toi, à toi, pour la musique que tes mains enserrent pour la déposer en ma peau, en ma bouche, en mon ventre, en ma mémoire.
Je te vis homme mien. Je te vis.
T'aimer pour un réveil devenu un effleurement de tes doigts sur mon pied, pour la tendresse immense de ce geste.
T'aimer dans ta respiration quand tu dors, dans ce relâchement, alors, de la tension de tes épaules, pour la courbe, là dans cet espace émouvant entre ton cou et le début du bras.
T'aimer pour la force que tu me donnes.
T'aimer.
Pour des rires partagés, pour la simplicité du bonheur, pour le plaisir, juste pour le plaisir de la légèreté, de l'humour...
Et pour mes larmes soudain, mes larmes qui te déstabilisent... Pour ton " Je ne te laisserai pas partir".
Pour ta présence qui me rassure, qui me réchauffe, qui me grandit, qui rend mon monde moins âpre.
T'aimer pour ma bouche qui attrape ton sourire. Et ton désir. Et ton amour.
Je t'aime amour mien.
Je suis là. Merveille et merveilles.

MMD

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