lundi 27 mars 2017

Tu me manques. Non pas manque physique mais manque à l'âme. Il me manque celui qui avait l'urgence au bout des doigts, l'urgence de moi, qui me chavirait par ses petits messages. Il me manque celui qui faisait de mes heures une plage immense. Non pas que je n'aime pas l'homme que tu es, celui qui est mien, mon atome. Cet homme là je l'aime au delà de ce que je pouvais imaginer, rêver, du sentiment amoureux, de la puissance de l'attraction. Je l'aime cet homme, en désir et en tendresse, en quotidiens, en banalités et en petites choses extraordinaires, en moments partagés.
Mais une partie de toi me manque. Celle que tu tais maintenant. J'aimais entendre le signal du téléphone, ce signal qui me disait que tu venais de m'envoyer un petit mot. J'aimais cette faim de moi que tu avais.
Il faut de la passion à l'amour et au désir. Il faut mêler la banalité à la folie. Aimer et aimer.
Il faut aimer comme on respire. Nous n'avons pas le temps de la douceur banale d'un couple. Nous n'avons que le temps des urgences, des moments, des entre heures, entre vies. Nous n'avons pas tout le temps du monde. Nous n'avons que le temps sacrifié. Ce temps qui défile, qui s'en va. Et, au bout, la solitude. Celle qui va venir. Nous n'avons que des morceaux de  temps. Nous ne sommes pas installés en couple. Nous sommes en transit. Et il faut laisser à ce temps là la magie première. Le nourrir. En faire une mémoire partagée, celle qui viendra adoucir la peine.
Ce n'est pas l'absence qui pique, c'est le silence.
Je t'aime. Je te l'écris tout le temps. Je n'ai que cette folie là à t'offrir. Elle m'est renouvellement. Elle m'est mots d'amour. Elle m'est mots de toi, de moi. T'écrire parce que je ne sais que cette langue là. T'écrire pour que la magie perdure. Pour que ta mémoire se tapisse de ces heures là où une femme t'a offert, heure après heure, jour après jour, son chant amoureux et ses dessins de toi.
Pour que tu te souviennes, plus tard, que tu m'as permis, par ton regard sur moi, une écriture devenue Lettre Infinie.
Ce sont mes "messages" que je t'écris. Ma folie. Mon amour. Tout en moi.
Ma faim de toi. Ma joie à être parfois dans ton espace, aux frontières de ta peau. Mon bonheur d'être tienne, lisse en ta présence.
Je t'écris, je t'écris, même si s'est endormie ton urgence de moi. Je t'écris pour t'aimer, t'aimer comme tu dois être aimé, homme mien magnifique.
Tu me manques. Absence physique. Absence morale. Absence... Ils me manquent tes " Bonne nuit mon ange". Ils me manquent tes " Je t'aime". Ils me manquent tous ces petits mots qui brodent l'élan entre un homme et une femme.
Tu me manques.
Alors je t'écris, comme je t'ai écris dès le début, mot après mot, pour te dire, pour te dire....
Je t'écris même si je ne sais plus si tu lis encore mes mots. Je t'écris comme je t'aime : amoureusement, charnellement, comme la femme que je suis, aimante, chavirée, émerveillée.
Je t'écris pour t'aimer. Je t'écris pour te rappeler l'homme bien que tu es. Pour que tu te souviennes de l'homme que j'ai bouleversé un jour, ému, touché.
Je t'aime et je n'ai que mes mots pour exprimer ceci.
Tu me manques. La brume de tes yeux me manque.
Je t'aime.

MMD

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