infini d'une étoile à jamais pareille à jamais autre
dans la clarté de la lune
là bas, si là bas, là bas des lointains
dans un rêve qui dort et se regarde rêver
la mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux
j'allonge à ma langue tous mes mots des silences
je les pose à ta peau, lointains, lointain
la mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux
Peut-être ouvriras-tu ta main
et libéreras
le vent
le sable à mes pieds
la poésie
l'amour au bout des doigts
la chanson des lettres
et la musique d'un aveu
La mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux
Je m'endors aux bords de toi
pour que ta vie me murmure ce qu'il y a derrière l'horizon
dans la senteur salée d'une nuit offerte à la mémoire
la mer, la mer et tes yeux rendent une vague aux voyages
un homme à ce qui danse en lui
une femme à l'aube des temps et des nuits et des crépuscules et des aurores
un conte amoureux aux enfants perdus
La mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux
J'ouvre tes paupières du bout de mes mots
un éclat de brume pour offrande
une note, une seule,
la mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux
et une mémoire imprime au ciel
la femme qui t'aime en sa chevelure déployée
l'homme qui a fait de ses mains une pavane alanguie
La mer, la mer et tes yeux, la mer et tes yeux
Là bas il tourne le visage en lui
et moi je le ré invente, une mer et ses yeux, une mer et ses yeux
Pour qu'à ma nuit de l'absence, la mer et ses yeux
déposent une seule goutte d'eau,
celle de la mer et ses yeux
celle de la mer et tes yeux
celle de la mer et mes yeux
À t'amour et amour
une mer en tes yeux
Je t'infini....
Mariem mint DERWICH
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