jeudi 17 mai 2018

Mon lumineux, essentiel mien,

ce fut si bon cette après midi. Un beau beau cadeau que ce temps de nous. Et si bon de retrouver nos rires... et la voix d'une merveille.
Un jour tu m'as dit " merci d'avoir posé les yeux sur moi".  Je ne regrette pas cet instant où j'ai accepté de te regarder, toi cet homme qui venait déposer sa peine, sa tristesse, son manque d'amour en mes mains lors d'une soirée dans la pénombre. Je te le disais aujourd'hui : ces instants vivent en moi aussi forts qu'à ce moment là. Quand nos mains n'osaient pas. Et que je me cachais derrière mon voile pour que tu ne voies pas combien j'étais bouleversée, au bord des larmes. Je vois encore ta main près de la mienne. Sais-tu combien elle s'est inscrite en moi à ce moment? Comment j'ai tout perçu d'elle? Combien j'ai pris en moi tes doigts ? Bien avant que tu ne les poses sur ma peau et que tu me fasses devenir musique...
Je n'ai pas les mots pour te dire tout ça...
Mais je sais une chose : tu es mon essentiel, ma belle histoire, mon amour homme. Et je t'aime.
Je t'aime. Je t'aime pour les rires, je t'aime pour ta voix qui me cherche, je t'aime pour ce qui est si fluide entre nous, cet abandon à l'autre. Je t'aime pour nos yeux qui regardent un petit garçon devenu Petit Prince dans la beauté d'un instant...
Tu me dis aussi " j'aime t'entendre rire"... Cela faisait longtemps que je n'avais pas ri ainsi, libre, joyeuse, en paix, en amour. Rire de plaisir. Rire de bonheur absolu. Rire, simplement rire, sans entraves.
Tu me manques, mot après mot, absence après absence. Cette permanence de toi en moi... cet amour que je te porte. Cette lettre infinie qui nous lie. Cet absolu vital que tu m'es.
Je t'écoutais et je pensais " pour lui je déconstruirais le monde et je le reconstruirais".
C'est moi qui te dis " merci d'avoir posé les yeux sur moi"... Merci de nous avoir osé. Merci pour ta peau contre ma peau, merci pour ton amour. Merci d'être homme mien, homme dont je suis si fière, si orgueilleuse. Merci pour ta vie et merci d'avoir cru en moi.
Je t'aime ma belle déchirure, mon amour.
Cette nuit nos mots ont la beauté profonde d'un chant orthodoxe russe.
Tu es si là, si présent... Je te ressens. En chaque espace de moi je te ressens. Je sais que je n'ai qu'à pencher la tête doucement pour que ton épaule devienne apaisement.
Je te ressens. Mon si homme à aimer et aimer encore. Et qui sait chavirer une amoureuse lointaine.
Oui. Un jour j'ai posé le regard sur toi et j'ai pris tes yeux. Depuis je vis. Je respire. J'aime. Je suis aimée par mon amour.
Merci à toi d'exister.
Cette nuit, cette nuit de notre écriture à 4 mains, prends moi contre toi, tiens moi serrée et offre moi tes murmures et tes silences et tes yeux fermés et ce souffle tien.
Je t'aime. Je t'aime.
Encore merci pour cette après midi.
Je suis là mon tendre, je suis là.
Et j'ai le corps frissons de toi...
Manque de toi.

MMD


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