dimanche 13 mai 2018

Amour mien,

être là bas, face à l'eau, à toute cette beauté aujourd'hui et repartir en ton sourire d'homme heureux, dans ce moment intense où j'ai cru voler et que tu m'as offert.
Être là-bas, comme si je n'étais jamais partie de cet espace de vent, d'immensités, d'oiseaux, de soleil.
Depuis que je t'aime j'essaime des morceaux de moi en des lieux où je me suis sentie vivante et aimée, un abécédaire amoureux qui te raconte et qui me donne des frissons. Une mémoire de nous qui serait entre-île, celle qui est à nous, juste à nous. Une autre manière d'écrire : une écriture dont les mots seraient des morceaux de mémoire et de nous dispersés, colorés et qui ont, pour musique des accents, tes yeux à ce moment là, ton sourire d'homme heureux, d'homme aimé et aimant.
Dieu que je t'ai aimé là-bas, dans le sel et dans ma joie. Dans cette sensation de liberté. Dans ce désir de ne pas rejoindre la terre. Dans mon regard soudain tourné vers toi et ta voix, dans ces bruits étranges, dans cette liberté soudaine. Et toi, toi, toi... Toi mon amour qui venait de m'offrir un rêve d'enfant et qui me permettait de quitter la terre... Toi mon homme.
Tu m'as appris tant de choses : qu'une main pouvait ouvrir un monde, que je pouvais me sentir protégée, rassurée, que d'un instant fait voiles et vents on grandit, que la rédemption ça existe, qu'un sourire partagé et des yeux qui se prennent sont poésies infinies, que l'on naît à sa féminité entre les mains d'un homme qui aime, qu'un bateau est un horizon qui attend, que si l'on sait entendre la nuit une constellation dit l'amour...
Je t'aime, je t'aime.
Et aujourd'hui, dans la splendeur là-bas, j'ai parlé de toi au vent, à la mer, au ciel, au sable, aux vagues, à la solitude, à l'eau sur moi... J'ai murmuré pour que le vent venu du large vienne déposer en toi mes mots d'amour et mon manque de toi. J'ai eu, aujourd'hui, le monde pour confident.
Puis il y a eu ta voix et ton image entraperçue. Ton manque de moi.
Ce fut une belle belle journée amour mien. Tu as été présent à chaque seconde. À chaque souffle.
Mon homme d'éternité, ma belle bataille, mon tout.
Je t'aime.
Cette nuit nos corps physiques dormiront. Mais, de l'autre côté de nos sommeils, un homme et une femme sont face à la mer là-bas. Il va lui offrir un moment magique. Elle a le coeur qui bat. Elle le regarde, regarde son corps d'homme si beau. Elle se laisse guider.
Elle aime à s'en déchirer la poitrine. Elle l'aime.
Je t'aime.
"4 jours de pluie" et je serai là, en ce chez moi qui m'habite : toi.
Je t'aime. Dieu que je t'aime.

MMD

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