mercredi 28 mars 2018

Amour, mon amour,

dans ce temps lent qui bat entre nous je pose ce qui vit en moi. Comme une prière... Tu sais, ces prières enfantines que nous faisions, quand ne restait que la Foi pure, simple, l'espoir magique de nos mots lancés vers un au-delà que nous ne percevions que de façon imprécise.
Tu es ma prière amour mien. Tu reçois mes mots, tous mes mots. Je te parle comme on prie. Beauté de ce "dialogue" que j'ai avec toi. Ainsi un lointain devient une présence, une absence présence, charnelle, vivante, chaude, humaine. Tu es mon lointain si présent.
Ce soir, chez notre ami, je ne pouvais m'empêcher de te revoir là bas, ta présence près de moi, tes rires, nos rires, un café partagé. Assise dehors je te revoyais assis dehors, là, ta façon de croiser les jambes, ta main tenant une cigarette.
Tu as toujours donné une texture particulière à mon espace, à l'espace que tu habites. Est-ce ton coeur, est-ce ton empathie, est-ce ce truc qui te fait et qui te rend aux autres? Ta gentillesse? Ton humour? Tes savoirs? Je ne sais pas. Mais tu rends mes heures belles, si belles.
Tu les as rendues belles. Tu les rends belles.
Je suis rentrée chez nous, dans ce chez nous que tu as "construit" pour moi afin que j'ai un endroit où me poser. Je n'y suis plus en transit. J'y suis. J'y suis parce que tout parle de toi. Parce que tu es partout. J'y suis parce que je peux me lover en ce lieu pour te respirer.
Tout à l'heure j'ai eu une pensée affreuse : je me suis imaginée comment ça serait si tu n'existais plus pour moi, si tu mourrais avant moi. Pensées terribles. Je ne te survivrai pas si tu partais avant moi.
Et je t'interdis de partir avant moi, de me laisser sur cette terre sans toi. Je te l'interdis.
Je n'arrive même pas à concevoir une vie où tu aurais décidé de ne plus m'aimer. Alors le grand départ pour le cycle prochain... le grand départ sans moi. Non, non.
Alors je prie Dieu.
Comme je le prie tous les soirs avant de dormir et que je lui demande de te protéger, de t'aimer, de vous protéger. Toi, les merveilles et mes fils. Cela te fait-il sourire? Cela te parait-il enfantin et naïf?
Mais je n'ai que mes prières.
Et mon amour, cet amour immense en moi.
Je t'aime.
Je vais fermer les yeux et je vais entendre ta clé dans la porte et mon coeur va battre, battre. Et tu vas entrer, de cette démarche qui me chamboule, ce sourire dans les yeux que tu as, cette force que tu émets. Et je serai la femme la plus heureuse au monde. Émerveillement sans cesse renouvelé.
Je vais fermer les yeux et tu vas apporter la musique qui te fait, que j'entends en toi.
Mon amour, mon lien, mon tout.
Tu me manques. Quel ennui que ma vie sans toi.
Je t'aime. Merci mon ange. Merci pour être venu en moi, en ma vie. Merci pour l'amour. Merci pour eux. Merci pour mes prières. Merci pour toi, mon magnifique, ma lumière amoureuse, mon sensuel, mon sexuel, mon doux, mon homme.
Ta femme de coeur, ta femme d'amour.
Tienne.
Je t'aime.

MMD














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