J'ai écrit sur ton corps les chemins de traverseJ'ai promené mes envies le long de tes flancs
j'ai murmuré dans ton cou les chansons de demain
j'ai posé mon front sur tes yeux pour y boire mon reflet
j'ai chanté les caresses et les cicatrices
j'ai fait de mes jambes des mondes d'ailleurs
j'ai bâti mon ventre pour t'abriter
j'ai fait s'envoler mes mains jusqu'à la déraison des choses
j'ai été centres et bords
espaces et clôtures
cils et lèvres
j'ai été le milieu de toutes choses
vois la cambrure de mes reins et danse...
Salomé
Chère Salomé,
RépondreSupprimerJ’ai raté ton avant dernier posting sur lequel j’aurais dû avoir un commentaire des plus virulents défendant ma position d’homme critique envers tout ce qui est féminin dans ce coin du monde, mais en lisant le dernier posting, j’ai vu que tu uses d’une autre arme, qui à mes yeux, a des pouvoirs de destruction massive d’idées bien pensées. Quand tu dis « j'ai été le milieu de toutes choses
vois la cambrure de mes reins et danse... »
Mes idées ont totalement changé et ma position critique s’est évaporée comme par enchantement. Femme, de grâce pas ce jeu là !
je récupère mon masque de Macho et je reviens
AP
Je disais donc que ton champ de batail s’est réduit aux femmes actives aux lieu de toutes les femmes, c’est un point que je pense avoir gagné, (1-0) pour l’AP.
RépondreSupprimerPour reprendre le fil de mes idées donc, et après avoir pris une douche froide (une vraie), je m’en vais te raconter une petite anecdote qui s’est passée vendredi (appelé au Caire, vendredi du départ), un bel homme de chez nous (avec les critères que tu connais : gros ventre, petite barbiche, boubou excessivement cher, quelques liasses dons son coffre, etc.) conduisant une belle caisse, passait sur la route menant du marché oud Hassen vers le carrefour Madrid (dans cette zone là). Il écoutait la radio aljazeera, tout à coup il aperçut un gibier assez gras vu de loin, elle était habillée en voile simple et par-dessus lequel elle portait une Abaya noire pour dire je suis sérieuse.
En connaisseur, il ne put voir tout son visage, camouflé à la manière des femmes du Sahara, mais elle laissait voir des yeux pas mal. Il s’arrêta à quelques mètres d’elle et automatiquement elle alla à sa hauteur pour prendre siège à ses côtés.
Une fois les salamalecs dépassés, elle commenta une scène banale sur la route, un jeune homme qui se peignait les cheveux en attendant tranquillement son bus, elle trouvait que les femmes perdent leur temps avec des gamins de ce genre, qu’ils n’ont pas un sou et sont assez volages bla bla bla.
Elle continue toujours en disant qu’elle est demandée en mariage tout les jours par des mômes comme celui la mais qu’elle n’en veut pas. Evidement notre héro n’apprécia pas cette remarque elle le classait directement dans la catégorie middle âge et du haut de ses quarante et un ans il comprit que ça y est il est désormais fiché.
En réalité notre gars, racontait toujours que les femmes accompagnent un homme de vingt ans pour le choc, un de quarante pour le chic et un de soixante pour le chèque et il faisait rire la galerie avec ça !
La bonne dame ne voyant pas de réaction (elle devait avoir entre 35 et 38 ans), continua de plus belle : Tout les hommes maintenant sont des Mubarack, ils ne connaissent plus le sens du mot « quitter » même quand on le leurs demande !
S’ils le faisaient je ne serais pas célibataire aujourd’hui.
Alors, notre gars s’enhardit et dit : et toi ton Mubarack, tu l’as eu ou pas
La femme entre deux âges répond le plus méchamment possible : je l’ai eu durant des années mais il est stérile et moi j’ai besoin d’avoir un enfant, alors je lui ai demandé de partir.
Je pense que cela me suit d’ailleurs, car je n’arrive pas à trouver un autre homme, surtout que mon ex passait ses nuits à prier ….
Je te laisse le soin d’imaginer le reste de la scène, je ne suis pas très doué pour narrer les drames !
Un autre gars, fonctionnaire de son état avait pour passe temps de former nos vaillantes secrétaires de la fonction publique à imiter Monica Lewinski dans sa manière de servir Bill. La majorité sont devenues expertes mais il y’en a qui demandaient quand même un petit acte de mariage fait à la va vite, histoire de ne pas avoir des problèmes de conscience.
Je sus alors que les bosseuses sont aussi touchées que les autres.
Notre séducteur du dimanche, me raconta une scène qui l’a marqué (en réalité, il lui arrive d’avoir un cœur par moment)
La bosseuse maltraite son ex (s’il l’est réellement) devant tout le monde et pire devant ses enfants, et ceci bien sur en mâchant des mots en Français pour dire que ouai je suis une intello. Il m’a juré l’avoir vu lui jeter à la figure des ustensiles de thé qu’elle avait entre les mains.
Pour être belle elle l’est, et quand à l’amour, ce gars l’aime, son seul mobile était de changer pour vivre du Monica sous un bureau
Je sais que tu diras que ce sont juste des cas et que la majorité souffre cette société d’hommes nous emprisonne …
A suivre
Deux mots se sont glissés dans tes textes souvent utilisés comme actes de barbarie envers les femmes de notre société, ces mots sont excision et polygamie. J’ai donc pris le temps d’aller faire de la recherche sur l’excision n’étant pas moi-même expert du domaine, j’ai consulté Wikipedia comme ce que fait souvent un pote à moi.
RépondreSupprimerL’ennui, c’est que l’excision présente des avantages, je ne suis pas défenseur de quoi que ce soit alors je cite wiki :
L’excision est actuellement défendue au nom de :
- la préservation de la virginité (considérée comme un idéal féminin au mariage),
- l’amélioration du plaisir sexuel masculin (par le rétrécissement du vagin ou de l’orifice vaginal)
- la protection contre le désir féminin (considéré comme malsain par les partisans de l’excision ou non contrôlable en cas d'absence d'excision),
- raisons hygiéniques,
- raisons esthétiques,
- patrimoine culturel ou traditionnel (initiation à l’état de femme, peur que le clitoris n'empoisonne l'homme ou l'enfant à la naissance...).
Pas mal comme arguments !
Quand à la polygamie, il ne peut y avoir de polémiques la dessus, ce que la religion autorise n’a pas à être interdit par les hommes.
Les femmes sont donc choyées dans notre société et Salomé doit dire merci tout les jours merci mon dieu de m’avoir fait naitre en Mauritanie et pas au Bangladesh ou en occident.
« Aux États-Unis, il y a 7,8 millions de femmes de plus que d'hommes. À New-York seulement, il y a un million de femmes de plus que d'hommes, et parmi ces derniers, un tiers sont gays, i.e. sodomites. Dans tous les États-Unis, il y a plus de vingt-cinq millions de gays. Ces hommes, évidemment, ne souhaitent pas épouser des femmes. En Grande-Bretagne, il y a quatre millions de femmes de plus que d'hommes. En Allemagne, ce sont cinq millions de plus et en Russie, neuf millions.
Dieu seul sait combien d'autres millions de femmes en plus il y a dans le monde.
Donc Contraindre chaque homme à n'épouser qu'une femme n'est pas réaliste comme Il est préférable d'épouser un homme marié plutôt que de devenir une femme "publique"
Source : http://islam-aarifa.conceptforum.net
A suivre