Et la main de cet homme qui raconte l'espace avant le changement de direction de l'oiseau.
Il y a dans ma mémoire cette main qui écrit que sur les vents nous vivons, qu'une falaise n'est qu'un ciel battu par des souffles, que nous devenons devenir oiseau pour que nos mains vivent.
Et la main de l'homme et l'oiseau dansent, dansent pour la femme qui regarde.
Il y a dans ma mémoire cet oiseau paresseusement adossé aux vents, appuyé à l'immense et le murmure de la main de l'homme pour me dessiner le vol de ceux qui sont libres, nés aux vents, renaissants en eux...
Et mes yeux qui regardent l'oiseau et la main de l'homme, juste dans cette seconde avant la seconde, le ballet harmonieux, la longue descente puis la remontée et la main et sa voix pour un livre dans ma tête.
Je n'ai plus de regards. Je n'ai que des paupières closes sur des mémoires pour qu'un oiseau vole et que la main d'un homme encre les vents et leurs marées invisibles, à jamais cette falaise et un murmure à mon oreille.
Et quand je n'aurai plus de paupières je me ré inventerai à nouveau des regards pour l'oiseau et l'homme et tous les vents et tous les horizons et pour la main qui s'est faite ailes et musique.
Alors je repartirai vers l'oiseau et vers la main ailes.Et vers les vents...
MMD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire