jeudi 28 juin 2018

Mon sensitif, mon amour,


à cette nuit qui me rapproche de toi j'ai posé Haendel, pour que la pénombre devienne chair, qu'elle déroule doucement ce moment de nous aujourd'hui, dans la douceur de ton sourire.     
Il nous faut avancer, coûte que coûte. Tenir bon. Croire en ce qui vit en nous et au battement de coeur.
J'ai mal de tes larmes au bord de tes yeux. Mal car je ne pouvais te toucher. Tu es mon homme si aimé en ce regard particulier que tu as quand...
Je t'aime. Comprends-tu pourquoi je ne t'ai rien dit? Et, pourtant, j'ai pleuré, pleuré. Pleuré à en étouffer. Mais je savais aussi que le temps de tes bras viendrait et que je pourrais te dire, te raconter. Et nous aurions apaisé l'autre.
T'en parler aujourd'hui m'a ôtée un poids, non pas une peine, mais un poids. 
Aujourd'hui je retiens ton sourire que j'aime tant, ta voix qui met des frissons sur ma peau, tes yeux. Et mon bonheur à te voir. Et mon bonheur à ce qui vient. 
Je t'aime homme mien.
Sauras-tu combien je t'aime? Combien tu m'es précieux? Combien un sourire de toi habille ma vie?
Sauras-tu combien tu as changé ma vie, profondément, tout ce que tu m'as appris, tout ce que tu m'offres?
Je n'ai que mes yeux pour te respirer, pour te dessiner, pour la magie de toi toujours. Et en mes yeux tu es pour mon éternité. Naïf? Non. Un moment, un instant, un partage, un Je t'aime font une éternité.
Et une prière. Et un chant. Et une musique.
Je te murmure nuit après nuit. Je t'aime en chaque seconde qui s'en va, en chaque seconde qui s'en vient. 
Je ne regrette rien tu sais. Rien. Je n'échangerais pour tout l'or du monde aucun instant depuis cette première nuit et l'éblouissement. Peines et joies, rires et larmes, manques et présences. Rien. 
Comment pourrais-je regretter une renaissance? Et ma vie déposée à ta vie, malgré tout.
Je disais à notre amie que j'avais cru aimer avant. Mais que j'avais rencontré mon grand amour maintenant. Mon homme. En cela tu es mon premier. Et mon dernier. Quoi qu'il se passe. Mon premier et mon dernier. Je lui racontais le pétillement intellectuel que tu laisses en moi, cette sensation d'être là où je dois être, cette légèreté et cette gratitude infinie que j'ai pour toi parce que j'ai enfin retrouvé le seul homme qui ne m'ennuie pas, jamais, et dont la présence, sous quelque forme qu'elle soit, donne sens à ma vie. Et l'homme dont les mains brûlent ma peau. L'homme qui me rend si femme. Je lui racontais tout ça parce que j'ai besoin de parler de toi, de nous. De toi surtout. Parler de toi parce que j'ai envie de partager cet amour que j'ai de toi. Et parler de toi te rend si présent. Comme une ado amoureuse. Si amoureuse de son amour.
À moi tu ne me "sers pas". Tu m'es. Tel que tu es. Je n'exige rien de toi, surtout pas un emploi du temps et une foutue obligation à une "normalité" qui serait juste un masque. 
L'homme que j'aime est là et je me fiche du reste. 
Tu m'es désirs tu sais... Tu m'es amour. Je t'aime d'amour toujours aussi fou.
Mon premier, mon dernier, mon présent. D'amour fou. Ton amour me donne le monde, m'ouvre tous les horizons, m'offre tous les courages, tous les combats. Je t'aime mon tendre, mon sensitif, ma belle histoire, mon homme.
Tienne. À nous... À nos rêves de grands larges, de vents... Nous serons ce que nous aurons décidé d'être : j'y crois. Crois en nous. Je t'aime.
MMD




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