mercredi 18 octobre 2017

Merci d'avoir lu. Merci pour ce "regard double" sur la Lettre Infinie.
Je mourais de peur que tu n'aimes pas... J'y ai mis toute ma force en ces mots, tout moi. De moi tu n'ignores rien. Ni de mon amour pour toi.
Et je regrette tant d'avoir manqué ton appel. Ta voix me manque. Parler avec toi me manque. T'entendre est toujours aussi merveille.
Pour nous cette nuit repartir dans l'adagio de Samuel Barber pour donner une couleur à l'absence, la rendre regard tien et émotions et cette tendresse que tu allongeais en moi en me regardant.
Et toujours autant de frissons...
Pour toi amour mien.
Pour moi. Pour ce que je porte en moi, pour tes rêves. Pour un silence. Pour une absence.
Pour tes mots.
Pour ce que tu as permis par ta seule présence, par ton regard, par ton amour, par ta tendresse.
Pour ce qui est.
Il y aura toujours ces moments musique qui auront brodé ce Nous ici, dans cette ville où je suis devenue étrangère à moi parce que tu n'y es plus.
Je t'aime. J'ai pris en moi ton " Je t'aime si fort". Je l'ai enfermé en mes mains et je le dessine à mon corps, à mon âme, à mon coeur. Je l'ai enfermé là où tu habites, là où tu vis, là où je t'écris.
Et de mon ici à tes lointains ces mots que je lance vers toi pour que je continue à vivre en toi, à exister dans ta mémoire et dans ton présent.
Tu me manques. Je te le dis et redis, tout au long de ces mois qui passent, depuis ce départ qui m'a laissée orpheline de mon grand amour, à l'étroit dans ma peau. Tous ces mois sans toi et je me demande comment je vis avec, avec tes lointains que j'imagine, que tu as partagé avec toi...
Vivre avec toi, vivre sans toi, vivre.
Vivre.
Et toi si loin...
Se lever tous les matins, effectuer ces petits gestes qui racontent une journée qui vient. À la nuit qui s'endort me dire que j'ai survécu à une autre journée. Gagner sur le temps, battre le temps.
Me dire que, peut-être, j'entendrai ta voix.
Beaucoup de silences et en eux je nous ré invente.
Je t'aime.
Tu me manques.
Je n'ai pas beaucoup d'espaces de toi, si peu. Parfois, à la nuit, quand dans ma tête tournent toutes ces idées dans la solitude de mes heures qui savent que le lendemain je ne te verrai pas, que tu ne seras pas dans mes parages, je me demande quand tu as perdu le chemin de ma voix et de l'envie de me parler. Je ne sais pas. Je préfère ne pas y penser, ne pas me piéger dans ces questions auxquelles je n'ai pas de réponses.
Alors je repars dans la Lettre Infinie pour te parler, pour t'aimer, pour ne pas entendre certaines choses.
Je t'aime.
De toi il me reste ces mots, ce "roman", cette force que tu as mis en moi en m'aimant. De toi il me reste ceci.
Et mes nuits à ne pas dormir ou si peu toute enroulée dans tout ça pour me consoler.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime tant.
Je repars dans l'urgence, en ces temps où le besoin de l'autre, la faim de l'autre parait les heures de cette impatience qui dit le sentiment amoureux.
Je te regarde et je t'apprends encore et encore.
Je t'aime. Merci pour tes mots d'aujourd'hui. Ils me sont lumière.
Cette nuit je retourne dans ce moment où nous avons tracé la route vers là bas, où tu nous a menés vers cet endroit où, vraiment, profondément, j'ai atteint la paix. Dans ces kilomètres et la musique dans la voiture. Et moi en train de regarder ton profil, tes mains sur le volant, la ligne de ton cou. Et ta présence si forte auprès de moi, toutes ces heures que j'ai volé au temps pour t'aimer quand tu ne serais plus là. Chaque geste de toi imprimé en moi, chaque mouvement des muscles...
Est ce que j'aime trop? Est-ce que je t'aime trop? Aime t'on trop?
Je ne crois pas. Nous n'avons pas l'immortalité en nos vies sur terre. Nous ne possédons que l'urgence de ce temps terrestre qui  raccourcit si vite. Alors je refuse la tiédeur. Je refuse les habitudes. Je refuse ce qui tue l'amour. Je refuse le besogneux.
Nous ne possédons que l'immortalité des atomes et de l'infini. Tu es mon immortel, mon éternité.
Je t'aime dans ma passion de toi, pour toi.
Je t'aime. Prends soin de toi mon bel amour.
Et la musique pour te ré inventer... Je t'aime. Je te notes. Je te manque de toi, je te effleurer, je te sommeil tien, je te rêves, je t'amour à en perdre tout. Je t'aime homme mien.
Entends moi dans cette musique, entends nous. Entends nous. Rêve nous; ne laisse pas la raison tuer ce qui nous lie. Ne laisse pas un lointain m'emprisonner dans ma solitude. Ne laisse pas d'autres habitudes me rendre transparente et inutile.
Regarde nous : nous sommes si vivants. Ne suis-je pas ton amour? N'es-tu pas mon amour?
À toi, mien, si mien, si aimé mien, si amant mien, si amour mien. À toi et à ce qui danse en toi.
Et pardon pour la phrase maladroite que je t'ai écrite cette après midi, celle qui explique sûrement ton silence de ce soir.
Je t'aime.

MMD











































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