samedi 22 juillet 2017

Dans ce baroque somptueux de l'Adagio d'Albinoni, dans cette profondeur, mettre mon instant présent...
Au bout de tout, que reste t-il, hormis la mémoire? Ne pas te désapprendre, mais te ré apprendre, te ré inventer... Te vivre autre pour que le monde reste tenable.
Te ré apprendre. Clair obscur de l'amour et de l'autre. Jeux de lumières pour ces absences et ce long chant amoureux que je pose en ce blog pour qu'il te parvienne....
Que deviens-tu? À quels mondes as-tu posé ton corps et tes tristesses? M'entends-tu dans tes sommeils? Quand une enfant se pose contre toi respires-tu ma présence?
Ne quitte pas ce rêve que tu m'as offert l'autre soir, ce bateau et cette musique, eux, toi et moi... Ce rêve est la seule île qui soit, la seule. Dans ce rêve nous sommes libres, libres, amour mien, si libres...
Il est nous. Simplement nous. Il est poésie de l'autre. Il est l'espace infini où deux atomes se percutent.
Je t'aime.
En mon instant précieux, mon instant de toi, celui que je mets en mots sur cette musique, il est ce phare qui, à l'obscurité, vient mettre ta nuit en pointillés de lumières... Clair obscur... Monde de la mer, le seul qui soit supportable, le seul qui sait raconter. La seule mémoire...
Et me voilà repartie dans un bruit de voiles, dans l'écume, dans le vent, dans la joie immense d'une découverte, dans l'odeur du sel, dans tes yeux, là-bas, sur cette mer posée contre une mer de sable....
Et ta voix comme guide, ta voix pour tresser l'amour en mes cheveux...
Je t'aime...
Ta main à jamais liée à mes doigts... Ton souffle à jamais écriture de ma vie. Tes yeux à jamais musiques.... Et une Lettre Infinie à jamais conte d'atomes, de deux atomes devenus merveilles et étoiles le temps d'une rencontre...
Je t'aime.
Tu tournes, je danse...

MMD




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