mardi 25 juillet 2017

Schubert encore et toujours. Un piano et le souvenir de ma mère, pianiste et qui restera pour moi cette femme immense qui, sans piano ici, jouait dans l'air pour la petite fille que j'étais, en écoutant ce morceau... Et moi qui regardais cette femme là, magique et qui tournais dans ma tête...et qui regardais ces mains broder l'espace et offrir à une enfant le plus beau des concerts dans ce NKTT encore intime... Je revois sa tête penchée et son visage devenu lumineux... Et ses mains, oh ses mains. Et la musique. Et moi qui tournais, tournais...
Parce qu'il restera des musiques pour raconter cette première fois où j'ai pris ta bouche et que tout me fut évidence et que je savais que j'entamerai une Lettre Infinie qui serait nos mondes et l'amour et ta respiration, quand je t'ai pris en moi pour mon éternité . Et cette fois, là-haut sur la terrasse, où nous ne savions plus, où nous n'osions pas, où tu étais partagé entre partir et rester et où tu es resté... Et cette bouche, ta bouche, depuis, je l'ai en moi.
Tu me manques. Tu me manques...
Alors Schubert pour que tu fermes les yeux et que tu redeviennes cet homme qui m'a regardée me tresser les cheveux et qui m'a regardée dans l'amour et qui a entendu la musique que tu faisais naître par tes mains, et tes murmures et ta peau et ton odeur....
Je suis là amour mien, je suis là. Jamais loin de toi. Jamais. Je suis tes heures et tes voyages et la mer qui nous attend...
Tes yeux me manquent.
Je suis là... Tu me manques mon homme, mon bel bel amour.
Je t'aime.

MMD


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