vendredi 8 septembre 2017

À ta présence en moi tisser ce qui nous fait, m'inscrire dans ce regard que tu as eu l'autre jour.
Merci. Merci pour le geste. Être à chaque fois bouleversée par ces dons de toi à moi. À chaque fois, comme une première fois infinie...
Je t'aime. Je suis là. Tu es là, toujours là, penché au dessus de mes mots, en mes mots. De ton absence je fais une présence. Je le dois, sinon comment arriver à trouver ma respiration? Ton absence me crucifie et, en même temps, me grandit. Je n'ai qu'elle pour me permettre un chagrin atténué. Elle et toutes ces choses qui sont toi. Et toutes mes mémoires. Et tout l'amour du monde à poser à tes mains, pour te dire, pour t'apprendre que l'amour existe, qu'il est immense, que toute vie aimée est une vie gagnée. Pour te dire que tu dois y croire et nous attendre, nous vivre dans les années qui viendront,  et pour  entendre la musique que nous écrivons. Te dire qu'il n'y a aucune naïveté à aimer profondément et à reconnaître l'autre comme expiration de soi. Te raconter que les banalités et la raison ne sont que barreaux et ailes coupées et mensonges.
Je t'aime. Seul cela est. Et c'est parce que je t'aime que tu existes vraiment...
Et c'est parce que je vis en toi que j'existe. Le reste n'est rien. Aimer. Je t'aime mon doublement aimé, aimé par tes enfants, autres atomes de toi, et aimé par moi. Je t'aime. Tu me manques.
Quand je t'ai reçu en moi pour l'éternité, cadeau précieux, cadeau beau à pleurer, cadeau musique et vie, je ne savais pas encore que je venais d'arriver au bord d'une mer, que j'allais devenir une sorte de point focal dans cette immensité, que ma vie deviendrait ce tout entre terre et sable et mémoires diverses, que j'allais déposer ma valise, poser mes doigts sur l'eau et t'entendre respirer.
Écoute la musique qui accompagne mes mots d'aujourd'hui, cette musique pour que tu m'entendes, pour que tu me touches... Écoute la et recrées moi, ré invente moi, ré invente le désir et le manque.
Je t'aime.
Je ne sais que t'aimer. T'aimer pour le reste de ma vie. Mais je sais aussi que je t'aimerai en présence de toi, plus tard... Je t'ai aimé et je t'aime, inconditionnellement. Juste femme en amour de toi.
Tu m'as déjà offert une vie, petite vie mais vie précieuse quand tu m'as permis de t'aimer toi et eux et de respirer un bonheur possible. Et une paix absolue, le sentiment d'être arrivée dans un port qui avait la couleur de leurs rires, de leurs jeux, de toi là, dans nos espaces, centre de  nos vies. La paix...
Tu m'as offert la douceur de ceci. Sois en remercié amour mien.
Plus tard il y aura une autre vie. J'irai au bout des mondes pour te chercher et vivre cette vie... je t'attendrai.
Je t'aime. Juste Je t'aime. Je te sais ici, prés de moi. Et dans l'entre île tu n'es pas  arrimé à rien et à la médiocrité  par cette autre qui "partage" ta vie, qui par son intransigeance et sa non intelligence des choses, sa cécité, sa surdité, ses violences, fait de toi un oiseau aux ailes coupées. Chez nous, en nous, en moi tu es mon homme. J'ai posé ma tête sur ton épaule et je me laisse guider. Je t'écoute, je te caresse, je prends tes douleurs je les brûle pour que tu rêves encore et encore...pour que tu n'oublies pas qu'un bateau t'attend, qu'un chez nous t'espère, qu'une femme t'a fait tableau pour la vie qu'il lui reste à vivre. Tu es mon homme, mon amour.
Chez nous, ici, tu as le monde en tes mains et eux et moi, et tu as repris ta vie.
Je t'aime.
Je t'écris tout mon amour. M'entends-tu homme mien? M'entends-tu dans la musique partagée?
Je ne sais pas te dire, je ne sais pas si mes mots parviennent à ta fin de terre mais je sais qu'un phare m'attend, ce phare que tu m'envoies vivant sous différentes couleurs... Je sais ce phare qui m'est devenu familier. Et je sais, JE SAIS, qu'un jour tu me l'offriras.
Je t'aime.
Je t'aime.
Je t'aime à te rendre frisson permanent et magie et merveilles et vagues. Je t'aime tel que tu es. Voici ma vie : tu y es.
Je pense tout le temps à toi, atome mien, et à eux. J'espère qu'un jour tu les mettras à la musique pour qu'ils échappent à la tristesse, qu'ils écrivent leurs mondes à venir en notes et en chants. J'espère... Ils ont en eux le talent des conteurs, ils savent si bien dessiner leurs rêves. Ils ont les mots que les adultes oublient. Alors offre leur le talent de la musique. Sa force, sa profondeur. Ne les laisse pas cloués au seul sol de la raison et de la réussite scolaire, de l'obligation permanente à la perfection, du combat contre le mal amour et les violences.  Offre leur la musique et la possibilité de jouer et d'entendre. Offre leur... Ils te ressemblent tant, dans cette façon d'accepter les rêves du monde et les histoires magiques... Ne la laisse pas en faire des duretés, ne la laisse pas les briser, briser leurs talents.
À un petit garçon, tout petit garçon si vivant, si imaginatif, si créatif et curieux, ce petit garçon qui regarde les autres de loin, à ce petit garçon qui refermait ses peines sur un terrible " Je n'aime pas maman", offre la musique...
À une petite fille qui tisse ses mondes imaginaires et qui a choisi les mots et l'ouverture aux autres pour mieux se protéger, offre la musique...
Vous êtes mes atomes. Tu es mon atome, mon homme du reste du temps qui reste sur cette terre, cette parenthèse qui nous est offerte siècles après siècles pour que nous puissions nous toucher, nous vivre, croire en nous et en l'autre... Je t'aime amour mien.
Ne laisse pas tes réalités détruire l'amour et l'homme que tu es...
Tu es libre mon bel amour. Libre. Je t'ai aimé ainsi, je t'aime ainsi. Tu es si fort mais tu l'as oublié.
Je t'aime. Tu me manques.
Je t'aime. Je te univers... je te amour.
Et la Chaconne de Vitali pour la magie de notre instant de nous... Pour toi mon amour... pour toi et eux et nous. Pour l'élan. Pour la vie. Pour la beauté. À nous.... Écoute, entends... Je suis là, posée sur ta bouche.
Je t'aime.

MMD






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