mardi 26 septembre 2017

Mon étoile...

Merci pour ce que nous avons pu nous  dire ce soir. Nous n'avions jamais eu le temps de la parole, seulement celui de l'urgence. Ce temps de la parole de nous, ce que nous ne faisions qu'effleurer, toujours pris par les autres, par notre pas de deux. Il nous manquait ce temps de nous. Nous avons parlé, oui, beaucoup parlé mais nous n'étions jamais allés en ce qui nous définit plus tard, en nos rêves, en nos espoirs, en ce qui viendra j'en suis persuadée.
Merci de m'avoir permis de te dire. Et merci de nous être aimés après; pour ce faisceau dans la nuit, pour ce toi que je regardais, comme avant quand tu m'étais regard permanent.
Merci de m'avoir laissée te dire mon amour et merci de m'avoir permis de t'entendre.
Je t'aime.
Tu as raison amour mien, il nous manque un temps de nous, rien que de nous, sans personne d'autre, juste nous, nous pour nous apprendre encore plus, pour que nous puissions nous dessiner vraiment, de toi à moi et de moi à toi, simplement. Je le rêve ce temps. Je le couche depuis des mois en mots. Je le porte. J'ai une foi absolue en nous, absolue, aussi absolue qu'est ma confiance posée en toi, aussi absolu qu'est mon amour pour toi, de toi. Je sais que nous vivrons ensemble; peu importe la durée, peu importe ce quand que j'habite. Nous vivrons ensemble. Nous finirons ce passage en ce monde ci ensemble, cadeau offert à l'autre pour les années misères, pour les années rêves brisés, pour tout ce que nous avons déposé à l'oubli, pour tout ce que nous voulions être et que nous n'avons pas été.
Ce temps de nous, cette fin de ce cycle, sera ce que nous avons oublié d'être. Ce qui nous a été ôtés. Ce que nous n'avons pas osé. Vivre.
Je sais qu'il est un endroit où tu seras et où je serai. Un endroit que tu me dessineras à ta manière, que tu habilleras pour nous, pour moi, un endroit où de tes mains et de ta sensibilité naîtront une magie rien que pour nous. Tu es homme à bâtir pour une femme, à lui offrir, à créer pour elle. Une femme dont tu serais le cadeau précieux, à choyer, à aimer, à respecter...
Je sais ce lieu où tu rendras mon espace soyeux par ta simple présence. Un lieu dont les murs nous raconteront et garderont notre souvenir. Il sera notre entre-île fait texture.
Crois en nous comme j'y crois et porte nous.
Tu es là bas et je te regarde dormir dans ce lit que tu m'as laissée voir, dans ta maison lointaine.
Je te garderai derrière mes paupières jusqu'à mon dernier souffle et je te murmurerai  qu'un rêve n'est jamais rien d'autre qu'une respiration qu'on laisse aller, que la magie existe, qu'il faut croire et croire encore, que l'amour est sang du monde, qu'il faut savoir lâcher prise pour pouvoir partir et voler, que notre seul ennemi est nous...
Je t'aime. Tu es mon amour. Mon amour. Mon homme dédié, mon homme miracles, mon homme caressé, mon homme émotion, mon homme.
Oh oui, je t'ai attendu pendant des années. Je t'ai attendu, écrit, parlé. Je priais pour que mon atome revienne vers moi, qu'il me retrouve dans ce monde où tout allait trop vite, empli de cris. Je te savais encore aux confins, à vivre des vies où je n'étais plus. Mais je savais que tu venais.
Je suis là, en ta vie et en ton coeur, amour tien. Je suis là et je suis vivante parce que tu m'as rendue à moi.
Peux tu entendre que l'on ne vive que pour un autre? Peux- tu entendre que l'on ne soit que pour un autre? Tu as effacé la petite fille qui saigne entre les cuisses et tu as apaisé la femme roulée en boule sous des coups... Tu les as rendues à l'obscurité. Tu as recréé une femme. Et cette femme vit en t'aimant infiniment, profondément, parfois douloureusement, souvent dans la paix et le bonheur d'être, simplement être tienne.
Ne te laisse pas broyer par les névroses d'une autre, par ses rancoeurs, par ses violences, par son inaptitude à aimer quelqu'un, par ses ignorances, par ses incapacités à entendre. Ne te laisse pas façonner, tu n'es pas de la glaise. Tu es un homme bien, un homme bon, un homme magnifique, un bel animal sensuel et à l'intelligence aiguë, curieuse, aimante et ouverte aux autres.
Je t'aime toi. Toi tel que tu es. Tel que tu es. Et cela me convient. N'est-ce pas ça aimer, l'acceptation de l'autre dans son altérité, ses pleins et ses vides, ses côtés obscurs et ses côtés lumineux? Change t-on celui que l'on aime au risque de le perdre à lui même? Non.
Je t'aime coeur mien. Je t'aime tant, je t'aime tant...
Merci d'être là à mes côtés, me prêtant tes yeux pendant que tu me lis et que tu écoutes la musique de ma nuit. Je suis là mon ange, je suis là.
Ma douceur, mon amour, mon homme, je te corps, je te désirs, je te dire, je te écrire, je te parler, je te caresser, je te boire, je te aimer, je te lumière, je te miracle, je te parfum, je te partir, je te revenir, je te tienne, je te mien, je te vie, je te sois, je te deviens... Je te mon infini...
Ce soir tu as accroché une étoile à mes doigts... et un faisceau de lumière viendra accompagner mes nuits.
Je t'aime.

MMD









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