jeudi 21 septembre 2017

M'enrouler autour de ta voix et repartir vers une fin de terre, dans cet imaginaire qui est en moi.
Tu m'es devenu ces terres lointaines que je ne peux qu'imaginer, tu te confonds avec elles, tu es elles.
Et j'y suis parce que tu y es.
Écouter en boucle cette musique et t'aimer, t'aimer.
À ta voix ouvrir mes bras, le coeur comme un cheval fou et, en même temps, il y a cette plénitude que tu poses à mes espaces, à moi, à mon corps, à mon âme.
Je t'aime. Je t'aime. Tous mes mots pour ce Je t'aime.
Mon beau miracle, mon homme, mon amour entends nous. Comme tu nous entends dans une étoile déposée dans les yeux d'une femme. Comme tu nous entends en toi, bercés par les battements de ce qui est devenu mon lieu de vie, mon lieu d'amour, mon lieu de toi, ton coeur. Comme tu nous entends dans l'eau qui noie la brume de tes yeux...
Je n'entends que toi. Les mois passent et je n'entends que toi, toujours. J'aime ça. Cela signifie que tu es tatoué à ma mémoire, que tu as fait de moi un tableau des sens et des sentiments, que j'existe dans ton nom, celui que j'ai mis tant de temps à prononcer toute effrayée que j'étais par ce qui basculait en moi. Je n'entends que toi. Je t'aime.
Tu me manques. Tu manques à tout en moi, à mes cheveux orphelins de tes mains, à ma bouche, à mes seins, à mon ventre, à ce qui danse en moi et que tu sais si bien faire tournoyer.
Tu me manques.
Je chéris ces instants où nous nous touchons par nos voix et où t'entendre rire, t'entendre te raconter, vous raconter, rend le monde à l'infini. Ils sont ma vie, ma vraie vie, la seule qui soit, celle où tu es, celle où nous sommes. L'autre vie n'est qu'une pièce de théâtre. Je n'y tourne pas, je n'y danse pas.
Je vis là où tu existes. Je t'aime. Je vis là où je t'aime et là où tu m'aimes et là où tu me rêves.
Je vis là, amante, amoureuse, femme. Et je te regarde homme mien.
Aujourd'hui tu m'as enfermée en tes bras. J'y étais bien. Je les porte tes bras, je les porte. Ne les laisse pas s'ouvrir, tiens moi fort et continue ton poème amoureux, ta manière à toi de me dire que je te manque, que tu m'aimes, que je suis partie de ta vie.
Oh mon amour, tant de beauté et tant de souffrances. Et tant de vies qui nous attendent. Et tout l'amour du monde à déposer en nous et à faire; tout ce qui vient, tout ce qui sera. Juste l'espérance chevillée au corps et ma foi en nous... T'attendre parce que tu es celui qui accompagnera mes derniers chemins. Parce que je ne peux imaginer ce qui vient sans toi, sans nous.
T'attendre. T'aimer. Homme mien.
Je t'aime. J'écoute Cecilia Bartoli faire de la musique de Caccini une broderie pour ma nuit. Tu es là, dans le somptueux d'un miracle fait voix et notes, en cette profondeur, en ce qui rend un instant éternité. Tu es là. Et je t'aime. C'est beau. Tu es beau.
Je te regarde dormir, je t'écoute dormir. Je te respire dormir. Et je te murmure les histoires amoureuses, une Lettre Infinie. À ton sommeil j'écris notre histoire pour que je vive en tes nuits et en tes jours.
Je t'aime ma belle solitude, mon amour, mon amant, mon livre des heures, ma passion. Mon merveilleux, mon si merveilleux. Amour mien.
Je t'aime.
Tu me manques.

MMD














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