dimanche 6 août 2017

Je n'arrête pas de te parler dans cet espace étrange, tu le sais. Une écriture pour tisser la distance et que tu sois. Une écriture de toi qui met les heures, les jours, les semaines qui passent en profondeur, qui donne un sens à ce qui nous lie par delà ces distances.
Un long chant amoureux, ma poésie qui a ton odeur et qui se fait mémoire pour que tu puisses venir t'y poser, t'allonger, laisser ce qui ne va pas et respirer dans la douceur et nous et moi.
Et toutes ces musiques qui m'habitent, celles que je pose dans ces mots de toi qui imaginais ce bateau que tu portes en toi... Parce qu'à ce rêve que tu m'as offert en mots de l'absence il faut des nuits et des musiques, une espérance, une étoile... Mots et musiques, vents et frissons, lettre infinie, voilà ce que tu représentes pour moi...
Je t'aime dans ton lointain où je sais que parfois je viens habiter une pensée, un manque, un désir...
Je t'aime. Je t'aime tout au long de l'absence. Pourtant, malgré ce bout du monde où tu es, tu n'as jamais été aussi présent. Jamais.
Je t'aime. Et en t'aimant j'ai trouvé mon ancrage. Tu es cette ancre qui me relie à la terre, à l'entre-île.
Je t'aime et je t'offre mes intimes, mes mots et tout cet amour pour que tu tiennes, que tu restes cet homme qui me chavire, qui me bouleverse.
Tu me manques mon ange, mon homme.
Je regarde ce monde qui m'entoure et je me vois double. Dans la banalité du quotidien et l'autre vie, la seule qui soit, la seule qui compte, je suis avec toi. Tu me manques.
Je ne suis plus qu'un long désir, une île devenue désirs...
Homme mien...
Tu m'as dit " n'arrête jamais de m'écrire"... Ne sais-tu pas encore que tu m'es écriture infinie? Que j'ai fait de toi mon lumineux et ma respiration? Que je ne peux vivre l'attente que dans ces mots sur ce blog qui est notre monde à nous? Que dès notre première fois j'ai laissé mon amour te sculpter en mots? Qu'il y aura toujours pour moi cet émerveillement de la première fois et tous ces mots qui jaillissaient après ton départ?
Je t'écrirai toujours. Parce que tu es mon atome. Répétition et répétition. Mais la langue est pauvre pour dire le désir et son homme et l'amour de lui.
Je te nuits amour, je te soleil, je te inspiration, je te odeurs, je te couleurs, je te alphabet amoureux, je te manques, je te toi, je te moi, je te nous...
Je t'aime.

MMD



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire