mardi 8 août 2017

Tu me dis " tu es parfois si loin...". Je suis là amour mien, je suis là. Dans tous ces mots de toi, pour toi, pour nous...
Dans cette musique... Wagner et la plus belle Ouverture qui soit, gothique, profonde, puissante, qui convoque tous les dieux, les brumes dans les forêts, toutes les morts et toutes les vies... Autre univers que ce monde musical de  Tannhäuser amoureux de Vénus, combats entre la chair et l'esprit dans le romantisme d'une chevalerie fantasmée.... Si humain, si humain....
Elle accompagne mes heures et mes mots de toi. Je suis là, nous l'écoutons ensemble sur l'entre-île ou sur un bateau ou là bas, dans ces espaces qui nous attendent, qui seront nous parce que nous les aurons rêvés et vécus tant de fois...
Je suis là homme mien, arrimée à ta terre lointaine. Je suis là et tu es là. Toujours là. Cette ville te raconte, elle est ma mémoire.
Tu me manques. Vous me manquez. Je vous ai regardés... Plénitude de vos sourires. Cruauté de l'absence. Et, pourtant, tu es là, tellement là, de façon si belle, belle et triste en même temps.
Je t'aime mon bel amour.
J'écoute la musique avec toi et je suis dans la paix de nous , quand tout était lisse, simple, beau comme une poésie, sans cris, sans précipitations, sans rancoeurs, sans violences verbales... Juste la vie, la seule qui se doit d'être : paix, amour, plénitude, simplicité.
J'écoute la musique et je suis là, à attendre que tu te réveilles pour accomplir ces petits gestes, partager un café, une cigarette, un rire... Et la sensation profonde que je suis là où je dois être.
Tu es ma vie. Ma vie. Ma chair, mon sang. Mon coeur. Mon âme première. Mon homme des merveilles.
Je vais t'attendre mon amour. Parce que c'est ainsi, que tu es mon destin, mon familier, mon atome revenu me percuter.
Je vais t'attendre, voeu puéril peut-être mais voeu quand même... Homme mien. Mon amour, mon amour, mon amour...
Et la musique, Mon Dieu, cette musique qui me parle de toi, que j'associe à toi.
Écoute là, ferme les yeux et imagine, comme tu me l'as écrit, une nuit, cette Ouverture flamboyante sur la sono de bord et la mer et l'infini et la liberté. Et toi sous mon regard....
Et toi enfin rendu à toi-même, mon homme musique, mon homme mots, mon homme tendresse. Mon homme, mon aimé.
Je t'aime.
Attends-nous. Ne baisse pas la tête. Attends-nous.
Oh mon amour, mien et mien, mon si tendre amour...
Je t'aime.
Wagner pour te dire que nous sommes, qu'il suffit de fermer les yeux, de revenir dans nos mémoires, de tendre les doigts pour retrouver nos yeux qui se font l'amour et tes mains sur mes hanches et toi en moi... Et la paix, la paix et tes murmures...
Je t'aime. Tu es homme mien.
Attends nous.
Je t'aime.
Tu es si beau tu sais, si beau... Je remercie la vie : elle t'a posé entre mes bras et j'ai eu ton visage entre mes mains. Je t'ai en moi. Et ta voix pour ma peau.
Dieu que tu me manques....
De ma terre à ta terre, un infini amoureux...
Je t'aime.

MMD





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