jeudi 12 avril 2018

Mon doux,
mon amour, mon amour. Imaginer la pression que tu dois subir et être là sans pouvoir, non pas te dire ce que tu dois faire, mais juste être là... Être là.
Mon si doux, mon si aimant, tu me manques. Alors Havasi pour un instant partagé, un instant de nous, pour la complicité, pour toutes ces choses que nous aimons, que nous vivons à l'autre, en l'autre... Cette même émotion. Ce même goût.
Tu me manques.
Je pense à toi.
Je repars dans ma mémoire. Tu y es pour l'infini. J'ai tous tes "toi" en elle. Tu y habites en tes moments tendresse, tes gestes amoureux, tes gestes désirs, tes abandons à ma bouche et à mes mains,  tes regards en lesquels je me suis noyée, tes effleurements, tes murmures, tes fulgurances, tes plénitudes, tes larmes, tes  instants frissons, tes énervements, tous ces moments où tu te sentais à l'étroit en ton corps et en ta tête... Je te regarde vivre, tourner les pages d'un livre, servir à manger, conduire en écoutant de la musique, tourner la tête vers moi et prendre mes yeux, te réveiller un matin dans le chant d'une marée descendante et le bruit du vent et nous regarder dans ce joli désordre d'un petit déjeuner partagé, odeurs du chocolat chaud et impatiences,  allumer une cigarette, refermer tes bras sur un enfant endormi, entrer chez nous, te laver, poser ton parfum dans une écharpe que tu m'offres, réparer avec 2 bouts de ficelle ce qui semblait irrécupérable ( tes mains de magiciens), trouver des chemins de traverse pour éviter la route principale là-bas, nous photographier... Nous nous sommes, petit à petit, construit une vie partagée, la plus belle : celle qui nous rend heureux. Nous l'avons notre album. Il n'est pas comme les autres : il se rêve en musiques et en toute ma poésie qui nous raconte pour que nos enfants se souviennent, plus tard, que nous avons aimé et été aimés pour nous, simplement pour nous. Et que nous nous sommes dansés en nos coeurs dans cet éloignement si cruel. Nous nous sommes aimés. J'aimerais que nos enfants gardent de nous le souvenir d'un homme et d'une femme qui, envers et contre tout, ont choisi de s'aimer.
Je t'ai offert ce blog. Je le leur offre. C'est mon cadeau de vie, la seule chose que j'ai de plus intime.
Et j'y raconte au monde ( et ils sont nombreux à le lire; beaucoup me parlent de lui quand ils me croisent, anonymes qui, soudain, me disent que je mets de la lumière en leurs vies avec tout mon amour pour cet homme inconnu et à qui j'adresse une Lettre Infinie) que je t'aime, que tu es mon homme, que je suis femme heureuse d'être aimée par toi.
Je te remercie pour tes mots de l'autre jour. Tu as dis " nos enfants"... Cela m'a émue, bouleversée.
Rappelle toi : l'espoir. Il existe. Les choses viennent. Notre vie vient...
Je t'aime et je t'aime. En amour, en manque de toi, de vous. Regarde moi homme mien, regarde moi : crois en nous. Que ta nuit soit belle mon tendre, mon amour. Je suis là. Tienne.
Je t'aime.

MMD






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