dimanche 22 avril 2018

Mon tant amour,

merci pour le souvenir. Merci aussi pour le tout petit instant de vie envoyé. Depuis que tu m'es devenu cadeau et homme mien mes bras sont habités par d'autres vies. Et j'ai le coeur en mes mains.
Je t'aime. Tu es là bas, dans ce lointain si loin, si loin, tellement loin. Dans ce lointain qui est ton histoire et que je rêve. 
Tu es là bas et je t'aime. Même si j'ai l'impression que tu es sur une autre planète. Cette distance qui fait mal. Mais qui me dit que le manque te raconte.
Cette nuit j'ai le coeur un peu lourd car je sais que les moments que l'on ne vit pas ne reviendront jamais. J'aurais tant aimé être là. Ce soir est presque vide. Tu es si loin... Si loin, tellement loin que je ne suis que mémoire pour pouvoir respirer.
Ce soir je te pleure. 
Je t'aime. Tu me manques. 
Ce soir j'ai mal de toi. Si mal. Comment puis-je aimer ainsi et ne pas voir mon coeur s'arrêter? Tant aimer et être encore vivante? Tant être en manque et encore pouvoir respirer? 
Je t'aime. Je ne peux rien dire d'autre : mon je t'aime. Mes mots de toi. Mes mots de vous là bas, là bas. La cruauté du manque.
Je t'aime mon tendre. Je t'aime. 
Cette nuit je me dis que je n'ai pas assez profité de toi, pas assez apprécié toutes ces tranches de vie que nous avons partagées. Que je ne t'ai pas assez aimé. Que je t'ai mal aimé. 
Ma mémoire est devenue ma peau, ma survie. 
J'aurais tant aimé te vivre, nous vivre plus. 
Pourtant je connais la magie de tes mains, de ta peau, de ton corps. Je sais ce que c'est que de caresser ta présence. Je sais ton odeur, ton souffle, ton sommeil, tes rires, tes silences, tes retours en toi, tes retraits, tes élans soudains, tes joies, tes frissons, tes musiques, tes agacements. Ton intelligence des choses, ta sensibilité, ton armure soudaine. Tes manières de faire l'amour. Tes peurs. Tes audaces.  Je sais tout cela et tellement plus encore!
Tu me manques. Seigneur que tu me manques... 
Homme mien je t'aime. Je t'aime. Ne l'oublie jamais. 
Ce soir je suis là. Et je pleure. Et je t'aime. Et je suis repliée sur nos musiques et sur ton absence. 
Mon bel amour, mon mien, mon étoile lointaine, ma belle âme, mon compagnon, je t'aime tu sais, je t'aime.
Je t'aime et je manque à moi-même : tu n'es pas là. Tu es dans ta vie.
Je t'aime. Amour mien. Ma douce éternité amoureuse, mon homme.
Je vais aller me coucher et te retrouver dans mon sommeil. Tu viens chaque nuit. Comme tu viens dans tout. Comme tu es dans tout. Et je vais écouter ton Je t'aime.
Je te ma nuit. Je te parfum. Je te musiques, ces musiques qui maintenant accompagnent tout bas l'obscurité de mes nuits depuis quelques temps... Me bercer dans ma mémoire. Là bas il y a des rires d'enfants, toi qui arpentes ma vie, nos vies, nous et une entre-île qui a l'odeur de ce qui fut quand nous fumes heureux, l'odeur d'un bras de mer et le bruit du vent et la fraîcheur sous une nuit étoilée et ma tête sur ton épaule... et le désir et l'amour et nos corps. 
Je t'aime bel bel amour mien.

MMD

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