samedi 28 avril 2018

Mon essentiel, mon amour,

merci pour ton partage offrande d'aujourd'hui et pour la musique qui nous lie. Merci de permettre à mes yeux de regarder, regarder encore à m'en brûler le coeur. Merci pour toutes ces couleurs, pour toutes ces lumières, pour la sensation du vent en moi, pour eux, pour un horizon qui me parle et qui m'appelle.
Bientôt je rencontrerai tes lointains et je pourrai mettre en ma mémoire ses odeurs, ses chants, ses bruits. Bientôt tu m'offriras ce qui t'habite et te fait. Je le déposerai aux côtés d'une constellation, celle qui griffe mon ciel de nuit ici et que tu as déposé à mon âme là-bas.
Bientôt je partirai au bout de la terre. Tu y seras. Vous y serez. Entrer chez moi, ce chez moi qui est toi.
Je t'aime. Je t'aime au rythme de ces battements de coeur qui me parlent de toi. Je t'aime pour ce mouvement si puissant qui vibre en moi. Je t'aime de toutes mes vies.
Comme tous les soirs, mon petit rituel de nous : une musique et ma boîte à souvenirs que j'ouvre. Y piocher un instant de toi. Puis d'autres instants.
Cette nuit je suis endormie dans une nuit battue par le bruit profond des vagues derrière les dunes et, soudain, tu m'embrasses et tu repars... Et je reste là émerveillée par le poids de ta bouche sur la mienne, poids soudain et rapide. Ma nuit vient de se colorer de tous les amours et tendresses du monde. Je peux me rendormir dans un frisson. Tu es là. Je me sens en sécurité. Et je t'aime.
J'ai toujours aimé ce sentiment de sécurité absolue quand tu es prés de moi. L'évidence de ta force et de la confiance que j'ai en toi. Moi qui ai toujours eu peur depuis le plus lointain que je me souvienne, de cette peur qui paralyse une enfant, une adolescente, une femme... me voilà soudain aimant un homme avec qui je ne ressens aucune peur. Je te l'ai dit souvent. Cette plénitude absolue.
Je t'aime.
Je te regarde dormir. Tu es couché sur le côté. Sens-tu mes doigts dessiner doucement la ligne de ton visage, de ton cou, frôler la rondeur de ton épaule, le plein de tes bras, le délié de ta hanche, la force de ta jambe? Remonter vers ta nuque? Ma main qui s'ouvre à ton dos, doucement pour ne pas te réveiller? Mon nez qui s'enfouit entre tes omoplates et qui t'inspire? Je suis là, à ta nuit, à ma nuit. Je te regarde dormir. Je suis bien. Je suis là et j'écoute ton souffle et mes doigts le boivent. Comme dans la chanson, je suis la "gardienne du sommeil" de tes nuits. Tu fais naître en moi tant de douceur, comme un besoin de te protéger, de t'aimer doucement, de t'aimer en tes sommeils pour que ton grand corps d'homme soit dénoué de toutes ses tensions.
Je te regarde dormir homme mien et je suis heureuse, aimante, aimée et heureuse.
N'oublie jamais que tu as rendu une femme entièrement heureuse et t'aimant en tout, pour tout. Une femme qui irait au bout du monde pour toi, qui pourrait aller décrocher, à son tour, une étoile pour te l'offrir.
Une femme que tu émerveilles. Une femme qui t'aime dans le bien et le moins bien. D'une amoureuse fidélité entière. Parce que tu es son homme magique. Son homme. Et non pas parce que la morale se mêlerait de tout ça. Mais simplement parce que depuis que tu m'as  brûlée, seul toi compte pour moi et que je ne peux imaginer un autre me toucher ou me dire des mots d'amour. Tu m'as offert bien plus qu'un amour et un désir : tu m'as offert l'homme que tu es. Mon homme à aimer.
Je t'aime en écoutant Pergolasi. Je t'aime en monde, je t'aime en homme, je t'aime en mien. Je t'aime en nous, en eux. Je t'aime en nos lointains et en nos mains qui se cherchent. Je t'aime en mon étoile bijou. Je t'aime en tout ce que tu es. Tu es. Je t'aime ainsi.
Tu es ma force. Tu me protèges. Je t'aime.

MMD

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