mercredi 11 janvier 2017
Île....
A l'arrondi des choses j'ai mis l'ocre, l'indigo,
la douceur et une seconde,
j'ai accroché la musique
J'ai regardé ces petites choses, petites, petites,
instants de vie mis au mur
Et j'ai ouvert la porte
Dehors il est une plage, des sables, des vagues
la mer qui dit que tout est, que tout vient, que tout part,
qu'il n'est d'infini que celui que nous écoutons
qu'une houle n'est que cette larme qui nous porte
les lointains que nous sommes
A toutes ces eaux j'ai murmuré
Ployer la nuque sous son regard,
pour qu'il y pose ses yeux
qu'il sème sur la peau les arabesques des silences
s'offrir au monde par cette peau effleurée
il est...
A la courbe d'une lèvre laisser mes mots
il les entend en cette langue devenue page des couleurs
il est ces abîmes, ces profondeurs liquides,
là bas, là où les algues et les secrets sont poésies
clair obscur des grands fonds
Et refermer la porte
Une minute vient de passer
elle est univers
Ma chanson de lui étoile devenue
je la pose sur mon épaule
je porte cet homme en tatouage
Je m'éveille île pour ses mains
Mariem mint DERWICH
(Artiste Gerhard Richter)
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