samedi 21 janvier 2017

Ma lettre infinie...ma gourmandise amoureuse

Toujours ce lien fragile et fort en même temps... Ta voix comme temps, comme musique. Ta voix pour dire, pour donner aux heures une douceur, pour broder le manque de toi.
Ta voix qui m'émeut, qui me rend électrique, qui me touche profondément. Sensation neuve pour moi que cette voix qui met des frissons en moi. Est-ce ça aimer un homme, désirer un homme? Être sensible, hypersensible à tout en lui, sa voix, sa respiration, ses gestes? Le percevoir de façon aiguë, intense? Pas de puzzle. Juste un tout qui parle à mon tout à moi.
N'être que ce petit sourire fugitif que je vois se dessiner sur tes lèvres, cet étonnement que je lis parfois dans tes yeux.
N'entendre que ce léger souffle que tu as dans le plaisir, cette respiration qui se fait pointillés.
C'est ça désirer, aimer un homme? Comme une attraction terrestre qui ne concernerait que les corps? Un long glissement vers toi, sans fin? une présence permanente qui m'accompagne, non pas dans la peine, mais dans un bonheur lisse?
Je t'aime. Je ne sais rien dire d'autre. Je ne veux rien dire d'autre. Pas le temps d'autre chose. Juste te vivre, nous vivre, comme l'on peut, comme l'on peut. Prendre ce qui est. Et découvrir que j'en suis heureuse, en plénitude.
Ré écouter ta voix, celle qui tend mon corps jusqu'à l'insupportable, m'émerveiller de ceci, de cette alchimie. Les scientifiques disent que l'attraction entre un homme et une femme n'est que question de phéromones, de chimie dans le cerveau. J'ai cru à ceci tout en me moquant un peu. Et me voilà maintenant dans l'alchimie. Mon corps n'est donc plus que ce cerveau qui fait l'amour au tien.
Je t'aime. Je te désire. J'écris mon livre, ma vie, celle que je n'ai fait qu'imaginer pendant toutes ces années où j'étais morte, dissociée de moi.
Je redécouvre les joies naïves, les douceurs adolescentes : je porte le foulard que tu m'as offert. Il accompagne même mes nuits, posé contre mon visage sur l'oreiller. Il permet l'endormissement. Il te remplace pendant ces jours d'absences.
Qu'as tu de moi? Je ne t'ai rien offert de moi.
A part mes mots, cette lettre infinie pour te raconter toi.
Bientôt je serai là, sous ta peau, sous tes mains, sous ton regard, dans tes murmures, sous ton corps.
Je t'aime. Tu es l'homme de ma vie. Je ne sais pas combien durera cette vie dans laquelle tu es mon homme. Mais tu es l'homme de ma vie. De ma peau, de mes désirs, de mes envies, de mes amours.
Je viens. Une pénombre nous attend. Nos corps nous attendent. Ils se sont endormis là bas, dans cette chambre.
Tant d'amour à faire...
Tu me racontes le manque de moi. C'est la plus belle chose qu'un homme m'ait dite. Le manque de moi. Et je t'écris le manque de toi mais aussi que je suis bien avec toi. Que je suis bien entre tes bras. Que je suis bien dans ta tête. Que cela me suffit. Que je vis enfin homme mien, homme de ma vie, mon bel amour aux yeux tristes.
Carpe Diem mon charnel, mon désirable, mon envie, ma gourmandise amoureuse.
Je t'aime.

MMD



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