lundi 20 février 2017

Ma lettre infinie.... mon homme des merveilles....

Tu me dis " Merci d'avoir posé ton regard sur moi"....
Ce regard je l'ai posé bien avant que nous ouvrions les yeux l'un sur l'autre. Mais à cette époque j'étais en mode verrouillage, refus de céder quoi que ce soit en moi, enfermée dans ma prison de verre. Un jour je t'avais regardé comme une femme regarde un homme, fascinée par toi, frémissement dans le ventre. Mais j'ai refermé très vite la porte. Trop de rigidités en moi. Trop de peurs. J'ai fermé mon regard malgré ce quelque chose qui venait de se produire.
Et puis il y a eu ce moment particulier. Et j'ai cédé.
J'ai posé mon regard sur seulement deux hommes dans ma vie. Un il y a bien longtemps. Et il y a eu toi.
Depuis je n'ai pas ôté mon regard. Parce que tu me fascines, parce que tu me touches, parce que tu me bouleverses, parce que j'aime ce que ce regard voit et entend. Comme si tu étais devenu ce regard qui ne voit que toi. Car je ne vois que toi. Que toi. Cela te semble t'il étrange, trop, excessif? Pas à moi.
Une histoire d'amour est d'abord un regard. Être enfermé dans le regard de l'autre, être ce regard.
C'est dans ce regard perpétuel que je t'aime.
Je te regarde et je me demande depuis combien de temps une femme n'a t'elle pas posé ses yeux sur toi, pour te voir, pour t'aimer, pour t'entendre, pour te dessiner. Pour qu'elle te suive, homme à aimer, qu'elle écoute ta voix, ce que tu dis, comment tu le dis. Suivre les lignes de ton visage, de ton corps...
Te regarder, t'aimer. T'aimer, te regarder. Même dans la banalités des gestes quotidiens... Regarder et entendre.
Si je ne t'entendais plus, je ne t'aimerais plus.
Et dans mes yeux, pour moi, tu es grand, tellement grand. Tu es intelligent, tu es gentil, tu es doux. Tu es une belle âme.
Je te regarde et j'entends. La cassure de la voix quand tu es énervé, la douceur de ton murmure quand tu désires, ton sourire quand tu es heureux, tes yeux quand tu me veux ou que tu m'aimes.
Tu es beau. Tellement beau. Plus personne ne te le dit. Pourtant tu es beau. Tu es attirant. Tu plais. Tu me plais.
Je ne sais  pas t'aimer doucement. Je ne sais t'aimer qu'ainsi, dans mon regard, dans mon  plaisir à être prés de toi, dans ta main qui me  touche. Je ne sais t'aimer qu'ainsi.
Je te réponds  " Merci toi d'avoir posé ton regard sur moi".
Tu m'as rendue fleur. Tu m'as rendue vie. Tu me sculptes.Tu m'as donnée une utilité, un sens autre, une perception du monde neuve et douce.
Entre tes mains tu endors une petite fille malheureuse et tu la rends à sa féminité, à la femme qu'elle est. Tu lui permets des mots, des poésies.
Tu as mis ma vie dans ta vie. Je te suis aussi devenue maison. En tous cas tu es devenue ma maison, mon lieu de respiration, ma vie. Pas comme les autres, banalités des normes. Mais la maison qui est celle où l'on se sent bien, où l'on est soi.
Hier soir je te regardais me regarder pendant que je te faisais l'amour. Je pourrais mourir pour ce sourire si particulier que tu as eu, pour tes yeux, pour ton souffle, pour ta voix qui se faisait et douce et exigeante. Je pourrais mourir pour ça. Pour le désir que j'ai de toi. Je te regarde et je me fais femelle. Tu es fais pour mes mains, ma peau, ma bouche, mon ventre. Tu es mon désir. Je te regarde marcher, manger, dormir, tous ces petits trucs, ces petits riens, et je te trouve toujours aussi désirable.
Femme amoureuse, femme en amour, femme en désirs.
Tu me grandis. Tu me grandis. Tu me renais précieuse. Tu m'apprends. Tu me guides. Tu m'aides. Tu tiens ma main.
C'est ainsi que je t'aime : regard et ressentis. Tout.
Je ne me lasse pas de te regarder, ni de t'aimer. Je suis une femme heureuse tu sais. Profondément heureuse. C'est toi qui permet ça. Personne d'autre.
Je t'aime. Je t'aime ainsi mon amour, mon doux amour, mon bel amour, mon homme au regard de brumes. Je t'aime.
Je te rêve là. Je pense à ta peau, à ton odeur, à la douceur de ta bouche. Je pense aux sensations que tu fais naître en moi. Je pense à la paix quand je suis à côté de toi en voiture, quand j'irais au bout du monde, confiante, heureuse...
Tu es ma force; tu es mes fragilités parfois; tu es mon homme des merveilles.
Tu m'as regardée et je suis née. Femme tienne mon homme des grands larges, mon homme des vents.
Je t'aime. Tu es homme à aimer.

MMD


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