lundi 13 février 2017

Ma lettre infinie... voeux

Tu comptes pour moi. Dans tout ce que tu es. Pas comme un puzzle dont je choisirais les morceaux qui me plaisent.
Tu comptes pour moi, dans ce tout qui te constitue, dans tes forces et dans tes fragilités, avec tes certitudes et avec tes doutes, dans ce qui va et ce qui ne va pas ou ne pourrait ne pas aller.
Tu comptes pour moi, dans tes gestes, ta tendresse, ta pudeur, tes rires, tes insolences, ton amour.
J'aime. Je t'aime toi. Le reste m'importe peu. Toi. Tu es ma vie. Découpe t'on sa vie? La dépose t'on au bord de la route quand elle ne nous plaît pas? Tu es ma vie, mon absolu, mon amour. Mon amour.
Tu m'es fondamental, essentiel. Vital. Mon intangible.  Ma lumière.
Je te regarde, avec ton corps qui te trahit, cette douleur en toi. Ça me prend aux tripes. Et cette envie permanente de te tenir contre moi, de t'allonger dans la paix et la douceur, de te dire " chut, ferme les yeux, dépose tes combats". Juste un instant de paix profonde.
Tu te souviens du poème "nous vieillirons ensemble"? T'en souviens tu?
Si tu veux  encore de moi nous vieillirons ensemble. Être là quelque part, t'aimer encore, partager, t'offrir, te recevoir comme ce merveilleux cadeau renouvelé que tu représentes pour moi, à chaque fois en découverte de toi, à chaque fois en habitudes de toi. Vivre avec toi le doux et l'amer, le rond et le pointu... Les peurs et les petits bonheurs.
Dormir avec toi, pouvoir ouvrir les yeux sur toi et me dire, comme je me le dis depuis que je t'ai percuté, ma gratitude pour ce que tu es, mon bonheur à chaque fois neuf de te voir, être ta compagne de coeur, celle qui ne lâche pas ta main, qui est heureuse quand tes yeux s'éclaircissent, celle que tu rends femme, celle pour qui tu es tout, tellement tout.
Tu es ma merveille d'homme.  Mon homme bien et bon.
Je vieillirai avec toi. Je ne te négocierai pas.
Alors je t'offre mes  voeux d'amante, mes voeux d'amoureuse, mes voeux de femme tienne. Entends les. Garde les. Pendant les jours de tempête ils te rappelleront qu'une femme a déposé sa vie entre tes mains, qu'elle t'a choisi, qu'elle t'a pris tel que tu es, qu'elle t'accepte tel que tu es, qu'elle est fière de toi, qu'elle t'admire, qu'elle te fait confiance, qu'elle entend ta voix et tout ce que tu ne sais pas dire, qu'elle est  devenue une éternité, elle qui n'était que misères, qu'elle t'aimera dans ce qui est bien et dans ce qui est mal et difficile, qu'elle essaiera de te rendre heureux, qu'elle ira décrocher les étoiles pour toi, qu'elle s'en fout que tu sois riche ou pauvre, en bonne santé ou malade, qu'elle t'aime, elle t'aime, elle t'aime...
Elle a ton visage entre ses mains. Elle y pose ses mots. Elle boit tes regards, tes rires, tes petits aveux, tes abandons. Elle a ton visage entre ses mains. Elle y dessine les plaisirs, l'homme qu'elle a eu en son ventre et sur sa peau, sous sa bouche.
Elle a ton visage entre ses mains et elle a fait de tes murmures le livre de sa vie.
Elle ressent une vraie profondeur quand elle est à tes côtés. Elle irait au bout du monde avec toi, elle te laisserait la mener. Elle n'a jamais peur quand tu es là. Jamais.
Elle t'aime. Elle t'aime pour ce "livre de moi" sur lequel tu travailles, tous ces gestes si beaux que tu sais faire pour moi. Mes surprises, ma surprise. Elle t'aime pour tout cela et plus encore.
Elle t'aime.
Elle t'aime toi. Tu es homme à aimer. Homme à aimer. Tu t'es tellement perdu à toi-même que tu ne l'entends pas. Mais tu es homme à aimer dont n'importe quelle femme serait fière. En tous cas je suis fière. Tu es ma fierté. Ma passion, ma raison, ma déraison, ma maison.
Tu comptes pour moi.
Tu comptes pour moi. Absolument tienne. Je t'aime, tu me manques déjà. Je t'aime mon ange, mon tendre, mon bel amour, ma vie. Je t'aime. Ne change surtout pas.  C'est toi que j'aime, ainsi.

MMD




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